Craints et respectés par les Grecs, ces "barbares" étaient un très ancien établissement indo-Euopéen (des nomades Massagètes et Bactres d'origine) arrivés durant les premiers âges du bronze (3500-2000 av.jc.). En 500 av.jc., le peuple Thrace était vu comme la seconde population mondiale par Hérodote, une puissance optentielle considérable si les tribus Thraces s'étaient alliées entre elles. Il semble cependant que ce dernier assimile les Gètes à une simple tribu Thrace. Ce peuple en effet avait de grandes similarités non seulement avec les Gètes et futures Daces, mais également avec les Illyriens. En commun, une mythologie religieuse faite de légendes (les cultes de Dionysos, Orphée, et des Cabires notamment) et la croyance en l'immortalité. Des Thraces étaient également présents en asie mineure, constituant le peuple des Phrygiens, dont le fameux bonnet inspira les casques thraces, eux-même à la base de nombreux casques Gréco-Macédoniens. La connaissance de ces peuples est cependant réduite, du fait de l'absence d'écrits, à des trouvailles archéologiques d'orfèvrerie et d'armes, de poteries, et ornementations de quelques tombeaux.
La société Thrace à l'époque Mycénienne se différenciait beaucoup des Gètes : C'était une confédération de tribus dirigées par des dynasties de Rois-prêtres, les Polistes, allant au combat avec une forte cavalerie d'aristocrates, les Tarabostes, le reste de l'armée étant composée principalement de levées de soldats-paysans, les Komatai. Si l'arme de prédilection de ces derniers était la faux, instrument agricole par ailleurs, cette dernière se mua pendant des générations pour devenir la terrible Romphaia, une véritable arme de guerre réservée à de véritables combattants de statut reconnu. Un type de combattant intérmédiaire apparut, plus professionnel, et souvent emplyé comme mercenaire, le peltaste. Le Roi-prêtre finançait la construction de ses capitales fortifiées grâce à son monopole dans l'exploitation des mines de métaux, et les artisans Thraces étaient autant que les Scythes, des Orfèvres inventifs et talentueux. Vers le VIe siècle avant jc., les aristocrates Thraces, notamment les Odryses et Besses, sont en contact avec les Macédoniens et les colonies marchandes Ioniennes, installées sur la côte ouest et sud de la mer noire depuis le VIIe siècle et leur culture s'héllénise lentement, notamment par l'usage de précepteurs Grecs. Cela influera également sur la composition des armées, qui compteront à terme des hoplites. L'héllénisation était aussi la lingua franca des marchands et servit de langue officielle entre les royaumes Thraces.
Vers 513 av.jc., les Perses de Darius envahissent la Thrace et s'y fixent un temps, mais à l'issue des guerre médiques, la zone littorale repasse sous le contrôle d'Athènes. Le Royaume des Odryses est alors le plus puissant des peuples Thraces, et son Roi Sitalkès s'alliera avec les Athéniens durant la guerre diu Pélopponnèse. En 429, Sitalkès, brillant chef de guerre qui soumit les autres peuples Thrces, constitua une immense armée de 150 000 Thraces et Paioniens et envahit la Macédoine, mais fut vaincu. Les successeurs de Sitalkès, notamment Cotys et kersopbépès, parvinrent à conserver un temps le territoire des Odryses mais échouèrent à unifier les Thraces. L'indépendance des Thraces, déjà souvent esclaves ou mercenaires réputés mais ayant l'image populaire d'ivrognes, n'aura qu'un temps: Philippe II de Macédoine dont les ambitions le portèrent à envisager des solutions financières pour ses futures campagnes, jeta son dévolu sur les mines d'or de la Pangée et du Thasos, et envahit le sud du Pays. En 340 av.jc., cette région devint un territoire Macédonien, l'un des compagnons d'Alexandre, Lysimaque, y fondant un royaume en 305 av.jc. Ce royaume en lutte constante avec les Odryses, réduite à peu de choses, et la Thrace ne sera jamais unie.
Les tribus Thraces comprenaient (contesté par beaucoup historiens), les Gètes, de culture proche mais géographiquement séparés par le Danube, les Bastarnes, au nord, les Akrokomai, les Besses et Bisaltes, les Dardaniens (moitiié Illyriens) et Dii dont les guerriers étaient réputés, les Agathyrses, moitié Scythes, les Moesiens, Paioniens, puissants peuples indépendants, les Scordisques, Celto-Thraces, les Paphlagoniens, les Phrygiens et Bithyniens en asie mineure, rapidement intégrés dans l'orbite de Pergame, après avoir étés intégrés au Royaume des Antigonides, et une vingtaine d'autres connues seulement de nom, intégrées de gré ou de force dans des confédérations dont majoritairement celle des Odrysiens. La grande rivale des Odryses était les Gètes (Daces pour les Romains), et les Triballes furent une autre condéfédération plutôt alliée, La nature nomade des Thraces était encore vive, les premiers habitants étaient surtout des pasteurs. L'un de ses symboles les plus populaires était Sabazius, le dieu-cavalier, représenté toujours avec son manteau flottant au vent.
La Thrace en 300 av.jc. : Une partie du Royaume de Lysimache (source : Wikipedia):
- La lutte contre Antigone
En 304 av. J.-C., suivant l’exemple d'Antigone et des autres diadoques, Lysimaque prend le titre de roi (basileus) de Thrace. La même année, il organise avec Ptolémée et Cassandre le ravitaillement de Rhodes, assiégée par Démétrios Poliorcète. En 302, il se joint à la dernière coalition réunissant Séleucos, Ptolémée et Cassandre contre Antigone et Démétrios. Étant donné la richesse du royaume d'Antigone et l’importance de son armée, il est nécessaire pour les adversaires d'Antigone de faire la jonction de leurs forces. Lysimaque, par ses campagnes victorieuses, commande une armée aguerrie dont une puissante phalange. Les coalisés organisent donc la défense de la Grèce contre Démétrios afin de permettre à Lysimaque d’attaquer l'Asie Mineure en attendant les forces de Séleucos et Ptolémée. Au printemps 302, Lysimaque débarque en Phrygie Hellespontique, parvient à éviter Antigone, puis reçoit la soumission des cités d'Ionie, de Lydie, de Carie et de Lycie, dont principalement Éphèse, Colophon et Sardes. Le débarquement de Démétrios à Ephèse durant l’automne 302 met Lysimaque en difficulté. En effet, les renforts envoyés par Cassandre sont défaits, obligeant Lysimaque à se retirer en Bithynie à l'hiver 302-301. Mais la jonction avec l’armée Séleucos retourne la situation en la faveur de la coalition (bloqué en Cœlé-Syrie, Ptolémée n'a pu joindre ses forces). Antigone est vaincu et tué à la bataille d'Ipsos (Phrygie) en 301. Au partage résultant de cette victoire, il reçoit la plus grande partie de l'Asie Mineure jusqu'au Taurus (la partie orientale revenant à Séleucos). Lysimaque fait rénover les cités d'Ionie dont Éphèse, la cité d’origine s’étant envasée. Il procède à un agrandissement et à un assainissement et agrandit la cité en y transférant les habitants de Colophon. En 302, Lysimaque a aussi profité de la campagne en Asie Mineure pour épouser Amastris, nièce de Darius III et veuve du tyran d'Héraclée du Pont, et étendre plus encore son influence sur les côtes du Pont-Euxin.
- La lutte pour la Macédoine
Suite à la victoire d'Ipsos, Lysimaque conclut, au dépend de Séleucos, une alliance avec Ptolémée qui lui offre en mariage sa fille Arsinoé II, âgée de 17 ans, en 299 av. J.-C. ; tandis que le divorce d'avec Amastris ne l'empêche pas de conserver la mainmise sur Héraclée. Durant l'hiver 292-291, Lysimaque est capturé par les Gètes lors d'une nouvelle campagne aux frontières de la Thrace. Démétrios, qui vient de prendre pied en Macédoine en profite pour envahir la Thrace ; mais l'occupation est de courte durée car celui-ci doit faire face à une révolte en Grèce. Lysimaque est libéré au printemps 291 et donne (ou promet) l'une de ses filles en mariage au roi des Gètes. En 288, Lysimaque reprend la luttre contre Démétrios et s’empare de la Macédoine avec l’aide de Pyrrhus, roi d'Épire ; il en chasse Démétrios et laisse pour le moment le trône à son allié. En 285, ambitionnant de régner du Taurus à la Macédoine, il défait Pyrrhus et se fait proclamer roi de Macédoine. En 284, Amastris d'Héraclée, sa deuxième épouse, est tuée par ses deux fils qu'il fait aussitôt exécuter.
C'est alors que de graves troubles dynastiques éclatent et mettent fin au règne de Lysimaque. Arsinoé II, son ambitieuse épouse, parvient en effet à le persuader que son fils aîné et héritier présomptif, Agathoclès, conspire contre lui. Il le fait assassiner en 282, laissant la succession aux jeunes fils qu'il a eu d'Arsinoé. Cette mise à mort soulève l’indignation. Les provinces d'Asie Mineure, qui subissent une lourde fiscalité, en profitent pour se soulever. À Pergame, le gouverneur de la ville, Philétairos, livre sa forteresse et son trésor à Séleucos. Au même moment, Lysimaque renforce son alliance avec les Lagides en mariant en 282 sa fille Arsinoé à Ptolémée II; nouvellement proclamé roi d'Égypte. Séleucos, inquiet de cette alliance et de la mainmise de Lysimaque sur la Macédoine, passe en Asie Mineure sous les encouragements de Ptolémée Kéraunos qui a fuit la Thrace depuis la mort d'Agathoclès. Lysimaque est lourdement défait en 281 à la bataille de Couroupédion (en Lydie) ; il y trouve la mort, abandonné sur le champ de bataille par ses fidèles. Son corps fut symboliquement retrouvé des jours plus tard, épargné des rapaces charognards par son chien...
THRAIKE
This was 2310 years ago...
Feared and respected by the Greeks, this old north-east indo-European people who established themselves in the west coast of the black sea, during the early bronze age (3500-2000 bc). In 500 bc and during the whole classic age, the thracian were regarded as the second numerous people on earth after the indians, as herodotus has believied it. Their lack of political union was a common fate for most "barbarian" people. The Thracian were usually in struggle with their macedonian and greek neighbours, but also the scythians to the east and the dacians to the west, and ultimately the Bastarnae in the north.
Their usual warrior was the peltast, a classic combination of skirmish and hand-to-hand sword fight. The name come from the "pelta" a specific crescent-moon like shield, usually with a wood-structure and goat or sheep skin covered. Later, they where made of wood or wicker. Peltastes usually wore a patterned tunic, a long cloak, the Zaira, fawnskin boots, and the famous phrygian cap made of fox skin, with ear-flaps. This later, under greek influence, became the classic Thracian helmet, keeping his phrygian style, but now stylised, as it was then crafted in bronze or iron. Ultimately, the Hellenised Thracian mercenaries made a modification of their "ears" helmets, which became a partial facial mask. This war mask was the only one used in Europe, another example can be find in the war masks of some Persian, and more recent Parthian cataphracts elite troops and of course, part of the classic noble Samurai suit.
Those Thracian helmets where also soon adopted by the Macedonians, after the Thracians tribes where conquered and integrated by the macedonians. After the death of Alexander the great, Thracia became an independant kingdom, theorically a macedonian ally. Some macedon-born people and Thracian native people were used a phalanx formation, and the Thracian peltasts and prodromoi were still renowned and widely used. Competing with the Pergamum, Sinopic and Pontic fleets, the Thracian king Lysimachus became a naval race with his Pont-Euxine (the old name for the black sea) and ultimately build huge ships as the legendary Leontophoros, gived to the Antigonid adversaries, the Ptolemaic empire. After the final defeat of Perseus, the last Macedonian king, the Romans became the new masters of the Thracian lands. The last reknown Thracian was Spartacus, who leads the greatest slave revolt Rome has never seen.
