* HAYASDAN (Arménie) : Petit Royaume bien protégé par les contreforts de montagnes voisines, aussi bien des incursions Parthes et Scythes, que d'un empire séleucide qui à déjà fort à faire avec ses frontières lointaines, ou un empire du Pont bien jeune encore puisque né de l'ancienne satrapie seulement deux ans auparavant. A cette époque, l'arménie était soumise à l'autorité des Orontides, apparentés à l'ancien royaume d'Urartu. Ils n'étaient pas apparentés aux hittites, mais plutôt à une ancienne peuplade thraco-phrygienne qui se serait installé plus à l'est. L'influence grecque était importante et ne fit que se renforcer par la suite.

L'armée arménienne est décrite comme un équilibre entre infanterie et cavalerie, cette dernière étant assez imposante. L'infanterie était composée de piquiers, troupes d'assaut recrutées parmi les montagnards, et archers. La composition des armées perses anciennes s'y retrouvaient naturellement en partie. La cavalerie comprenait des archers et javelinuers montés ainsi qu'une impressionante cavalerie cataphracte.

* BELGAE: Les Robustes et impétueux Belges décrits par César comme "les plus braves des gaulois" sont en fait une population qui à autant à voir avec les celtes qu'avec les germains... Les Belges étaient aussi de bons navigateurs et avaient envahi et colonisé le sud-est de la britannie où ils s'étaient installés durablement.

Les troupes Belges, contrairement aux bretons autochtones et aux germains à l'est, étaient bien équipés, "à la gauloise", avec casques et côtes de mailles, notamment pour les guerriers les plus riches et les nobles. Elle ne diffère que peu d'autres armées gauloises, si ce n'est la proportion importante d'épéistes lourds et une cavalerie absente, remplacées par les chars. Ces derniers avaient une tactique bien particulière, assez différente des chars classiques.

* ILLYRIOI: Faction intérressante et rarement traitée dans RTW, elle avait en effet été soumise assez vite aux Romains, suite à un goût pour la piraterie qui avait provoqué le sénat à une réaction rapide et radicale. L'illyrie en 300 av.jc. est un patchowrk de peuples dont certains sont connectés aux anciennes peuplades italiques comme les vénètes, d'autres plus franchement celtes, en contact avec les Boiens et Pannoniens, d'autres plus grecques, en contact avec l'épire et avec la macédoine. Peuple robuste et farouche, tout comme les thraces, belliqueux, pauvre et porté au brigandage, les Illyriens ont eu des connections assez fortes avec le monde grec, plus sans doute que les Thraces. En faire l'unification serait crééer aux portes même de la grêce, un très puissant royaume...

L'armée illyrienne présentait une mixité intérressante. Bien que désuette, elle alignait des troupes très variées selon les peuples visés. Les Celto-Illyriens du nord-est par exemple, avaient un équipement clairement celtique. La plupart des peuples étant plus au sud, au contact immédiat avec l'épire, étaient décrits come ayant un équipement de type grec archaïque, avec armure en bronze et casque bien spécifique d'un modèle dépassé depuis des siècles. Il y avait des phalanges hoplitiques, mais la plupart des combattants restaient des javeliniers-épéistes. Du fait des montagnes, la cavalerie était réduite et d'essence aristocratique.

* KART'HADAST (Carthage) : Véritable empire en 300 av; jc., elle possédait une quasi-maîtrise navale de l'ouest méditerranéen, et un réseau de comptoirs et prospères colonies commerciales le long de la côte africaine, de Cyrène en Libye aux colonnes d'hercule, ainsi qu'au sud de l'Ibérie. Les villes fondatrices de Syrie, Tyr, Biblos et Sidon, n'étaient plus depuis longtemps les phares de la culture phénicienne. Carthage, avec son fameux port militaire, le plus moderne de son temps, ses trois murailles du côté des terres, était dite invincible. Sa richesse était telle qu'elle pouvait recruter des mercenaires en nombre impressionant.