The "Thracian" army of Lysimachus :
As we will see there, Lysimachus army during his biggest extent was colorful, with a hard core of macedonian heavy phalangites and cavalry, as all diadochi armies, but relied heavily in local troops of various quality in a pure alexandrian tradition of combined-arms tactic. This army was given the classic roster of successors units, some old-fashioned hoplites from ancient greek famous cities like Byzantium, Ephesus, Pergamum, Halicarnassus, and sinope, shortly before it fell to the pontic sovereignty. After Pontus rise, all the eastern part of this kingdom fall after the battle of Couroupedion, but most of all, dynastic struggles in 282 bc were seized by all rebellious greek cities in Phrygia, Caria, and the west coast. He managed to take Macedonia soon after, but never succeed to conquer all thracian rebellious tribes, particularly the Getae in the North, which succeed to defeat him and take him as a prisoner.
The Thracian part of his army was probably mostly made of mercenaries, but "regular" units would be available through provincial barracks in the game. In real, the odrysians were hellenized and probably the most powerful thracian kingdom yet, after a century of warfare against macedon, it was weakened but still influent. So most of these regulars must have been Odrysians. Other tribes were too savage to be incorporate as such, but always useful as mercenaries; Thracian unit were divided mostly between light and assault peltast, and fast or heavy prodromoi cavalry. The other part of this army was the eastern non-greek tribesmen from asia minor, all the western part, including Mysians, Carians, Phrygians, Lydians, Lycians and Bythinians. Local persian archers were renowned, disciplined and affordable auxiliary spearmen and skirmisher-axemen also. The powerful Cappadocian cavalry could have been also a precious addition to this army but this kingdom was not of his own. Scythian mercenaries were also of common use throughout the black sea. Last, the Galatians would have been also precious recruits. They were, in 300 bc, not there, not even to the way to sack the greek and macedonian lands... But after 270 bc, they were settled both in Tylis, Thrace, and Galatia, and remain powerful antagonists and renowned mercenaries. For gameplay, and gameplay only, they will be recruitable though.
THRAIKOI STRATEGOI
LYSIMACHUS MACEDONIAN ARMY :
PSILOI (Infantry) :
AKONTISTAI : As this light infantry was mostly made of peasants and locals, they could have been recruited amongst all areas controlled by Lysimachus, from thrace to asia minor. But on the long-term, and for their natiral skills, most of them were thracian, Bythinian and phrygians, using the usual soft cap, boots, wicker and pelt crescent shield. They were given a bunch of light javelins, not the kind used by usual "peltast", as these last were of poor quality but easy to produce in quantities. Their main secondary weapon was the akinakes or dagger-like short weapons of this kind. The Akinakes was an affordable dagger used by the persians and the thracians as well. As such, it was widely spread in all Lysimachus kingdom.
AKONTISTES : Infanterie légère typique des "psiloi" ("lanceurs", littéralement), cette infanterie était recrutée parmi les paysans ou tribus locales sous l'autorité directe du Royaume Thrace de Lysimaque, mais aussi plus tard de l'asie mineure. Ce type d'infanterie était légèrement équipée : Une typique pelte en croissant, faite en osier et peaux, destinée à piéger les flêches adverses et dévier éventuellement les javelots, mais qu'un trait pouvait traverser facilement. Le bonnet était généralement porté, car dans cette zone il y avait trois traditions, le bonnet thrace, fait en peaux à peine tannées, le bonnet en tissu ou bonnet phrygien, utilisé par l'infanterie d'asie mineure et les géto-daces, et le bonnet perse, qui était un véritable casque de lin... Ce dernier, trop épais, nuisait à une bonne visibilité et agilité et fut sans doute délaissé par ce type d'infanterie légère. L'armement principal de ces derniers était l'acontos, un javelot de bois léger, souvent pourvu d'un atelle et d'une lanière leur permettant d'être lancés à très grande distance. Après l'archerie, c'était sans doute le "missile" ayant la plus longue portée de tous. Son poids et le fer aiguisé dont il était doté avait des effets redoutables... Les acontistes étaient généralement jeunes, voire très jeunes, car il fallait avoir l'énergie et la vitalité nécéssaire pour effectuer des avances et des retraites rapides, parfois à moins de quarante mètre de l'adversaire, avec la menace permanente d'une contre-attaque de cavalerie. Ces jeunes combattants n'avaient au mieux pour se défendre que des dagues, comme l'akinakes, voir des épées courtes comme le xiphos, mais d'autres n'avaient que des armes de paysans, hache voire gourdin.
SPHENDONETAI : Also widely used by Thracians and levies from asia minor, the affordable slingers were never short of ammunition, and a single short could have been ever deadly. Their range was limited to 50-60 meters, but the Rhodians soon learned to deal with the great range of persian archers with lead bullet, carefully shaped, which were not easy to produce but get the best range never seen for this kind of weapon.
SPHENDONETES : (Frondeurs) : Nul n'est besoin de présenter la fonde comme arme de jet. Très ancienne, elle avait sans nulle doute précédée l'archerie, elle était l'arme des plus pauvres à travers le bassin méditerranéen, avec une expertise très relative, qui n'était effective qu'avec les Baléares et les Rhodiens, les premiers par leur dexétrité extraordinaires, les seconds par leur usage de balles de fonte à la place de pierres. Les frondeurs thraces étaient nombreux et corrélés avec l'existence de l'élevage local important- c'était l'arme de prédilection des bergers, qui pouvaient à distance, chasser les prédateurs maraudant autour de leur troupeau). Le pays thrace étant assez montagneux, ce type d'infanterie légère était donc très répandue et faisait partie de la tactique habituelle d'embuscade des tribus. Le grand avantage des frondeurs était leur capacité à trouver leur munitions à même le sol, en abondance. Ils pouvaient donc nourrir un feu continu, bien que tendu et à distance plus faible que les flèches. Contrairement à ces dernières, les blessures infligées étaient dûes à la concussion, non à des blessures profondes. Ils n'étaient pas ou mal pourvus en revanche pour le combat rapproché, mais pouvaient lancer leurs missiles à distance de sécurité sur des terrains en forte pente..
TOXOTAI : The most renown archers were found in the east, especially the Phrygians, but in Thrace and local villages inhabited by ancient greeks throughout western asia minor were hunters levied for war, with some reasonnable skills but a poor equipment, although an akinakes, for those who can afford it, was always welcomed. Nearly all thracian tribes widely used archers as a complement for their kind of warfare.
TOXOTES : Les archers thraces étaient réputés tout autant que ceux des Gètes, leurs frères du nord, par l'usage d'arc composites venus des Scythes, adaptés aux rigueurs du climat tempéré local. Ce dernier ne visait pas la distance, mais la rapidité de tir, en développant une puissance supérieure avec le moindre effort. Il permettait en fait, tout en améliorant la cadence de tir, une moindre fatigue, un moindre effort. Les archers thraces du sud n'étaient pas aussi réputés que leurs frères du nord, mais leur usage était très largement répandu et efficace avec la tactique tribale adoptée. Les Odryses étaient quand à eux assez puissants pour s'organiser en lignes de bataille et utilisaient leurs archers de manière moins chaotique et sans doute à la manière perse, protégés par une ligne de piquiers.
PELTASTAI : The bread an butter of successors army auxiliaries, the native macedonian or greek peltasts were equipped with the classic thureos, light helmet, and for the most wealthy, greaves. These were regular units, not the major part of this kind of troops, still filled largely by thracian and bythinian mercenaries.
PELTASTES : On pourrait dire que toute l'armée Thrace locale était formée de peltastes. Effectivement le gros de l'infanterie légère locale était composée de peltastes tribaux dans l'armée de Lysimaque. Mais il s'agissait, pou l'armée régulière, d'auxiliaires qui pouvaient aussi bien être d'origine grecque que thrace, avec un équipement standardisé meilleur que celui des mercenaires tribaux: Casque, épée comme le xiphos ou la machaira, et grand thureos de bois et non plus seulement d'osier recouvert de peaux. Les javelots étaient également plus lourds et dotés de pointes de fer de bonne qualité. Leur capacité au combat rapproché était bien supérieure et ils pouvaient jouer un rôle plus important en bataille rangée, en étant postés en seconde ligne derrière les acontistes, ou sur les flancs de la phalange, avec les thureophores.
GASTRAPHETES : This infantry was the forerunner of medieval arbastriers. Although in china this kind of weapon was well-known and even more refined, Hellenistic Gastraphetes were cumbersome and heavy, slow-rating, but with long range, shock power and accuracy. It was more a siege one-man weapon than a battlefield weapon. However, this weapon was probably invented between 399 bc and mentions from posterior authors like Hero of Alexandria which talsk about the ancestor of the katapeltikon as a one-manned weapon. The first army would have held it was probably Syracuse, and the gastraphetes were one unit of psiloi of the tyran Dionisyus I. Later, the macedonian army of Alexander managed several sieges and it is not abvious that several specially trained soldiers manned this weapon to kill the defensers. Another probable user was the famous Demetrios Poliorcetes and his huge war tower, the Helepolis, housed probably dozens of gastraphetes, firing from upper stages. Many assault towers would have been also equipped with upper structures, housing several of these units, the configuration of these towers was better than for archers. Another use of them occured during the sieg of Syracuse by the Romans, then, defended by Archimedes. This was one of his famous machines, although not credited to his genius, but those of the ancient rulers of Syracuse... Polybe is the only one to not mention the Gastraphetes, although speaking of other psiloi in the army of Perseus, with a kind of staff-sling, the "Ceste".
GASTRAPHETES : Cette infanterie de "tireurs" n'est que rarement mentionnée, mais son existence est avérée. Inventée probablement à Syracuse du temps de Dionysius I en 399 av. jc., elle est mentionnée plus tard par Hiéron d'Alexandrie qui en parle comme d'un ancêtre du katapeltikon. C'était une arme moins perfectionnée que l'arbalète Chinoise de la même époque dans l'armée Xin, elle était lourde, rechargeait lentement, mais sa portée et la puissance de percussion de ses traits en faisaient une arme redoutables dans des mains expertes, particuièrement adaptée aux sièges. Demetrios Poliorcetes en effet, en avaient certainement un cartain nombre attaché à son armée de siège, de même que postés derrière les meurtières de ses redoutables tours d'assaut, dont la plus impressionante, l'Helepolis, qui n'était qu'une tour d'appui-feu pourvue d'une très grande quantité d'armes. Durant le siège de syracuse, null doute également que les romains furent surpris par le feu meurtirier de semblables gastraphètes sortant de toutes les embrasures ménagées dans les murailles supérieures décrites par Polybe. Enfin il n'est pas impossible que l'armée de Persée ait également compté ce type d'infanterie dans ses rangs.
KESTROSPHENDONES : From "kestros", the dart which was thrown by a specially made sling, or propelled by a staff on a sling. This weapon remained obscure but it was known by a Polybian short account about some of these new weapons in the army of Perseus, shortly before the last open condrontation between the macedonians and the roman republic (168-169 bc). The only other depiction is from Livy, which spoke more deeply about its general construction, but not exaclty about its use or effect. Modern reconstruction by reenactors and sling specialists show that it was reliable and could perform well, but only after a severe training. It was also longer to reload, but allowed more deadly and accurates shots than any other weapon of the time, if correctly used, thanks to the shape of the darts, which allowed straight and precise trajectories.
KESTROSPHENDONES : De "kestros", le dart utilisé par les grecs, cette arme était en fait assez mystérieuse. Elle appartenait à la catégorie des engins lancés par une fronde, d'ou leur nom et rattachement aux frondeurs. Selon Polybe et Tite-Live qui les mentionnent tous deux dans l'armée de Macédoine que Persée opposa aux Romains (168-169 av.jc.). Les Kestrosphendones étaient donc des frondeurs dotés de darts, beaucoup plus lourds que des flêches. Les Romains reprendront très tard à leur compte cette arme, lancées cette fois à la main ou par des scorpions modifiés. Les essais menés par des reenacteurs frondeurs prouvèrent combien elle pouvait se révéler redoutable, après un entraînement poussé. Cela limitait certainement le nombre de ces tireurs, de même que le nombre de munitions embaqruées. En revanche, la portée, la précision, et la force d'impact de ces armes était impressionnante. Dans CATW elles ne sont disponibles qu'en dernier niveau de développement de la forge et des casernes d'archerie, pour deux factions, la macédoine et la thrace.