L'armée Carthaginoise à subi des mutations entre 300 av.jc. et la première guerre Punique. Les troupes d'afrique étaient composées de hoplites-citoyens de carthage, ceux des colonies (liby-puniques), équipés alors de casque en pointe et armures en bronze. Ces forces se complétaient des piquiers libyens et javeliniers libyens et numides. Il y avait aussi un nouyau dur de cavalerie cathaginoise et la cavalerie légère numide. Avec les Barcas, l'influence héllénistique se fit d'avantage sentir, et l'armée d'afrique opta pour la phalange et des équipements plus modernes. Elle vit s'ajouter durant la campagne d'Hannibal, Ibères et celtibères, Gaulois et Italiques.

* GETAI : Les Gètes sont (pour certains historiens) les ancêtres directs des fameux Daces qui donnèrent tant de fil à retordre, quelques 350 ans plus tard, à l'empereur Trajan. Pour d'autres, il s'agissait d'un peuple voisin à l'est des carpates, qui fut envahi et conquis par les daces à l'ouest et les scytho-sarmates à l'est. Le mixage de ces populations allaient donner les Daces que l'on connaît. La société Gète était typique des anciennes civilisations indo-celtiques anciennes. Elle était répartie par castes entre les prêtres (qui combattaient le cas échéant), les nobles (tarabostes), et les paysans (komati). Les derniers allaient tête nue, d'où leur nom "chevelus" tandis que seuls les premiers avaient le droit d'arborer un bonnet, rouge pour les nobles, blanc pour les prêtres. Dispersés dans de petites communautés agricoles, les Gètes comptaient en cas de guerre se réfugier dans les nombreuses citadelles de pierre édifiées dans des endroits bien étudiés. On considère aussi les Gètes comme un peuple Thrace, il était en tout cas de loin l'un des plus puissants, avec des influences aussi bien venant des celtes, des germains, que des scythes tout proches de l'autre côté du Tanaïs.

L'armée comprend une infanterie pléthorique principalement d'assaut et d'embuscades, avec nombre de javeliniers et archers, complété par quelques corps de piquiers lourds combattant en phalange, et une puissante cavalerie noble complétée par de nombreux archers montés.

* PTOLEMAIS: Sans doute l'un des royaumes les plus prospères marmi les diadoques, l'ancienne égypte des pharaons avait bénéficié, après une longue domination Perse, d'un véritable renouveau sous la coupe réglée des Macédoniens. Grâce à sa richesse, sa flotte, et un réseau d'alliances impressionnant, ainsi que des villes y compris en asie mineure et même en thrace, l'empire ptolémaique fondé par Ptolémée fils de Lagos ne connaissait que deux ennemis, les kushites au sud, et les Séleucides à l'est. La syrie et en particulier la riche Coïle-Syrie fut l'objet de combats incessants.

L'armée Ptolémaïque était une mozaique de peuples avec un noyau dur gréco-macédonien dont la plupart étaient des colons, les clérourques. A côté, on faisait appel à des troupes auxiliaires "indigènes", natives égyptiennes, appelées généralement "machimoi" et des descendants de mercenaires installés sur place, qu'il s'agisse de thraces ou même de galates. Enfin de nombreux mercenaires étaient engagés, certains grecs, d'autres galates, nubiens, ethiopiens, syriens...

* AEDUI : Les Eduens étaient l'une des deux grandes confédérations Gauloises, groupant au sud immédiat des Parisii, un certains nombre de peuplades sous l'autorité d'un unique Vergobret. Cette confédération avait pour but de se défendre contre les incursions des Séquanes à l'est et de faire contrepoids aux puissants Arvernes au sud.

L'armée Eduenne était assez classique, de caractère Celtique ancien, avec une infanterie d'assaut pléthorique et une cavalerie lourde aristocratique. Leur équipement passait cependant pour inférieur à celui des Arvernes, qui comptaient les principaux gisements métallifères et les meilleurs forgerons de gaule. Les troupes légères ne portaient pas de casque, encore moins d'amure, et les épées courtes étaient assez courantes. La Scute était bien sûr leur bouclier habituel. Les casques du nord de la gaule avaient un style particulier, ils étaient plus simples, ronds au lieu d'être en pointe, avec de larges couvre-nuques et gardes-joues. Le coolus est un casque léger typique. L'Agen et le Port en sont des variantes renforcées. Les Romains adoptèrent par la suite ces modèles de casques.