PEZOI (Infantry)
PANTODAPOI : (Auxiliary Milicians) : These militamen were recruited among thracian villages under direct Royal sovereignty. They were levies equipped with light armament and equipment, and most of them as spearmen. The spear was short and usable both against infantry and cavalry. Their strenght relied not in their loyalty, neither in their training or equipment, but in their will to defend their homelands. So that they were far better as local defence infantry (a militia) than in a campaign army. Besides this, their sheer numbers could be intimidating as well.
PANTODAPOI (Milice auxiliaire) : Ces milices légères étaient levées dan sles campagnes sous domination Royale Thrace et fournissait une infanterie légère apte à la défence, armée de peltes légères et de piques courtes, pratiques contre la cavalerie comme l'infanterie. Toutefois comme ils manquaient d'entraînement, et d'équipements adéquates, mieux valait laisser ces unités en garnisons près de leurs villages que de les emmener en campagne ou leur moral comme leur manque de discipline, ajouté à leur faible loyauté, auraient étés des handicaps face à une armée de métier.
HOPLITAI HAPLOI : A rather classic militia hoplite, it was common for major cities both in south-western thrace and thracian greek colonies, and in western asia minor, in all helladic cities. They were given no armor but a wood large aspis, a short sword and affordable old helmets like the chalcidian model. A valuable infantry, quite difficute to break if the flanks were well protected.
HOPLITES MILICIENS : Cette infanterie citoyenne assez classique se recrutait dans les villes grecques de la côte de la mer noire et du détroit, ainsi que dans toutes les villes d'asie mineure qui feront partie de l'empire Thrace de Lysimaque. Il s'agsissait de troupes éauipées d'un aspis et d'un casque qui étaient généralement leur seule protection, n'ayant ni armure corporelle ni cnémides. Leur entraînement était poussé, et leur exercice de la phalange efficace, bien que peu utile face à des phalanges macédoniennes. Ils restaient un moyen de défense efficace localement, et pouvaient prendre place également dans une ligne de bataille en compagnie de troupes plus aguerries et mieux équipées.
HOPLITAI : Medium line hoplites from the Hellade and some thracian coastal cities like Byzantium. They could have been encountered in Pergamum, Halicarnassos, Ephesus, Miletos, Lemnos, Chios, Cnidus, Laodicea, Sardis, Samos... They used the classic panoply of the greek golden age, including linen or bronze armor, xyston and xyphos or kopis, greaves, and decorated helmet. The most common was still the chalcidian model, but the Phrygian was also widely used.
HOPLITES : Fer de lance de l'infanterie Grecque et hellenistique depuis des centaines d'années, ce type d'infanterie lourde avait évolué, mais en rien été supplanté par la phalange macédonienn armée de sarisses. On trouvait ces hoplites dans toutes les cités grecques, en général plus riches, donc mieux équipés, entraînés et plus solides sur le champ de bataille que les levées. Leur discipline et leur tactique piuvait être utiles pour bloquer l'adversaire comme pouvaient le faire des phalanges, ou attaquer le cas écéhant avec plus de mobilité que ces dernières. Les hoplites étaient donc positionnés généralement sur les flancs de la ligne de bataille avec les thureophores et les peltastes lourds.
IPHIKRATES HOPLITAI : What were really the "Iphikratean hoplites" ? We know mostly upon authors accounts and biography of the Athenian general Iphikrates (son of a shoemaker, died in 353 bc). He was made famous to improve the mercenary hoplites warfare by copying some thracian tactics and give his peltasts some spears to deal with the enemy. His main reform was to equip his soldiers like lightweight hopltes. He gave them the equipment of the peltast, with gree thracian-inspired boots, the iphikratides, instead of the classic sandals and greaves, allowing longer marches and fast pace, but also a light leather or linen cuirass instead of the traditional muscle bronze cuirass, a light thracian or phrygian helmet, a longer sword (quite longer than the xiphos, which was essentially a strenghtened dagger), a longer spear, almost 2 or 2,5 times the lenght of a xyston, and foremost, a light pelte instead of the heavy hoplon, which allow also the left hand to handle the spear as well, and which allowed these units to bear sarissas. We don't know if Philip II learnt more about these kind of "hoplites" or from his defeat by triballi spearmen, which also used sarissa. But his phalanx was just an extrapolation of these influences and gave the macedonians the possibility of conquering almost all the known world. What you can see there is a variant using a light, reduced thureos version of the pelte, rather than the aspis-like classic shield. The central strap of the thureos is anchored of the left arm, protecting the whole body from the chin to the knee. It was more protective in this configuration than in march. What is just needed is some practical experimentation by reenactment...
HOPLITES IPHIKRATES : Qu'étaient vraiment les Hoplites Iphikrates ? Si l'on s'en tient aux rares descriptions qui en ont étées faites, il s'agissait d'une invention Athénienne, datant de la fin de la guerre du Péloponnèse, et issue des réformes du général Iphikrates, l'humble fils d'un savetier devenu l'un des plus grands tacticien d'Athènes, mort en 353, au moment ou Philippe II de Macédoine conduisait ses propres réformes. Il semble que sa réforme principale ait étée d'équiper ses troupes comme des peltastes (Athènes employait plus que toute autre, de large quantités de mercenaires thraces), pour les rendre plus légères et donc plus mobiles sur le champ de bataille. En détail, il s'agissait de leurs donner des bottes, les iphikratides, plutôt que de sandales ou pieds nus, pour favoriser des longues marches sur tous les terrains, l'argive, bouclier léger construit différemment de l'aspis, ou bien le thureos léger en osier de ces mêmes peltastes locaux, un casque phrygien ou chalcidien plutôt que les lourds casques corinthiens, et une cuirasse légère en lin plutôt que celle, classique, en bronze. Mais surtout l'apport majeur fur de leur donner une pique deux fois voire deux fois et demi plus longue que le xyston, et donc nécéssairement tenu à deux mains. L'usage de cette arme était donc totalement différent du xyston, traditionellement tenu au-dessus et sur le côté de l'aspis, en mode "combat rapproché". Cette sarisse "courte" était une arme destinée à tenir à distance l'adversaire, et se révéla décisif contre des hoplites, de trop courte portée, comme les reconstitutions l'ont montré. De plus, ces "iphikrates" pouvaient courir sur l'ennemi à plus grande vitesse, et évoluer plus vite que n'importe quelle autre unité lourde, démontrant sa polyvalence. Il n'est pas impossible d'ailleurs que les premiers thureophores aient étés des iphikrates, comme ceux décrits dans l'armée Achaienne, lançant leurs javelots, puis se repliant pour saisir leurs sarisses restées à l'arrière et se mettre en phalange. L'une des sources d'inspiration aurait pû être également les mercenaires Triballes utilisant une tactique combinant peltastes lanceurs de javelots et porteurs de sarisses. Quoiqu'il en soit, la victoire remportée sur les Spartiates en 391, lorsque tout un bataillon, une Mora, fut mise en déroute par des peltastes iphikrates. L'influence sur les réformes dans l'armée Macédonienn fut aussi décisive sans doute. Par la suite, alors que la phalangue macédonienne alla en devenant plus lourde, avec des sarisses plus longues, ce type d'infanterie trop légère resta reliée à des rôles d'auxiliares, faisant d'ailleurs partie de l'armée Perse en tant que mercenaires grecs (12 000) lorsqu'Alexandre débarqua en asie. Néammoins, plus faciles à recruter et équiper, agiles, ils restaient efficaces face à de nombreuse sunités et en particulier la cavalerie. En revanche, l'impossibilité d'emporter leur sarisse (sinon démontée en deux parties et portée à dos), les confinaient à des actions défensives préparées d'avance. L'exemple ci-dessus est celui de porteurs de thureos, qui pouvait très bien remplacer l'argive et était plus protecteur lors d'un usage de ces troupes comme peltastes.
DEUTEROI PHALANGITAI : Levy phalanx from the greek cities and macedonian colonies after the death of Alexander, trained as phalangites, they usually had quited armors or simple tunics, which were completed by the protection offered by their shield, helmet, and their raised sarissaes, above the after ranks, acting as a forest of cornel long sticks. The Phrygian helmet was also popular and widely used, although some ogival, pylos-familiy descendant were quite affordable too. Thracian and masked phrygian helmet were less easy to produce and probably less used by these unwealthy troops. They had good morale and were more effective in all than hoplite militiamen, acting in the battlefield as support to the much more heavily equipped and skilled pezhetairoi. It is doubtful that Lysimachos ever recruited local troops, or native, to fill the ranks. Like all diadochi, he trusted only macedonian and greek-born subject for beeing able to act with the required discipline, courage, and loyalty.
PHALANGISTES MILICIENS : Cette infanterie assez proche des iphikrates, mais recrutée sur le socle des citoyens-soldats de l'empire, venait aussi bien des populations établies dans les cités anciennes que les colonies héllénistiques en Thrace et en Asie mineure. Pourvus d'une légère cuirasse en lin, de bottes, d'un bouclier de type argive, d'environ 50-60 cm de diamètre, d'une épée courte de type xiphos, d'un casque léger thraco-phrygien produit en masse et économique, et enfin, et surtout d'une sarisse démontable de près de 6 mètres, ces phalangistes étaient très proches des iphikrates vus plus haut, mais moins mobiles, et d'un entraînement plus poussé dans leur rôle. La phalange avait comme rôle en effet de bloquer l'adversaire, quelque soit sa taille, pendant que la cavalerie portait ailleurs le cooup de grâce. L'impact d'une phalange qui courait pouvait également être redoutable. Un entraînement poussé permettait à un Lochoi (bataillon de 256 hommes), de basculer à gauche ou à droite en gardant sa cohésion, permettant des manoeuvres relativement complexes. Comme toujours, cette unité était presque impénétrable et invincible de face, mais très fragile séparée du reste de la ligne de bataille, et donc facilement en déroute par une attaque de flanc et de l'arrière.
PEZHETAIROI : The backbone of the Thracian army was mainly composed of native macedonians, with some being battle-hardened veterans form alexandrian conquest. A marvellous tool with highly skilled veteran officers, a tactic highy praised as invincible with combined arms, the phalanx was the sledge on which all enemy would always clashed and die. Equipments were of various origins, but the rule upon phalangite standard edicted by Alexander was still in use, but the bronze armor was replaced but more light and flexible linen, felt and composite armors, although sometimes costier. The main helmet was described as "ogival" as it was still the most easy to produce. But "elegant" helmets like the phrygian, or heavy and well-protective thracian model were soon in favor. Masked helmets were common in early period. As they were produced mainly in southern thrace, Thracian phalangites probably used it more widely. It was a complementary protection still popular who can afford it. Inside Pezhetairoi, they were sub-distinction between the "Leucaspidai", a successors new classification, which bears wood -white painted- shields, probably the majority, and the Chalkaspidai, using bronze shields instead. The last were mostly used by older recruits, or more wealthy. The Asthetairoi, a quite mysterious term, were probaby a few bunch of veterans, well equipped and highly spirited and skilled. The "Argyraspidai" were the practical successors in name of the oldest and more experienced veterans, still part of the "pezhetairoi", as well as "chalkaspidai" and "chrysaspidai".
PEZHETAIRES : Certainement la partie le plus solide de la phalange, les pézhétaires "compagnons à pied" avaient étés appelés ainsi par Alexandre pour les récompenser de leurs services après les longues années de conquêtes. Leur équipement est meilleur que le commun des levées, comme des cuirasses composites renforcées, des cnémides, des casques thraces lourds, et en outre leur expérience du combat, excellente, et leur loyauté, en faisait l'élément le plus solide de l'infanterie lourde Thrace, mis à part les ashtétaires (vétérans) ou les argyraspides. Leur équipement à l'origine était assez différent : Ils portaient souvent des casques thraco-phrygiens à crêtes (leurs officiers portaient des casques à plumes et souvent colorés), avec ou sans masques, et des cuirasses en bronze, allant même pied-nus. Par la suite l'usage de bottes (le siphikratides) se généralisa, de même que l'abandon des cuirasses de bronze, et l'adoption de casques "thraces" plus modernes, distingués par leur crête stylisée. Les paragnathides ou gardes-joues étaient en général également plus amples, presque équivalentes aux masques thraces qui pouvaient encore exister. Le recrutement des pezhétaires se faisaient dans les cités ou colonies hellenistiques exclusivement à partir de troupes gréco-macédoniennes. En 300 av. jc., nombre d'entre eux étaient des vétérans des campagnes d'alexandre. Leurs aptitudes au combat et leur gloire en faisaient un exemple pour les troupes plus jeunes, nées après ces évênements..
KATOIKOI PHALANGITAI : A less-well equipped and trained phalanx, it was raised amongst the greek and macedonian settlers throughout the Lysimachean kingdom. They were usually equipped with affordable armors, short swords as the xyphos, but bearing the same 60 cm wide composite shields of regular phalangites. Helmets could have been also of various shape, but the ogival-like were probably the most current and cheapest artifact. Following alexandrian request, they were mass-produced and still available in large quantities. Another model was the light boeotian helmet, still use by cavalry but also by infantry because of its lightness and simplicity. Made with just one sheet hammered, it was also relatively handsome, and often plumed. Higher version and pylos-family version were produced in a similar way.
KATOIKOI PHALANGITAI (Phalangistes coloniaux). Communs aux empires hellenistiques, ces phalangistes provenaient des cités fondées par alexandre et ses successeurs. Ces colonies peuplées soient d'ancien militaires, soit de citoyens venus de grêce et de macédoine, permettait d'ancrer une présence durable sur les territoires conquis, capables en outre de se défendre seuls sur place le cas échéants. Typiques produits de ces villes-garnisons, les Katoikes sont souvent des militaires vétérans ou leurs fils, équipés sur place grâce aux ateliers jouxtant les quartiers de garnisons. Ils sont bien équipés, portent généralement armures et cuirasses composites, cnémides, et casques de styles très divers. Ceux-ci sont représentés portant un modèle de "konos" spécifique, mixant le style du pylos et celui du béotien, avec des paragnathides importants. Militaires purs et durs, ces excellents phalangistes complétaient parfaitement les pézhétaires, étant d'ailleurs des pézhétaires eux-mêmes.
THRAIKIOI ARGYRASPIDAI : (Silver-shield veterans) : Although there is no formal mention of argyraspidai in the army of Lysimachus, these units were more an honorable title than a clearly defined type of phalanx. From the time of Alexander, they were at the same time, chosen men and veterans, under command of Nicanor, the son of Parmenion. Most of them were aged 60 and more, beeing highly skilled and revered, beeing recruited in the army of Philipp II, having seen many campaigns and battles. So they were not subjected to fear, and their exceptionnal training and skills replacing their lack of vigor. Theur loyalty, however, was debatable and they were seen by Seleukos, even as dangerous (like roman praetorians), suspected to be potential "makers of kings", so that they were spread into smaller units and launched into dificult missions in remote garrisons areas. However, argyraspides, distinguished by their "silver" plated shields (in fact, iron heavily polished argive shields to look like so), they were still named veterans in modern hellenistic armies, but not part of the agema, but the most experienced part of the pezhetairoi. As such, modern hellenistic army like those of Lysimachus could have counted many of them.
THRAIKIOI ASHTHETAIROI : Like most successors armies, the very elite unit inside the whole phalanx was a single taxeis of skilled chosen veterans, last step before becoming an officer. Promoted by royal approval, they were utterly loyal, and naturally bearing the best of the best equipment, including Customized armors, described as mail-plated armors, finely made kopis, greaves, and decorated helmets and bronze shields. Bronze shields were a standard for those units which could have been chosen chalkaspides inside the main body of pezhetairoi. The royal unit, was common to nearly all diadochi armies of the time. It reflected the Agema hetairoi in cavalry. Inside the phalanx, they were probably placed at the left wing, the weakest one, keeped in reserve, or used at best in "doubled-units" phalanxes in a Leuctra's tactic style, and with very long pikes (seven meters and more). They were not as aged than the argyraspides, units of veterans equipped with iron-plated argive shields, polished to look like silver.
ASHTHETAIRES THRACES : Parmi les phalangistes, certains de distinguaient par leur ancienneté. Parmi les troupes ayant servi Alexandre, certains avaient atteints leurs 60 ans et avaient débuté leur carrière lors des grandes réformes de Philippe II. Ils avaient donc, vers la fin de la guerre des Diadoques, vu pour certains plus de 50 batailles... Extrêmement respectés, ils portaient le nom d'"Ashthetairoi", "compagnons d'élite", choisis parmi les meilleurs et les plus distingués des Pezhetaires. Ils formaient l'unité du Roi ou Agema, portaient les meilleurs équipements disponibles, et prenaient place à la gauche de la phalange, le point le plus sensible. Par ailleurs appelés "argyraspides", ils s'en distinguaient moins par l'âge que par les prouesses : Les argyraspides étaient des vétérans uniquement, tandis que les ashthetaires étaient de véritables élites, par forcément âgés. Bien qu'ayant le titres de gardes ils combattaient en phalange avec leurs sarisses très longues (sept mètres et plus), et non en tant qu'hypaspistes, qui eux avaient un rôle beaucoup plus mobile.
THRAIKOI SYMMACHOI PHALANGITAI : This "allied phalanx", was, for the most part, macedonian conscripts under macedonian officers command but under the supreme authority of the strategos. Like Romans Socii, they werea proof of the very goog relationships between the Kingdom of Macedon and especially the Antigonid family and such a diadochi warlord like Lysimakos. Their equipment was generally good, but is it true that the best units were of course, part of the Macedonian local army. From this good practice, similar to the hostage exchange, the Diadochis guaranteed to the Macedonians the firmness of their alliance and delivered many mercenaries, peltasts, agrianai and prodromoi from the large men reserve Lysimakos had.
THRAIKOI SYMMACHOI PHALANGITAI (Phalangistes alliés) : Communs aux macédoniens comme aux thraces, ces phalangistes provenaient d'envois de troupes de Royaume alliés. Cela changea quelque peu sous Lysimaque, qui reçu des phalangistes macédoniens, puis séleucides et mêmes ptolémaïques, d'Epire, et enfin de nouveau macédoniens durant le peu de temps qu'il resta sur le trône de Macédoine. Leur équipement était assez standard et à rapprocher de celui des pezhétaires, mais les alliées en question ne devaient bien entendu pas envoyer leurs meileurs éléments. Néammoins, par leurs équipement et leur entraînement, ils restaient bien supérieurs aux levées. Ceux-ci sont montrés avec un "konos" standard des phalangistes de l'éqoque Alexandrine, mais des armures composites et non en bronze. Ces "konos" étaient des casques dérivés du Pylos de la ville du même nom et venus du Péloponnèse. Très facile à produire, de nombreux recevaient des crêtes et des éléments décoratifs divers. L'expemple ci-dessus était particulièrement haut et conique, mais des "pylos améliorés" circulaient également. Ils se distinguaient par la pose de paragnathides très couvrantes, ce qui n'était pas le cas des casques en bronze pylos originels, dérivés de simple chapeaux-bonnets portés par les citoyens du péloponnèse.
THRAIKOI HYPASPISTAI : These proven veterans were the mosy mobile and reliable part of the Thracian armu of Lysimakos. They were an early elite Royal unit, appointed to the personnal guard of the King, chosen between veterans, and also always posted on the weakest part of the phalanx battleline. They were equipped like heavy hoplites, but some of these could have worn only their tunic with their heavy equipment.
HYPASPISTES THRACES : Les "porteurs de boucliers" royaux étaient une unité d'élite bien connue au temps d'Alexandre. Il s'agissait ni plus ni moins d'une garde Royale, bien décrite comme armée comme des hoplites et non des phalangistes, bien que capable de combattre dans la phalange. Lorsque c'était le cas, ils disposaient d'armures lourdes et de cénmides. Mais il est très possible que comme gardes, ils n'aient porté que leur tunique, de même lorsqu'ils agissaient à la manière des "peltastes royaux", accompagnant les hétaires comme ils le firent lors de la bataille de Gaugamele. leur rôle très mobile imposaient donc l'absence de cuirasse, leur large bouclier suffisant à leur protection. Leur mobilité les faisaient placer à gauche de la phalange, pour prévenir tout contournement, et près de la cavalerie lourde et de l'unité du Roi.
MAKEDONIKOI PELTASTAI : Also called "Pheraspidai", these units were modelled after the royal heavy peltasts, which name was more in a sense of use than equipment : These "peltasts" were elite units, heavily equipped, with bronze large aspis, armor, heavy helmet, often decorated, two throwing spears and a kopis sword. They were practical successors of the old-fashioned Ekdromoi Hoplitai, but acted in the battle line as scouts, and to secure the flanks, or turn one's adversary. Versatile and fast, they were the best attack infantry available, alongside the fearsome agrianians. At the long term, they were suppleted by well-formed native Thracian elites, like Odrysian elite peltasts, that these "Royal Peltasts" were, in fact.
PELTASTES MACEDONIENS : Aussi appelés peltastes royaux, ils étaient l'archétype du peltaste lourd, n'ayant de commun avec les mercenaires thrace du même nom que la tactique. Assez proches des hypaspistes, ils faisaient partie de l'Agema, unité Royale. Leur rôle à l'origine est mal connu, mais ils devaient disposer de la plus grande mobilité et furent sans doute un modèle de troupe plus spécialisée que les hypaspistes, gardes royaux à pieds. Ils ne portyaient pas de cuirasse ou uniquement une très légère en lin, et pour le reste, un équipement de hoplite. Ils ne portaient pas de xyston, et en cela se voyaient qualifier de "peltastes", car dotés de javelots et de leur épée lourde, une machaira ou une kopis plutôt que le xiphos. Leurs casques en revanche étaient très décorés et renseigner sur leur statut. Bien plus lourds et expérimentés que n'importe quel "peltaste", ils nétaient pas thraces mais bien macédoniens de sang. Il est possible que combinés avec les hypaspistes, ils les aient même précédés et favoriser leur percée, à l'instar d'une unité d'assaut. leur mobilité leur permettait aussi de contourner la phalange ennemie et de l'attaquer à revers.
THRAIKOI THUREOPHOROI : This derivative of the heavy Peltastai, rearmed with the xyston, became one of the most successful between the light psiloi and the heavy phalanx. A true multi-tasks infantry, their purpose was to reinforce the weak points of the phalanx where it was necessary, with quick moves and a steady position, beeing able to repel many infantry and cavalry attacks. Probably most of them were protected by a linothorax, but with time, another kind of lighter, levied thureophoroi, protected only by a tunic and wearing boots, began to succeed to this heavy infantry.
THUREOPHORES THRACES : Il exista plusieurs types de thureophores : Les premiers étaient sasn doute de simple peltastes lourds, distingués justement par le port du thureos, d'un casque, de cnémides, d'épée, et essentiellement utilisés comme javeliniers avec une capacité de combat rapproché. Leur rôle déjà fixé en 300 av. jc. évolua en une infanterie plus lourde, dotée pour la forme d'un xyston ou même d'une sarisse. C'est ainsi que nous sont connus les thureophores "modernes", ayant une grande polyvalence et effectifs sur le champ de bataille. Ils renforçaient la phalange grâce à leur nombre et à leur agilité. Plus tard apparurent les thorakites encore plus lourds et plus chers à recruter. Vers 140 av. jc. deux nouveaux types de thureophores avait fait leur apparition, les "levées" et les machairaphoroi, les uns ayant le xyston comme arme principale et les autres la machaira. Ils ne portaient ni armure ni cnémides et étaient encore plus agiles et nombreux (réformes séleucides et "romanisation"). Des corps d'élite s'en distinguaient comme portant la côte de maille.