* SWEBÖZ: Les Suèves étaient une confédération de tribus du centre de la "germanie" supérieure, sur les rives de la baltique. C'était un terme générique pour désingner de nombreuses tribus de l'intérieur. On entendit guère parler des suèves avant césar, lorsqu'ils participèrent à l'expédition d'arioviste, et encore lorsqu'ils écrasèrent une légion Romaine au premier siècle à Teutoburg sous les ordres d'Arminius.

L'armée Suève est considérable du point de vue numérique, vigoureuse et agressive, mais pauvrement équipée. Seuls quelques nobles possèdent des casques et armures, la plupart importées de gaule ou de l'est, et les guerriers suèves sont connus pour leur coiffure, leur fameux noeud qui les distingue des esclaves. La végétation touffue et l'agriculture réduite de ces contrées font qu'ils sont avant tout une infanterie d'embuscade, non de bataille rangée. Pour la guerre d'embuscade, ils possèdent principalement des javelins et des pieux, des gourdins et autres armes de choc rudimentaires. Les haches et les épées sont plus rares, mais utilisées généralement par les guerriers plus âgés et expérimentés.

* ARCHE BOSPOROS : Le Royaume du Bosphore Cimmérien, implanté dans la péninsule de Crimée, était une contrée prospère, constellée de colonies grecques. Cette prospérité venait des échanges fructueux entre Scythes et Grecs, en particulier Athènes. Ce fut d'ailleurs le premier état "héllénistique", comprenant une population bigarrée parlant la même langue, et une culture d'essence grecque. En 300 av.jc. son souverain était Spartocus III, d'une lignée Thrace. C'est autour de la zone d'influence de ce royaume que se situent la majorité des kurgans (tombes royales scythes) et nombre de Maéotiens et scythes s'étaient sédentarisés. Une nouvelle menace commença toutefois à poindre, celle des Sarmates, et les nomades scythes du nord ne renonçèrent jamais à conquérir le royaume, qui entra en crise vers 150 av.jc, se raprochant du Pont.

L'armée du Bosphore est un mélange de ces influences : Les principales cités comme Panticapaeum, possédait une infanterie lourde de type hoplitique, complété par des piquiers légers et levées rurales, ainsi que de nombreux archers scythes et une puissante cavalerie, également fournie par les scythes sédentarisés, ainsi que des mercenaires des contrées voisines et notamment thraces.

* MAKEDON: En 300 av.jc., la Macédoine était gérée par des proches d'Alexandre, Antipatros et son fils Cassandre. Le royaume restait puissant et se voulait, comme légitime patrie des diadoques, un arbitre au sein des querelles de succession. Pris dans la tourmente des guerres de succession toutefois, le royaume entra en période troublée en 297, étant difficilement maintenu par démétrios I, puis en 277 par son fils, Antigonos II qui fonda une dynastie assez longue et stable, celle des Antigonides. En tant que berceau de la civilisation héllénistique, la Macédoine saura t-elle reprendre les armes pour unifier de nouveau l'ancien empire d'alexandre ?

L'armé Macédonienne est un modèle quasiment "universel" en 300 av.jc; Elle comprend notamment un coeur de phalanges lourdes et des troupes légères auxiliaires, mais aussi encore bon nombre de mercenaires grecs. Bien entendu la cavalerie des hetairoi aristocratique reste le fer de lance des tactiques macédonienne, bien complétée par une cavalrie moyenne et légère souvent recrutée en thrace, les thessaliens étant pratiquement "intégrés" au sein de son armée. Peu de choses ont changé depuis Alexandre.