THRAIKOI THORAKITAI : The chainmail was first used in the west by the Celts and then the Romans, but it is assumed that many eastern nomads used it probably before the Romans themselves adopted it. It is not sure that the greek adopted it from the celtic invaders or the Roman legionaries, it could have been also first used by some Seleucid infantry units. The Thorakitai, another generic term, vague like "thureos bearers", were just called "protected". It is assumed that they appeared when the thureos bearers themselves were divided between light and heavy units. The heavy units were then equipped with chainmails, but also linothorax and scale armors, even perhaps a chainmail over their linothorax. But their multitask character seemed unchanged. Thraikoi Thorakitai are partly conjectural. Once Lysmiachus dead, Thrace was once more independant, and it is dubious than local kings would have raised such units...
THORACITES THRACES : Ces troupes tardives dérivaient des thureophores, mais remplaçaient avantageusement leurs cuirasses composites par une côte de maille ou une armure d'écailles (plus fréquente en Orient). Les thorakites thraces ne sont pas mentionnés, mais auraient pu exister et combattre si les successeurs de Lisymaque avaient conservé son empire intact, étant donné que des thoracites étaient en service aussi bien chez les Antigonides que les Seleucides et même les Ptolémées ou l'armée de Pergame et du Pont. Nombre de thorakitai étaient d'ailleurs des mercenaires bien payés.
HIPPEIS (Cavalry):
THRAIKOI HIPPAKONTISTAI : Cheaper than the prodromoi, which were basically well, if not heavily equipped mounted peltasts, thracian hippakontists would have been local peoples, wealthy enough to afford a horse, and fight with a light equipment. Since the native Thracians were definitely the best ast this kind of warfare, they were probably the main part of recruitments.
HIPPACONTISTES THRACES : Se distinguant des hippacontistes (javeliniers montés) des Macédoniens, ces derniers étaient recrutés parmi la paysannerie thrace. Ils portaient la panoplie des peltastes (bonnet, pelte, bottes en renard) et éventuellement de grandes capes, montaient de petits gevaux de belle allure, nerveux et très rapides. Ils étaient apprécié par leurs tactiques très efficaces, héritées d'un long passé belliqueux. La cavalerie avait un rôle très important dans l'art de la guerre thrace et leur nombre était bien supérieur comparativement à l'infanterie que dans les armées dites "civilisées". Ils avaient cela en commun avec les Gètes, les Scythes sédentaires de l'ouest et du Bosphore. L'arme de près restait la sica ou la dague longue (akinakes).
THRAIKOI HELLENIKOI PRODROMOI : These were greek-born settlers (katoikai) cavalrymen for the most, but fightning in the local fashion, as prodromoi. Yheir equipment was the same as heavy peltasts, including chalcidian helmet, large thureos, light linothorax, machaira and javelins. Fast and skilled, they were not only used as scouts, but able to "catch and kill" other scouts themselves, chasing hippakontistai and various light and medium-sized cavalry units with success, not to mention their hability to finishing off routed units and chasing light infantry, mostly psiloi...
PRODROMOI HELLENIQUES THRACES : Nettement inspirés des originaux thraces, ces prodromoi agissaient comme unités de reconnaissance semi-lourdes, capables de repousser une cavalerie légère et de combattre l'infanterie. Leur recrutement se faisaient parmi les métayers et colons gréco-macédoniens et formaient la partie la plus importante de la cavalerie moyenne, servant pour l'éclairage.
THRAIKOI SARISSPHOROI : These medium cavalrymen were in fact, a successors typical cavalry, modelled after the thracian prodromoi, but more heavily equipped and able to add their weight to the rarer Hetairoi. These were "sarissa bearers", in fact, a kind of cavalry spear shorter than the real infantry sarissa, but also lighter than the usual Xyston. The sarissa, like the infantry model, was also carried dismounted on march. When not using their sarissa, these cavarlymen fought like ordinary prodromoi, with javelins and their heavy machaira saber.
SARISSOPHORES THRACES : Cette cavalerie moyenne était recruté parmi les thraces et les gréco-macédoniens locaux utilisés comme prodromoi. Ils étaient réarmés de sarisses (moins longues que les sarisses de l'infanterie) pour appuyer la cavalerie lourde (hétaires) dont le nombre avait considérablement décru, puisqu'il sagissait au départ de la nobilité Macédonienne. Des chevaux rapides, une cuirasse légère, une sarisse, des javelots et une machaira formaient un ensemble redoutable. Cette cavalerie était typique de celle des successeurs d'Alexandre (Diadoques).
THRAIKOI XYSTOPHOROI : This xyston bearers were also a relatively late cavalry, which were non-noble cavalrymen, added to the Hetairoi to make bigger cavakry units than the original macedonian Alexandrian ones, depleted after hislegendary campaign and nearly 20 years of Diadochoi wars. They were wearing tunics for the rear, less-well equipped units, and linothoraxes or even bronze armors for the front line cavalrymen. The lances were not used to pierce armors and shields but to push forward, with the weight of their horse, to disband enemy units and slashing around with their machaira.
XYSTOPHORES THRACES : Autre cavalerie moyenne très utilisée chez les successeurs, il s'agissait d'un dérivé des anciens "hippeis", cavaliers légers armés de piques. Le xyston, lance longue des hétaires, leur donnait donc la capacité de lanciers auxiliaires qui permettait de compléter les rangs de la cavalerie lourde et de disposer d'une cavalerie de choc imposante, composante essentielle des tactiques combinées Hellenistiques.
THRAIKOI HETAIROI : This classic successors cavalry was composed of noble cavalrymen. Of course, at this time, Thracian Macedonian-born nobility was too short to make enough effective cavalry required, and many auxiliary cavalry were added, like Lonchophoroi, Xystophoroi and Sarissphoroi. They were still also the best cavalry units in the hellenistic world, the most skilled and effective.
HETAIRES THRACES : Formant toujours l'essentiel de la cavalerie lourde, il était composé à l'origine d'unités de nobles macédoniens, cavaliers naturels, et dont l'équipement variait selon le rôle : Dans une seule unité de 256 cavaliers ou "ailes" (ilè), ceux qui formaient la pointe de la formation en triangle étaient dotés de cuirasses de bronze et de cnémides, tandis que ceux qui étaient à l'arrière ou au centre portaient de simples tuniques et des bottes. Le casque en revanche était généralement béotien, martelé d'une seule pièce à chaud, il était esthétique, léger, protégeait bien tout en permettant une bonne vision. Ils ne possédaient pas de paragnathides. L'armée de Lysimaque comptait les jeunes nobles qui l'avaient suivi et lui même étaient escorté par son agema, ou "basilikè ilè de 300 nobles choisi parmi se sproches et "amis" (philoi). Mais l'ensemble ne devait pas être suffisant pour que les tactiques de cavalerie de choc soient effectives, d'ou le recrutement de cavaliers thraces réarmés avec de sarisses, de xystophores et de lonchophores (lanciers).
THRAIKOI AGEMA HETAIROI (Early Bodyguards) : These elite bodyguards were regular hetairoi, but chosen nobles and companions which formed the 300-strong Basilikè Ilè or the Royal squadron, which followed and fought with the king. It was the spearhead of the Hetairoi, and raised the whole heavy cavalry spirit. It is not obvious than, to have better relations with the thracian kingdoms around, some young nobles from the Odrysai, as an example, were trained since young to be part of this unit. On the other side, the Diadochi were less tolerant about integrating strangers in their most precious units, the Hetairoi and Phalanx...
HETAIRES THRACES DE L'AGEMA : Aussi appelés "Basilikè Ilè", cet escadron était fort de 300 hommes, contrairement aux escadrons de cavalerie standard, de 256 cavaliers, reflêtant l'organisation des "lochoi" de l'infanterie. Si tous les hétaires ne portaient pas de cuirasses ou de cnémides, en revanche, l'agema qui était comme le fer de lance du fer de lance, compagnons et gardes personnels du Roi, se voyaient dotés de ce qui se faisait de mieux. Leur rôle était de foncer dans les failles du dispositif adverse, neutraliser le commandement ennemi ou détruire la cavalerie adverse pour éviter toute menace de ce côté, puis se retourner contre l'infanterie ennemie prise aux fers avec la phalange. Tactique classique du "marteau et de l'enclume" qui valut ses lauriers à Alexandre et à ses successeurs immédiats, dont Lysimaque, lui-même un Somatophylax de cette fameuse unité autour d'Alexandre, fils d'Agathocles, cavalier Thessalien au service de Philippe II. C'est dire que la cavalerie de Lysmiaque avait un rôle esentiel et fut certainement le point fort de ses tactiques, faces aux thraces, eux mêmes très fins cavaliers, comme face à Antigone à Issus.
HELLENIKOI SOMATOPHYLAKES (Late bodygards) : These hellenic noblemen were late noble cavalry. As a spearhead, they were heavily equipped, with bronze armor, even graves in cas of close fight, and very long cyston (two handed) lances, as an heavy machaira for any melee combat. They were veterans, using the thracian-style helmets instead of the former boeotian helmet.
SOMATOPHYLAQUES HELLENISTIQUES (Gardes du corps tardifs) : Ces nobles Macédoniens faisaient partie de la garde rapprochée du Roi à une époque tardive. Cela se voit à leur équipement plus lourd et à leur casque qui l'est également, plus rationnel que les anciens modèles béotiens. Leurs armes sont le xyston, sans doute encore plus long du fait de l'influence du kontos asiatique, et la machaira. La mobilité reste leur point fort et les tactiques sont en ce temps, mois inspirées et plus systématiques. Ces cavaliers sont entourés en outre d'une cavalerie lourde très étoffée, dont peut-être des semi-cataphractes Niséens et des lanciers de Cappadoce (si l'empire Thrace s'était maintenu en Asie mineure).
THRACIAN AOR
Thrace was not a country but a whole universe which encompass all the known world between the adriatic in the west, the german peoples north, and the scythian nomads east. Some of them crossed the Hellespon long ago and were now a florishing kingdom in Asia minor, Bythinia. They were spread amongst neighbouring kingdoms, like Caria and Phrygia, and, by the way, they were hundred of thousands, if not billions, as Herodotus said, "the biggest people on the earth after the ethiopians" (the eastern ethiopians were in fact, indians). He said also that if these peoples would have been united, they would have been unstoppable. In fact, this was a mozaic of small tribal kingdoms, while few beeing powerful enough to rule the whole aera, like the Odrysai. This kingdom flourished under the IV century bc, and was able to succesfully ruling a dozen of tribal states, encompassing the south-eastern part of Thrace, from Byzantium to the Macedonians west, just south of the Getics, which were never fully allied. With Moesia, they were the most powerful kingdom of the Balkans, and the Odrysian king known by ambassadors like "king of thrace", although many nations still resisted him in the west, including powerful Illyrian rulers. After Philipp II succeed to defeat and making an alliance with the last Odrysian king, the ancient kingdom was divided into three rivalling entities, and was never again a threat. Another way to submit these turbulent peoples, was to offer large sums of money (the biggest part beeing taken as a tribute in the Thracian gold mines under macedonian supervision), to become mercenaries. When Lysimakos came to power and crowned himself "king of the thracians", he seized the ancient capital to rule his new empire, Seuthopolis, and raised local troops as auxiliaries to complement his mercenaries. Now, thracian infantry and cavalry were by far the biggest part of his army, although the hard corse was still his reliable phalanx and hetairoi cavalry...