* ARVERNI : Cette confédération Gauloise est sans doute l'une des plus puissante qui ait jamais existé. Le coeur en était le peuple Arverne "ceux qui vivent près des Aulnes", était aussi l'un des plus riches de Gaule, principalement grâce à l'industrie métallifère locale. Le pays était largement exportateur de casques, armures et épées, et leurs combattants, sans doute les mieux équipés. Leurs états-clients étaient nombreux alentours, allant des Rutènes au sud, aux Carnutes au nord, en passant par les Bituriges, Lemovices, Segusiaves, Cadurques... La confédération fit surtout parler d'elle lors de la guerre des Gaules, prenant la tête de la révolte contre les Romains avec Vercingétorix.

L'armée Arverne était assez comparable à celle de ses voisins, mis à part le fait que ses guerriers professionnels étaient pratiquement tous dotés de casques, et beaucoup d'armures. Ces dernières étaient tout aussi bien en bronze, que les plus modernes côtes de maille. Elles étaient déjà fabriquées en 300 av. jc, ce sont les boiens et autres gaulois transalpins qui les firent connaître aux romains...

* SYRAKUSAI : La fière cité de Sicile fut sans doute l'une des plus puissantes et influentes cité-état grecque de son temps. Elle n'avait ni la brillance culturelle et commerciale d'Athènes ou la vaillance martiale Spartiate, mais une richesse et une puissance militaire et navale qui dépassait largement le cadre de la sicile même. Syracuse passait pour inexpugnable et était fort bien placée au sud-est de la sicile, pour contrôler les routes commerciales entre l'est et l'ouest de la méditerranée. Elle fut dès le VIIIe siècle en butte avec l'empire Etrusque, puis avec Carthage pour la domination de l'ouest méditerranéen, et dans ce jeu Rome ne pesait pas lourd. L'implication Syracusaine dans le sac de Rome en 390 suite à la défaite de l'Allia est très probable. En 300 avant jc. elle était gouvernée par Agathoclès, tyran et chef de guerre impressionant.

L'armée Syracusaine est assimilable à une armée grecque classique, composée de hoplites, et complétée par des "psiloi" de plus basse extraction. Mais le gros de ses forces est fourni par les mercenaires, qu'ils viennent de Corse ou de Sardaigne, comme les fameux archers locaux, les frondeurs des baléares, les javeliniers Siciliens, et surtout les Italiens du sud, Osques, Bruttiens, Campaniens. A l'instar de Carthage qui fut sa grande rivale, elle était capable de combattre en afrique même, comme du temps d'Agathoclès.

* PONTOS: Le Royaume du pont fut fondé en 302 avant jc. par Mithridate, qui avait servi aux côté d'Antigone le borgne. Le royaume se basait sur l'ancien territoire contrôlé par la satrapie de Kios en Mysie. Ce fut le seul reste de l'ancien empire perse à survivre aux côté des diadoques jusqu'en 64 av.jc. Le Pont fut dirigé par les Mithridatides, et connut une certaine prospérité notamment grâce au commerce avec le mer noire et au contrôle de certaines routes commerciales anciennes vers l'Orient. Après la chute de Lysimaque de Thrace, elle avait les atouts pour s'imposer dans toute l'asie mineure.

L'armée du Pont est un savant mélange de troupes héritées de l'ancien empire perses, comme des montagnards ustilisés comme les anciens Takabara, des piquiers levés en masse, et des archers, mais y ajoutait une phalange macédonienne et une cavalerie lourde, notamment les cataphractes de cappadoce, les plus redoutabes d'asie mineure. Avec le temps, son armée s'hellenisa encore plus et son rayonnement ne fit que croître, jusqu'à se voit défenseur du monde hellenistique face à Rome.