THRAIKOI PELTASTAI : This light infantry was universally known as the only, original, "peltastai", a kind of infantry, once raised as mercenary, and which became not only a generic word for this kind of light infantry, but also for a new family of units which were no more thracian, inclusing the late thureophoroi and thorakitai. The Thracian peltast was the backbone of any tribal state. They were peasants, but trained, not for large campaigns and full-scale battles, but for quick and short marchs, ambushes and raiding parties. The Thracian peltast was really lightly armed ad protected. The most important and reciognisable part of his equipment was the Peltè, which naming origin remains obscure, if not related to the "skin". These were, round, oval or distinctive crescent shaped, made in pelt strapped in a light wood frame, and later, a wood shield covered with leather. They had also the distinctive, large Zeira cloak, foxskin boots, cowskin soft cap, and their armament comprised a light akinakes dagger, a short sica (curved blade derived from the peasantry falx), and a bunch of light javelins. As beeing lightely protected, their main task was to harrass his enemy at a distance, preparing the way to a decisive close-combat. As scouts, flanking units, these mercenaries fulfilled a large amount of tasks and like mercenaries they were as scaring as they were useful.
PELTASTES THRACES : Cette infanterie était certainement de loin la plus importante et la plus caractéristique de l'armée de Lysimaque. Il ne s'agissait pas de mercenaires mais bien d'auxiliaires ("pantodapoi"), recrutés parmi les tribus locales, mais en revanche il ne s'agissait pas de paysans enlevés à leurs foyers mais bien de guerriers déjà aguerris, limités seulement par leur équipement léger. En revanche leur tactique était ancienne et éprouvée : Elle se basait sur la surprise, l'embuscade, le raid, et se traduisait par des mouvements d'attaque et de repli rapides, assez proches de ceux de la cavalerie. De ce fait, les peltastes thraces authentiques étaient une excellente infanterie légère pour terrains accidentés, aptes au combat en petites unités mobiles, plus que dans les grandes confrontations sur un terrain dégagé. Leur équipement était assez variable, mais généralement il constistait d'une tunique, d'une grand ecape très épaisse (la Zeira) qui les protégeait du froid, de bottes en renard, d'un bonnet en peau de vache, de chèvre, ou en tissu, et bioen sûr d'une pelte, bouclier léger fait d'osier recouvert de peaux. La plupart de ces peltes étaient en forme de croissant, permettant de "poser" une pique en travers, mais d'autres étaient ronds ou oblongs. Ils étaient aussi parfois recouverts de lins et peints avec des motifs ou des visages stylisés (souvent des yeux) d'après les reconstitutions. Les Thraces avant la domination Hellenitistique portaient des tuniques et capes bariolées de motifs géométriques dont on retrouve encore certaines occurences dans le style folklorique Bulgare. La plupart sont barbus, et leur apparence physique typique des premiers habitants de cette partie de l'Europe, de type méditerranéen et non nordique. Par la suite, plus tardivement, leurs tuniques sont représentées comme noires ou monochromatiques, avec des bandes blanches verticales, ils n'ont plus de cape et le visage glabre, les cheveux courts. Leur armement variait selon leurs habitudes, de l'akinakes (dague longue d'origine Persane), à la Sica, faux dérivée des faux agricoles, à la hache et aux piques légères. Certains étaient armés d'épées grecques, prises de guerres, voir d'épées longues, d'influence scythe ou celtique. Ils procédaient à un véritable barrage de javelots avant de combattre de près.
AGRIANAI : This heavy infantry was modelled after the original thracian Agrian mercenaries recruted by Alexander the Great during his campaign. They were his most fearsome infantry unit. Loyal and disciplined enough to be part of his battleline, they became in time a more specialized and more heavy infantry. They were characterized by their axe as main weapon, which was used by nearly all thracian tribes to complements falxes and daggers, and some heavy javelins as complement. A large cloak, a widely decorated, heavy thracian helmet, a thureos, greaves, made them impressive adversaries, and they became the most efficient siege assaulters Alexander ever had. This was soon their speciality, and remains as such during the successors wars, and after.
AGRIANES : Ces célèbres Thraces étaient surtout au départ des mercenaires peltastes issus d'un peuple Thrace particulier, les Agrianes, au sein de l'armée d'Alexandre. Ils se firent tant remarquer et s'équipèrent si bien qu'à la longue ils devinrent la plus réputée de ses infanteries légères, cerrtains parmi eux devenant même des peltastes d'élite et du temps de ses successeurs, une infanterie d'assaut réputée. Leur arme de prédilection semble avoir été la hache, et dans nombre de siège, les Agrianes étaient les premiers à êtres lancés sur les ramparts, qu'ils nettoyaient avec leurs javelots et leurs haches. Le terme n'était d'ailleurs plus celui du peuple d'origine car leur recrutement était devenu mixte, mélangeant toutes sortes d'auxiliaires thraces choisis pour être armés de la sorte.
THRAIKOI ROPALOPHOROI : Fearsome hammer bearers, these chosen men were quite similar in practice to the Celtic "Batoroi". They were intended to charge the enemy line, and strike to break apart their shieds, in order to open the way to other melee warriors. In fact, they were expendable breakthrough units, a task which require reckless bravery and strenght. Such specialized infantrymen, which would have been equipped by axes also, were common to many Thracian tribes, as it was the most efficient unit against any form of shieldwall or light phalanx.
ROPALOPHORES THRACES : Toutes sortes d'armes furent utilisées par les Thraces, incluant les gourdins et les marteaux de guerre. Utilisés déjà du temps des royaumes Thraces anciens pour briser les boucliers de lignes adverses, quelques individus choisis pour leur force et leur courage étaient équipés de lourds marteaux de guerre pour aller percer les lignes adverses, suivis du reste de l'infanterie.
THRAIKOI GAEDOTOS : Thrace was victim, during the III century bc, of a massive celtic invasion. Although a part of this huge army was expelled by the Macedonians, most of the celts passed through the Thracian territory, ravaging, pillaging and fightning all encountered forces, and eventually seized the village of Tylis, which became their capital in 278 bc. After that, some of these celts goes on until they reach the Hellespontine coast, crossing it and founded a new homeland, Galatia. Thracian Celts of Celts from Tylis were not welcomed, but their relations with the king of Odrysia was harsh. Their raiding parties were successfull but after nearly a century they began more paceful relationships and commercial approaches. Nevertheless, in 213 bc, the city of Tylis was taken back after an epic siege by a thracian army. They were killed or enslaved, some of them beeing spared and enlist in Odrysian army, and they left large amounts of weapons and equipments, including typical embossed celtic shields, longswords, and Gaiso spears. Neighbouring tribes were "celticized" after 60 years of life with this celtic city, and these Gaedotos represent a kind of typical "thraco-celtic" infantry.
GAIDOTOS THRACES : Infanterie thrace armée du Gaiso et d'autres équipements celtiques, il s'agissait en fait de tribus locales ayant tardivement, été influencée par les 60 ans de présence des celtes à Tylis. Ces derniers étaient arrivés en Thrace après avoir pillé les sanctuaires grecs et avoir étés battus et chassés plus à l'est par les Macédoniens. Ils dévastèrent les terres Thraces qu'ils traversèrent et s'installèrent à Tylis, qu'ils prirent après un long siège. Nulle doute que cette cité fut par la suite fortifiée à la manière des Oppida Gaulois. Bien que craints au début par leurs pillages incessants dans le voisinage et parfois utilisés comme mercenaires (par les macédoniens, les Thraces de Lysimaque, le royaume du Bosphore, ou même les riches Odryses), Avec le temps, les Celtes restés en Thrace commençèrent à développer le commerce et de srelations plus amicales s'instaurèrent. Mais alors que les Celtes d'Asie (Les Galates) à la réputation terrible se virent écrasés par Pergame, puis les Romains, ceux de Thrace ne furent reconquis qu'en 213 par un Roi Thrace qui fut sans merci : Les guerriers pris vivants furent massacrés et le reste de la population vendus comme esclaves. Les Thraces avaient cependant pu apprécier l'équipement et les qualités de forgeront des Celtes et cela se reflétait dans l'équipement des tribus voisines.
ROMPHAIORIOI : A classic weapon, the romphaia was first used by some tribes, and with time, by more and more tribe and especially mercenaries. It became the trademark of the thracian warriors, a really impressive and freightening weapon, both used with one and two hands. "Short" romphaias were found, and probably allowed their bearers to a shield and additional weapons with it, enhancing their fightning capacity. Although equipped like most peltasts, they were generally more wealthy, experienced, and need more strenght to use their weapon effectively. Unlike "long" or "two handed" romphaias, short ones were a mix of the Sica and more heavy falxes. Shapes were quite different depending of the people. Nevertheless, this gave them superior valor in close combat...
ROMPHAIORES : Cette infanterie était jugée plus offensive que les peltastes habituels, bien que pourvue d'un équipement léger, mais d'une romphaia pour le combat rapproché. Il y avait deux sortes de faux de guerre à l'époque. L'une était la Sica et ses dérivés, parfois très longs, mais aussi souvent très courbes, et la Romphaia, qui était une arme au très long manche faite pour être tenue à deux mains. La romphaia thrace était une arme très longue et presque droite, ou ayant une courbure réduite. La romphaia, si elle était siffisamment courte et légère, pouvait être maniée à une seule main, ce qui permettait l'usage d'un bouclier et même de tenir des sjavelots. Les capacités en combat rapproché de cette infanterie était donc supérieures, bien que manquant de protection.
THORAKITAI ROMPHAIORIOI : They represented a kind of heavy elite warriors, capable of handling a large romphaia, a bronze armor, helmet, and a bronze-faced shield. All this equipment was fairly heavy and needed special strenght and training. This allowed also these warriors a far greater survivability in combat. They were chosen for their experience first, and probably made the close bodyguard of foot noble warriors, if not beeing nobles themselves. The greeks and macedonian described the thracians as using old-fashioned helmets and cuirasses, no more in use since centuries. It was common to see noble warriors with a 500 bc style cuirass and a corinthian helmet...
ROMPHAIORES THORAKITES : Ces porteurs de romphaia dotés de cuirasses de bronze au style démodé, décrit comme faisant partie de l'éauipement des élites, étaient le plus souvent de jeunes nobles Thraces, des tribus. Ils possédaient des javelots d'appoint, mais leur force résidait dans leurs qualités guerrières et leur excellente protection, incluant cnémides, cuirasse, pteryges, casques thrace intégral, et même thureos couvert de bronze, comme ceux découverts dans une tombe. La structure de ce thureos sans épine dorsale était légère car reposant sur un cadre d'osier, recouvert de lin sur lequel était posé des feuilles de bronze assez fines. Leur casque pouvait être également d'un style démodé dans le monde grec, comme le modèle corinthien, ou bien un casque chalcidien ou attique très décoré, sans parler des modèles dérivés avec couvres-joues en cuir garnis d'écailles portés par les Gètes et inspirés des Scythes.
EPILEKTOI ROMPHAIORIOI : Probably the most fearsome thracian warriors ever, they were a few "champions" in the celtic sense, beeing chosen men of exceptional strenght, endurance and bravery, by their lord. Beeing lightly protected by a leather amor, or not at all, they were equipped by the most impressive cutting blades in Europe : The long Romphaia. So long that it was nearly the size of a man, so straight that it was probably also used as a javelin - with devastating effects -, so powerful that it was able to crush everything, even cutting a fully protected man in half... Elite romphaia bearers were used as a supreme breakthrough infantry. Were other elite troops failed, these ones succeed, with an ustoppable thirst for blood and glory...