* EPEIROS: L'épire était une région montagneuse au nord-est de la grêce et peuplée de grecs ruraux (comme les macédoniens, considérés comme des "semi-barbares" ). Il n'y eut durant longtemps pas de véritable unité politique faute de grande cité avant les Molosses, de la dynastie des Eacides, parente d'Alexandre le grand par olympias. En 313, le père de Pyrrhus, Aeacides d'Epire, fut rappelé au trône et perdit la vie en combatant Cassandre de Macédoine. Le pays redevint une coalition de tribus, dirigé par un Molosse, Pyrhhus, de 306 à 302, puis de nouveau à partir de 297 où il refonda le royaume d'Epire. Il réorganisa l'armée sur le modèle hellenistique. La suite est bien connue.

En 300 av.jc. l'armée Epirote était peu convaincante, formée de hoplites et de peltastes qui servirent longtemps à l'extérieur comme mercenaires. Réorganisée par Pyrrhus elle était en revanche un outil de première frappe, ce qui se faisait de mieux en matière d'armée hellenistique, avec des phalanges, une cavalerie lourde, et des éléphants ajoutés pour son expédition en italie...

* SKYTHIA: Célèbre et ancienne peuplade nomade de l'est, les scythes avaient une réputation de barbarie dépassant même celle des thraces... Ils étaient connus et appraciés par les grecs comme mercenaires, archers à pieds ou montés, tout comme les Perses. Dans le passé vers 600 av.jc; ils avaient lancé un raid massif, qui des rives de la mer noire, allait les mener jusqu'en égypte... Ce peuple d'origine iranienne, célèbre pour l'excellence de ses cavaliers, était le maître de la steppe, au nord de la mer noire et entre la mer noire et la caspienne, une confédération de tribus longtemps invaincue. En 300 av.jc;, elle avait cependant à faire face à une nouvelle menace venue de la caspienne, les Sarmates.

L'armée Scythe fait évidemment appel à ses archers montés comme première force de frappe. Les nobles montés sont souvent très bien protégés, et l'usage de casques et armures grecques avec des écailles est typique. Avec le temps, les scythes avaient commencé à se sédentariser sur les bords du Tanais comme de la mer noire, ou à venir vivre au Bosphore. Une infanterie Scythe conséquente s'est donc développée.

* ARCHE SELEUKIA : C'est aux mains de son fondateur, Séleucos Ier, compagnon d'Alexandre, que l'empire qui porte son nom connut sa plus vaste extension, allant jusqu'en anatolie, et en syrie. Ses successeurs ne pourront empêcher cet empire de se lézarder, si ce n'est Antiochos III megas. Bien que possédant la mainmise sur certaines routes commerciales profitables, cet empire était un géant aux pieds d'argile, jamais à même d'empêcher la scission de ses satrapies lointaines face aux pressions de leurs voisins, notamment les Parthes.

L'armée Séleucide est un mélange de troupes classiques de type macédonien auxquelles viennent se rapporter des troupes mercenaires, auxiliaires, et des éléphants puissants. Des Galates ou des Scythes, des troupes "perses" ont ainsi pu en faire partie lors des campagnes menées contre les Souverains Ptolémaiques, notament pour le contrôle de la Syrie. La "phalange perse" dont rêvait Alexandre n'a jamais été réalisée, sinon levée et entraînée ponctuellement en période de guerre. Comme les autres Diadoques, les Séleucides n'avaient confiance qu'en leurs colons gréco-macédoniens.

* BOII: Pour la première fois présenté par un mod sur une telle carte, les Boiens étaient un peuple celte, d'origine ancienne, probablement descendants de la première invasion celte du centre de l'Europe. Ils passèrent les Alpes et s'installèrent dans la plaine du Pô, refoulant les Etrusques qui ne furent jamais à même de les repousser. Les Boiens, si on s'en tient à leur seul nom, s'étendaient sur un vaste territoire, depuis le sud de la germanie (bavière), en pannonie (hongrie, moravie, slovaquie), et la gaule transalpine et cisalpine. Elle fut une menace constante pour les Romains, les gaulois eux-mêmes, mais aussi les Illyriens, les macédoniens.

L'armée Boienne est pléthorique s'il on s'en tient à son extension géographique, mais d'essence celte pour l'essentiel, avec d'intérressantes mutations et adoptions de contrées voisines. La "phalange alpine" en est une, adoptée des Etrusques. Les hacheurs étaient également nombreux, et la manière de combattre pouvait différer du nord au sud.

* CELTIBERI : Les Celtibères étaient des descendants des envahisseurs celtes qui passèrent les pyrrhénées vers 400 avant jc., apportant avec eux la culture de halstatt, bien qu'avec le temps, ils adoptèrent la culture ibérique, d'où leur évolution spécifique. Il s'agissait de tribus pastoralistes protégés par une élite aristocratique et guerrière qui vint s'établir dans le centre de l'ibérie et lentement subjuguer l'ouest, refoulant les ibères autochtones au sud comme à l'est. Ils firent naturellement beaucoup parler d'eux avec la campagne d'Hannibal qui en fit ses principaux mercenaires d'infanterie, ses plus fiables et vaillantes troupes.

L'armée Celtibère est bien sûr celtique d'origine, mais vu l'immense territoire régi des adoptions de ses voisins étaient courante. Dans catw, pratiquement tout le panel de types d'infanterie et de cavalerie d'ibérie seront disponibles en sus des celtibères.

* S.P.Q.R: Les Romains ne se présentent plus. En 300 av.jc. leur situation était bien meilleure que par le passé. 90 ans s'étaient écoulé depuis le sac de Rome par des gaulois. Mais l'italie était loins d'être soumise. Au nord les Etrusques survivaient encore à l'assimilation aux Boiens. Au sud, les Samnites et les Osques restaient de vaillants et redoutables adversaires. Plus encore au sud, les colonies grecques pouvaient lever une armée puissante, ou faire appel à leur voisin (comme Pyrhhus).

L'armée Romaine à connu une lente et profonde évolution pragmatique et remarquable qui l'ont amené, presque naturellement, à dominer le monde antique. L'armée réformée sous camille possédait déjà le triplex acies, et succédait à la vieille phalange hoplitique etrusque. Sous les successeurs, pendant la première guerre punique, ce "triplex acies" à vocation défensive s'était simplifié pour la souplesse, équipement comme tactiques étant revues profondément par Scipion en ibérie. Enfin sous Marius, elle s'uniformisa et connut sa plus profonde mutation.

* THRAIKE: Le royaume de Thrace n'est pas souvent évoqué dans les mods de TW, en tout cas précisément sur le plan historique. Or en 305 avant jc, il était dirigé par un brillant officier, Lisymaque, ancien somatophylax d'alexandre. C'était même un empire qui s'étendait aussi bien en thrace qu'en asie mineure, en 282, il régna sur la macédoine même. De ce fait, il était difficile à maintenir et à sa mort, en 282, l'empire fut disloqué entre ses rivaux, la thrace revenant un temps à Ptolémée II, puis Philippe V. Les rois locaux de thrace restaient relativement indépendants, notamment les Odryses. Le but est donc dans catw, de conserver cet empire entre europe et asie...

L'armée Thrace sous Lysimaque ne comprend pas seulement un noyau dur macédonien (phalanges et cavalerie lourde) mais aussi des troupes plus auxiliaires issues directement des royaumes locaux de thrace soumis à sa tutelle, comme les Odyses, mais aussi durant un temps, d'asie mineure. Une variété qui en faisait la richesse malgré la loyauté douteuse de certaines de ces troupes, compensées par le mercenariat.

* ELEUTHEROI: Les peuples indépendants de la terre. Une mozaique bigarrée s'étendant à l'est depuis les hiberniens (anciens irlandais) aux garamantes au Sahara, en passant par les Sarmates à l'est aux Indo-Scyhes, Parthes, au sud et sud-est Arabes, Méroïtes, numides, Nubiens, et Sabéens, aux nord celtes et peuplades germaniques indépendantes d'europe, et aux italiques, notamment les samnites... Cette faction n'est en principe pas jouable, mais comme adversaire, elle est plus que redoutable et ses nombreuses "micro-factions" bien pourvues en troupes et agressives, sauront calmer les ardeurs conquérantes des plus volontaires...