ROMPHAIORES D'ELITE : Ces porteurs de romphaia à deux mains, des exemplaires les plus longs retrouvés, étaient choisi pour leur bravoure de même que pour leur renommée. Il s'agissait de "champions" au sens Homérique de héros ou des cavaros Celtes. Les Rois s'attachaient leur service à haut frais et de ce fait ces hommes qui n'étaient pas forcément des nobles acquéraient en plus de leur ronommée une fortune conséquente. Cependant on attendait d'eux de véritables prouesses face à l'ennemi. Avant que les Odryses n'héllénisent leur propre Royaume et n'influencent leurs voisins, la vielle pratique homérique entre deux Royaumes Thraces était souvent de faire se combattre les champions plutôt que les armées. Un Roi s'attachait un champion. On n'ose imaginer une unité entière de ces champions envoyés contre un ennemi quel qu'il soit... La romphaia était en outre une arme suffisamment terrifiante en soi, capable de trancher en deux n'importe quel combattant, armure comprise. C'est en effet une arme qui n'est pas sans rappeler le katana japonais, et dont toute la force réside dans le creux de la lame incurvée. Avec un acier de bonne qualité et surtout forgé par de smains expertes, la romphaia devenait un instrument de mort sans pareil, comme l'apprirent à leurs dépends les légionnaires de Trajan, influençant leur armure comme jamais auparavant.
ILLYRIOI PELTASTAI : These east illyrian tribesmen, fierce and numerous, occasionally enlisted as mercenary peltasts. They were equipped more in an illyrian fashion, giving a wood scutum, a bunch of light javelins, simple edge shaped wood sticks, and a wood mace, cheap armament to use at any time. Their helmet was made of wicker like ancient venetic and nortern italic helmets. It was affordable, light, and could be reinforced by bronze discs.
PELTASTES ILLYRIENS : Dans la zone d'activité des Thraces on trouve également l'Illyrie à l'ouest. Illyriens et Thraces partagent les mêmes racines ethnologiques et une culture très proche, de même que le language. En revanche les Illyriens ont étés plus marqué par l'influence des anciens Celtes de Halstatt. Des mercenaires Illyriens furent employés par les Royaumes Thraces les plus puissants grâce à leurs innombrables mines d'or, qu'il sagisse des Triballes, que des Odryses. Les "peltastes" illyriens typiques n'avaient pas de pelte mais un bopuclier en bois plus proche du scutum gaulois, des javelots non ferrés, et un casque en cuir ou en osier couvert de disques de bronze, également typiques. Pauvres, leur armement se limitait à des gourdins et à des haches légères (du type Halstatt). Tout comme les macédoniens, les Thraces ont pu recruter des mercenaires illyriens en quantité pour leurs campagnes.
ODRYSIOI DORYTAI : Not the largest part of the regular auxiliary, but of the most trusted ones, these light infantrymen wyere peltasts armed with a spear for close-combat. They were well-trained and capable to sustain a scale battle with skills and discipline. Most of them were recruited amongst Odysian peoples, as the Odrysian army was the biggest and better organized of any thracian kingdom. The Odrysians have ever commited themselves in impressive full-scale battles, and were able to recruit large amounts of quality, well-trained fresh troops.
PIQUIERS ODRYSES : Ces peltastes armés de pique étaient plus fréquents chez les odryses, peuple de plaine dont la cavalerie était renommée, que chez d'autres tribus. L'usage d'une pique courte était également ajouté à celui d'une arme de poing et de combat de près, akinakes, sica ou xiphos grec. Armés de javelots, ces peltastes sommairement protégés formaient ainsi une bonne partie des troupes Odryses alliées du Roi de Thrace Lysimaque. Elles étaient disciplinées et pouvaient en outre prendre part à une bataille rangée.
ODRYSAI EPILEKTOI : Heavy infantrymen from the Odrysai were in fact, well-equipped peltasts, some of them equipped with bronze armours. They were highly skilled and brave, equipped with greek swords (lenghtened xiphos) and some javelins. The thureos, often nacked with bronze, was the most current shield, but some aspis would have been also worn by wealthy warriors as well, some crafted by many coastal greek emporions. Like the Scythian nobility, the Odrysian nobles were fond of greek culture and adopted many military equipments from greek craftsmen.
PELTASTES D'ELITE ODRYSES : Cette infanterie semi-lourde, protégée par un bouclier partiellement en bronze, portant des cnémides sur des bottes et un casque thrace ou chalcidien, se voyait armé d'épées grecques comme le xiphos, ou la machaira, et donc en position d'infanterie de combat rapproché. Il ne s'agissait pas de nobles, qui combattaient tous à cheval, mais de l'infanterie lourde odryse. D'autres ont étés armés de piques, mais il semble que jamais les Odryses, dont l'armée reste mal connue, ait disposé de vraies troupes de bataille rangée.
KROBYZI THUREOPHOROI : The Krobyzoi were a thracian tribe from northern Thrace, neighbours of the Getai in the east and ferocious Triballi in the west. They lived in large fertile plains and were a more peaceful and prosperous people, mostly feared for their superb cavalry. Getic cavalry was such a threat that they developed a local light infantry, able to fight with javelins and a spear, the last one being their only defence against cavalry attacks. They wore no armor, some having light pelt caps, others phrygian and thracian helmets. To carry at the same time a large pike and javelins, it was usual to have no shield, or just at least a small one, attached to the right arm. But the thureos was probably the most current one. Like triballi they probably known to use tight formations and shieldwalls against cavalry, just as interlocked mixed units of peltasts.
THUREOPHORES KROBYZES : Les Krobyzes étaient une tribu de taille modeste du nord de la Thrace, au contact avec les Celtes mais aussi les Bastarnes et les Gètes, de même qu'opposés à des raids de la cavalerie scythe venant du nord-est. Leur équipement (pique, javelots, épée, scutum celtique, casque thrace) reflête cette polyvalence tournée d'avantage vers la défense contre une cavalerie Gète redoutable. Leur tactique était sans doute assez proche de celle des Triballes, mêlant peltastes et piquiers.
MOESIOI SICAPHOROI : The Sica was a common term for all short falxes. The Moesian warriors did use the Sica, as manyn illyrian and thracian warriors. It was really a crescent-blade weapon, directly borrowed from the harversting tool, and other more straight, and somewhat longer pole weapon, more military, could have been used as main weapin alongside axes and daggers like the akinakes. They were common to nearly all thracian tribes of the time, fighting with a bunch of javelins as well.
SICAPHORES MESIENS : La Mésie (Moesie) était un peuple installé au nord de la Thrace, et de ulture difficile à cerner, quoique généralement vue comme Thrace de manière prédominante. Etablis au nord de la Dardanie, ils jouxtaient également la Dalmatie et la Pannonie. On sait relativement peu de choses sur ce peuple de plaine influencé aussi bien par les Thraces, les Grecs, que par les Géto-Daces. La sica était l'une des armes les plus utilisée par l'infanterie avec les épées courtes. Ces peltastes moesiens sont donc un exemple typique d'infanterie que l'on pouvait rencontrer sur ce territoire plus connu pour sa cavalerie.
BESSOI PELTASTAI : The Bessoi were a people located around the haemus mons. The Bessi (Ancient Greek, "Βῆσσοι" or "Βέσσοι") were an independent Thracian tribe who lived in a territory ranging from Moesia to Mount Rhodope in southern Thrace, but are often mentioned as dwelling about Haemus, the mountain range that separates Moesia from Thrace and from Mount Rhodope to the northern part of Hebrus. Herodotus described them as a sort of priestly-caste among the Satrae, the Bessi being interpreters of the prophetic utterances given by a priestess in an oracular shrine of Dionysus located on a mountain-top, which is thought to be Perperikon though Herodotus us thought to be exaggerating on the mysterious rites of the Bessi. In Strabo, however, the Bessi are described as the fiercest of the independent Thracian tribes, dwelling on and around the Haemus range, and possessing the greater part of the area around that mountain chain.He calls them brigands among brigands and that they were addicted to plunder.
PELTASTE BESSE : Les Besses étaient un peuple de montagnards établis dans la contrée autour du mont Haemus. Ils sont toujours resté indépendants, malgré les pressions de leurs puissants voisins, les Moesiens, les Daces, les Gètes, Macédoniens, Scordisques, et les incursions Celtes. Ils étaient profondément religieux, pratiquaient, selon Hérodote, d'anciennes croyances sur un sanctuaire de montagne, et était dominé par une caste de prêtres aristocrates. Pline l'ancien prenait moins de gant avec leur caractère religieux et les voyait comme les plus barbares des Thraces, farouchement indépendants, et contrôlant la plus grande partie des montagnes de l'Haemus au mont Rhodope. Ils se livraient au raids de pillages sur les contrées environnantes et il est dit que personne n'arriva à en faire des mercenaires. Dans catw ils sont représentés avec des haches et des javelots.
TRIBALLOI SARISSPHOROI PELTASTAI : (two appearances, two skins, the second one inspired by Angus mc Bride depiction of a triballi spearman). This famous unit was decribed as a peltast, carrying a very long spear, twice long as a xyston, and prbable true ancestor of the sarissa which was used both by contemporary iphikratean hoplites by Athenian general Iphikrates, using peltast to perform such duties, and of course the famous Macedonian phalanx. With thir light procetion, these men would have been easy to butcher by hoplites in a classic phalanx fightning, but this was not of course their tactic : These spearmen were intelocked with many other peltasts, using various hand-to hand weapons, like shorter spears, sica, daggers, shortswords, longswords, axes, and even romphaias. The skirmishing peltasts were protected from enemy cavalry by these long spears used by many of the spearmen, which allowed to crush a massive hetairoi cavalry charge and almost killing Philip II.
PELTASTES SARISSOPHORES TRIBALLES : (deux styles). Les Triballes étaient l'un des peuples thraces majeurs, un Royaume établi à l'ouest, et voisin de nombreux peuples belliqueux, subirent des influences des Gètes, péoniens, Celtes et Illyriens (Autariates). Ils furent également en conflit avec les Besses, et de manière générale, tentèrent de gagner une autorité sur les monts Haemus. Ils défirent en bataille le Roi Odryse Sitalkès, qui fut tué. Ils repoussèrent par la même occasion, dans leurs plaines, de vastes incursions Scythes et continrent les Scordsiques et autres Celtes à l'ouest. Il semble qu'ils furent soumis un temps aux Autariates, vers 420 av.jc. En 376, sous le commandement du Roi Hales, ils soumirent partiellement les Besses des plaines et d'autres peuples, pillant au passage, et arrivèrent à Abdera, après avoir passé les monts Haemus. Une vaste force Athénienne commandée par Chabrias arriva par la mer, marcha rapidement et le força à lever le siège. En 339, Philippe II revenant de sa campagne contre les Scythes vint à passer par les monts Haemus et se vit bloquer le passage par les Triballes, réclamant une large part du butin. Une bataille s'ensuit, qui vit Philippe II grièvement blessé et son armée battue. Il revint cependant plus tard et battit les Triballes à son tour. Ils furent ensuite ssytématquement combattus par Alexandre et chassés jusque sur l'île de Peuce sur le Danube. Les Odryses ayant fait leur soumission, ls Gètes ayant étés écrasés et les Celtes tenus à distance à l'ouest, Alexandre put se lancer dans son expédition en Asie. Les Triballes furent ensuite envahis par les Scordisques et battus, assimilés par la suite aux Celtes, donnant la culture locale "Thraco-Celtique" qui trouva également un écho à Tylis. Les sarissophores triballes sont décrits par deux auteurs qui vantent leur discipline suffisante pour défaire la cavalerie lourde macédonienne ou Odryse. L'usage de longues lances par des peltastes était avéré, de même que le fait de mêler ces derniers à des lanceurs de javelots, permettant une tactique combinée parfaite.
Triballi tactics : The Triballoi were, after the Odrysai, one of the biggest and most influencial people among thracians. They were described as less civilized and poorer than the Hellenized Odrysians, but capable of performing cunning and smart tactics, using the mobility of their lighlty protected peltasts equipped with various weapons in a combined-arms tactic within a single class of infantry. This allowed stunning successes against the Odrysians first, then against the Macedonians. They were eventually subdued by Alexander the great after a long and harrassing campaign and three battles.
KELTOTHRAIKES : The northwestern thracian tribes were invaded and conquered by the Celts after one of the ancient migration wave, beeing Celticized, like the Scordiscae, Serdi, and Triballoi. Nieghbouring influences already endured several centuries, they were highly influenced by the ancient halstatt-style of equipment, and the medium, double-edged, sharp sword blade, still used by the Boians and many othe celtic balkanic warriors, was the most current. Instead of chainmail, too costly, many warriors preferred to have a leather armor, or even a leather jacket under their tunic. Like neighbouring peltasts, they used light javelins as a complement.
SCORDISCI : Another former Thracian tribe which was heavily "celticized", the Scordicae were "thraco-celts", with northern trousers like Getai, cloaks, celtic wargear, but pehaps also specific swords, which could have been sabers instead of straight swords like most of the celts. The influence of the Romphaia was probably the origin of such weapon, which was another experimentation to maximise effect of the strongest, cuttiest part of the blade... Such experimentations were the origin of many sabers including the most efficient in history ever, the Japanese Katana...
SERDI : Many Thracian tribes relied on lightly equipped warriors. Swords were not so current, but sica, knives and daggers, axes and short spears were more common. The most popular dagger no doubt was the Persian Akinakes. It was adopted in Persian service, probably gave in quantities, and then became popular. The Akinakes was a long dagger, approximatively the size of a famous short sword like the Xyphos, but it was more sharpened and lighter. Some vase depictions from 500-400 bc showed thracian warriors with animal pelts on the head. This kind of warm muscid fur was better for cold than for protection... The Serdi was a small kindom of the north-west frontier, neighbouring the Celticized Scordisci and Triballi. Few is known about their fate.
MAEDI PELTASTAI : The Maedi were an ancient tribe inhabiting the southwestern fringe of Thrace. They were powerful enough to be respected and were not submitted by Sitalkes, king of the Odrysai, which preferred an alliance, and used them as a buffer against both the celts and macedonians. Beeing neighbours of Macedon, they frequently raided the kingdom, and were at least one time fought by Philip II, and later by Alexander. They could muster large armies and were allied to their southern neighbour, the Mygdones, fishermen and merchants which inhabiting the Chalcidian peninsula. Their warlike north-eastern neighbours were the Dii and Bessi mountaineers. That's why their country, more flat, was well-protected. Maedi cavalry was also well-seen, with beautiful and fast horses, often white and spotted, slightly bigger than celtic ones. They were famous also to be the tribe of Spartacus. Roughly at the same period (89-84 bc), the Maedi attacked macedon, when the king was away on campaign, looted sanctuaries of Dodona and Delphi, raiding also allied of Mithridates. The Roman consul and general Sulla quickly attacked the lands of the Maedi, and devastated the whole area. They were also famous for their wild Aurochs, the Bolinthos, which was probably one popular war emblem... With their spoils and contacts with the greeks, they probably used more xiphos swords and chalcidian helmets then their north-eastern neighbours. Most of the Chalcidian helmets, apparently non-crested or feathered, were found in this aera and it was since at least 400 bc, the most popular helmet in Thrace.
DARDANIOI EPILEKTOI (elite thraco-illyrian infantry - spearmen-swordsmen): Fundamentally, these were elite infantrymen typical of the illyrian kind, but equipped with thracian/macedonian equipments and helmets, like the heavy and modern thracian helmet, hasltatt-style bronze armors, and large and high quality kopis swords. Others used more celticized equipments as long swords and more rarely some chainmails for those who could afford them (like the dardanian nobles). These excellent infantry were lately recruited, in a purely "would if" scenario, as the Dardanians were long time hostile to the thracians and never really submitted, as the only true thraco-illyrian kingdom; They were fierce opponents for the Illyrians, the Thracians and the macedonians as well...
THYNI PELTASTAI : Another famous Thracian tribe, the Thyni were reputed for their fearsome night attacks and quick raids, as the Macedonians and Odrysians knew soon. This eastern coastal tribe was made also fo black sea fishermen and merchants, and was one of the most hellenized and prosperous kingdom, due to their immediate contact with some greek harbour colonies.
GETAI SICAPHOROI : With no doubt, the Getics (Getai) were a thracian people, but the most famous and powerful one. It was typical of the northern thracians, wearing trousers and warm tunics and cloaks, and making use of Scythian armors and tactics... The Sica was a common term for all short falxes. The Getic Sica was really a crescent-blade weapon, directly came from the harversting tool, and other more straight, and somewhat longer pole weapon, more military, could have been used as main weapin alongside axes and daggers like the akinakes. They were common to nearly all thracian tribes of the time, fighting with a bunch of javelins as well.
GETIKOI HOPLITAI : A very sturdy unit, which could have been part of Lysimachus army if he would have succeeded to conquer the Getai, or made them allies. Recrutable as specific unit in Sarmizegetusa.
PAEONIOI XYSTOPHOROI : A swift but well equipped heavy cavalry, they were recruted in the macedonian army during the alexandrian conquest. Fast, agile and skilled, they were notably more heavy than common prodromoi and the betters equipped were used as a shock cavalry : Instead of some javelins and a machaira, they were given a xyston and their traditional romphaia, a one-manned version which was also devastating in melee than any axe... This unit in catw is a versatile model also equipped with a thracian masked helmet, and a modern thracian helmet, not counting this crested chalcidian version...
THRAIKOI PRODROMOI : The original and famous prodromoi, litteraly "scouts", were the biggest part of the light thracian cavalry. They were in fact mounted peltasts, and were probably able to dismount quickly, although their horsemanship and knowledge of the country, their hability to be at ease on all terrains, well-equipped and versatile, suited nearly all tasks devouted to any light cavalry unit.
ODRYSAI ARISTOI : Odrysian mounted noblemen were an impressive cavalry fighting for their king, with a superior equipment including javelins, spear, and longsword. Some of these cavalrymen were bowmen as well, influenced by the Getai nobility, itself beeing influenced by the Scythians. Bronze armor was more usual with Thracian noblemen than scale armors, although their use was probably generalized after the invasion of sarmatian nomads...
ASIATIC AOR :
Lysimachus empire rose after him and the three other diadochis (Cassander, Ptolemy and Seleucus), renewed their alliance against Antigonus, and in 301 the decisive battle occured at Ipsus, which os not well-known, but where Antigonus was slain and his army anihilated. Lysmachus, whose army, reinforced by Cassander forces, was already in asia minor, and gained the whole western area, including Phrygia, Caria, Bythinia, Lydia, Ionia, even Pontus. This allowed him to recruit valuable troops from asia minor, perhaps even cappadocian heavy cavalrymen as mercenaries. In 285, after having expelled Pyrrhus from Macedonia, he ruled also all western greek world up to Epirus. He lost also the eastern part of his asiatic empire to the profit of Mithridate, who crowned himself king in 281, effectively founding the Pontic kingdom.
PHRYGIOI SAGARISPHOROI (Takabara style infantry) : The Phrygian were long enough under mixed ancient greek and persian influence. Phrygian warriors were known to worn trousers and brightly colored tunics covering the arms, and light cotton or linen armors, often with pteruges. The Takabara, or "taka" bearers, the typical crescent shield of the whole area, common to most infantrymen, were the persian main attack infantry, most of these beeing enlisted mountaineers. Rather than an heavy double-edge axe, phrygian helmet and wide shield, the takabara were more lightely equipped. As Lisumachus dominated the whole area, local infantrymen equipped like takabara were recruited to supply the macedonian style army. They were brave and agile, but lightly protected, and were given a sagaris axe and an akinaked with several javelins, so that they could perform various tasks on the battlefield, mostly flanking tactics, and were useful to break shields walls.
BITHYNIOI PELTASTAI : This light tribesmen infantry was a countryside local levy. They were equipped in a general similar way than their Thracian brothers, most of them beeing descendants of the Maedobithyni, and Thyni peoples which emigrated in Asia Minor in the past. The akinakes or the light sagaris would have been their main weapon alongside the spear.
PHRYGIOI DIPYLOPHOROI : The DIPYLON, or "violin shape shield", was a wicker shield, generally medium-sized, with a central boss and side overture which gave it its shape. These holes were use to thrusting sthe spear while protecting its bearer. It was very ancient, related to Pylos and used by many bronze age warriors throughout the achean empire. It was also adopted by greek settlers in asia minor, was was subsequently also rendered popular in persian army as well, to to its intermediate size between the cumbersome, rectangular spara and the light crescent taka... It was well sized for fast moving spearmen. Phrygian infantray was made of mixed units of axemen, spearmen and archers. Spearmen were the bulk of the infantry, equipped with light armors and their dipylon shield. They could move faster than the static spara, and could be use as an attack infantry, using a sword like the xiphos or an akinaked dagger as secondary weapon.
PERSIKOI AKONTISTAI : A type of current light infantry, equipped with light crescent shield and many javelins.They had light tabar axes and akinakes dagger for close-combat.
PHRYGIOI KARDAKA : With their dypilon-style old fashion aspis (or persian imitation aspis, the "karda"), their trousers and brightly colored tunics, these "persian hoplites" were another kind of heavy infantry seen in this area, before the hellenistic rule. They were less-well protected or trained than original greek hoplites, but still afficient to reinforce the weak part of any phalanx or to make elite garrison units.
PHRYGIOI TOXOTAI : Phrygian archers were amongst the more famous in asia, alongside the unrivalled scythians. They were given a composite bow, various arrowheads for multiple purpose, an akinaked for close-combat athat they avoided, beeing protected by spearmen, brillantly colored clothes and the trademark, the famous phrygian cap. This could have been in linen, allowing a good protection, even superior against missiles than leather caps... The phrygian cap became immensely popular, beeing adopted by the Thracians, Scythians and many other Eeastern-European peoples.
KARIOI PELTASTAI (Carian Warband) : The Carians were another Thracian-origin confederacy of tribes. They were divided and usually took in respect by neighbouring countries. The carians were highly common mercenaries, beeing used by the time of the assyrian rise, long before the persians arrived in asia minor. They were probably lighlty equipped, with javelins and an axe, and also probably with linen soft caps, and in 300 bc, it was more probably a thraco-phrygian helmet. Boots could also have been worn at that time. Fast-moving, hardy and well-trained, they were still in high demand.
PHRYGIOI HIPPEIS : This famous heavy cavalry was a typical product of crossed influences. The Persian culture was predominant, long before and after the death of of Alexander the Great. So that the Phrygian cavalrymen were modelled like their Persian counterparts, but with aslo some specificities. Like most persian cavalrymen, they were armed with javelins and an axe for close-combat. But there were also renown in Persian service for their bravery, agility, flamboyant helmets and bipennes, or double-edged axes, which were also ended with a central pike for thusting. Usual armor was scaled on a linen basis and pteryges.
MISTOPHOROI :
GALATIKOI KELTOPHOROI : This very current galatian mercenary was armed with gaiso throwing spears and a heavy sword. A simple but efficient combination.
KUAROTHOROI : The classic heavy assault infantry, used to break enemy lines. Deadly as hell, unmatched by many units on the battlefield but some elite from the agema. Costly, but well equipped, highly skilled, with a complete dedication to their weaponry and personal glory. Since they were in high demand, their loyalty was always to the side to the biggest sum...
KAPPADOKIOI PEZOI : A sturdy, efficient infantry, derived from the "hillmens" well known from these mountaineous and rude, remote areas, mostly equipped with javelins, axes and daggers.
SKYTHOI HIPPOTOXOTAI : Probably the best mercenary horse-archers in the known world, they were unmatched horsemen, capable to kill with each arrow they fired.
SKYTHOI THORAKITAI HIPPOTOXOTAI : Heavyer horse-archers from Scythia, they were given a better survivability on the battlefield, but were also slower and costiers...
THRAIKOI MISTOPHOROI PELTASTAI : They were of course the most current mercenaries throughout the Lysimachean kingdom...