C'était il y a 2310 ans...

Le Royaume du Bosphore fut établi sur la base des comptoirs commerciaux Grecs installés dès le VIe siècle av.jc. le long des côtes occidentales de la mer noire, et en particulier de la péninsule de Crimée. Entre Thrace et Scythie, ce Royaume fut aussi le premier état "hellenistique" du fait de sa nature grecque et de ses populations locales et mélangées. La force du Royaume résidait dans sa prospérité commerciale : En effet, elle bâtit sa fortune d'abord avec le contrôle du commerce entre l'est et l'ouest, le nord et le sud de la mer noire, Chernonèse devenant l'équivalent local de Carthage ou de Syracuse. Ses relations commerciales avec la Perse furent bonnes, et après le chaos issu de la désintégration de l'empire, un certain flottement se ressentit au niveau de la famille régnante locale, les Spartocides Thraces, établis depuis 438 av.jc., mais qui maintinrent leur autorité jusqu'en 110 av. jc. Le Royaume passa de facto dans l'orbite du Pont, puis des Romains.

Le Royaume fit sa fortune grâce à l'export de céréales (la terre fertile et ensoleillée de la région donnait de vastes terres à blé), de poissons séchés et surtout d'esclaves. Ces derniers étaient aussi bien Thraces qu'issus des vastes steppes de Scythie et plus à l'est encore. Les Scythes étaient d'ailleurs réputés excellents "chasseurs de tête". Ce sont les rapports entre la Noblesse Scythe et les artisans locaux qui donnèrent sans doute la joaillerie la plus fine et remarquable de son temps. Tous ces trésors en or massif finement sculptés, retrouvés dans les nombreux Kurgans, tombes de nobles, dans l'actuelle Ukraine, sont actuellement au musée de l'hemitage à Moscou et dans des collections privées. Citons entre autre de fameux peigne de Solokha, qui en plus d'être une oeuvre d'art d'une qualité rare même aux critères actuels, nous renseigne bien mieux que quoique ce soit d'autre sur l'équipement des guerriers Scythes à cette époque, par la précision de sa gravure.

Le Royaume du bosphore contribua fortement à sédentariser les nomades Scythes. Ces derniers, ancient peuple Iranien, régnaient en maîtres sur la steppe occidentale et au-delà de la mer d'Aral. La majorité des kurgans retrouvés, rares signes avec les pierres à cerf, accréditent une installation concentrée dans cette région côtière. Cela n'alla pas sans combattre les peuplades belliqueuses venues du nord-est, lorgnant vers les précieuses ressources et la richesse de ces contrées. Satyrus, tyran devenu Roi, eut ainsi à livrer bataille contre les Thatéens, alliés devenus rebelles, avec des forces de cavalerie égalant celles de l'infanterie. En 300 av.jc., la puissance militaire du royaume s'appuyait sur la vigueur guerrière de ces scythes et un noyau dur d'infanterie grecque soutenue par des mercenaires Thraces. Une combinaison qui aurait pu être décisive sur bien des champs de bataille si les Rois Spartocides en avaient eu l'ambition. Est-ce que Spartocus III saurait rallier à lui les seigneurs de guerre Scythes, résister au Pont au sud, aux Thraces à l'ouest et surtout aux appétits des féroces Sarmates venus de l'est ?...

L'armée du Bosphore était un savant mélange de troupes grecques classiques, d'influences Thraces et Scythes. Cette armée à la différence d'autres armées grecques classiques, comptait à peu près autant de cavalerie que d'infanterie. On ne trouve l'équivalent de cela qu'en Arménie à l'époque. Cette cavalerie est bien sûr constituée de Scythes sédentarisés et de mercenaires et auxiliaires, attirés par les gages importants donnés par le Royaume. D'autres s'installaient pour exploiter la terre, recevant un terrain de l'état en échange de leur service militaire, un système qui fit florès sous les Séleucides et Lagides. Des "colons" thraces ("thraike katoikoi"), en réalité des mercenaires recevant également des terres, étaient nombreux également à s'engager dans l'infanterie. C'est ce caractère unique qui lui doit sa place dans catw...

Un exemple d'engagement : La bataille du fleuve Thatys (310-309 av.jc):

A l'origine il s'agissait de la succession du vieux Roi Paerisaldes. Son trône alla au fils aîné, Satyrus, mais le cadet, Eumeles, contesta ce choix, et décida de quitter la capitale, panticapaeum, pour rejoindre les Scythes Thatéens vivant le long du fleuve Kuban, au pied du caucase. Ces derniers soumis à l'autorité du Royaume du Bosphore, virent l'opportunité de reprendre leur indépendance. Ils rassemblèrent une armée de 20 000 fantassins et 20 000 cavaliers, menés par leur Roi, Aripharnes. Satyrus, de son côté, avait tenté de capturer son frère et possédait une armée de 40 000 fantassins dont une moitié de grecs et l'autre de Thraces (colons et mercenaires), et 30 000 scythes, dont 20 000 fantassins et 10 000 cavaliers, la fine fleure de l'aristocratie Scythe locale. Mais l'armée de Satyrus fut au final de 34 000 hommes, dont 10 000 cavaliers, et Eumeles 42 000 dont 20 000 cavaliers. Lorsque ses éclairurs furent en vue de l'armée Thatéenne, rangée pour la bataille derrière le fleuve, il le traversa et fit mettre ses chariots et son train de bagages en arrière formant un camp fortifié, puis se rangea en bataille. Dans ce genre d'armée, la cavalerie lourde était en général au centre. Ainsi Satyrus et Aripharnes se faisaient face, tandis qu'Eumeles, commandant un corps de cavalerie et d'infanterie Thatéenne à l'aile droite, se trouvait opposé aux Grecs et Thraces. A l'aile gauche on trouvait l'infanterie Thatéenne, opposée à un corps mixte de cavalerie et d'infanterie Scythe. Rapidement, la cavalerie lourde de Satyrus repousse celle d'Arpharnes au centre, tandis qu'il avait donné l'ordre à son infanterie de reculer sagement devant la pression d'Eumeles. Ainsi, une fois le centre sécurisé, il fit pivoter toute la cavalerie lourde vers le flanc droit, prenant à revers l'aile droite d'Eumeles retenue par l'infanterie Greco-Thrace. Ce fut un déroute spectaculaire. Le flanc gauche avait tenu bon des deux côtés, mais les Thatéens voyant leurs camarades défaits se replièrent. (Diodore de Sicile).

ARCHE BOSPOROS

This was 2310 years ago...

(from wikipedia) The Bosporan Kingdom or the Kingdom of the Cimmerian Bosporus was an ancient state, located in eastern Crimea and the Taman Peninsula on the shores of the Cimmerian Bosporus (see Strait of Kerch). It is interesting as the first truly 'Hellenistic' state - in the sense of one in which a mixed population adopted the Greek language and civilization. The prosperity of the Bosporan Kingdom was based on the export of wheat, fish and slaves, and this commerce supported a class whose showy wealth over the centuries is still being dug out, often illegally, from numerous burial barrows or kurgans. The once thriving cities of the Bosporus have left extensive architectural and sculptural remains, while the kurgans continue to yield spectacular Greco-Sarmatian objects, the best examples of which are now preserved in the Hermitage in St. Petersburg. These include gold work, vases imported from Athens, coarse terracottas, textile fragments and specimens of carpentry and marquetry.

The whole district was dotted with Greek cities: on the west side, Panticapaeum (Kerch), the chief of all, often itself called Bosporus, Nymphaeum and Myrmekion; on the east Phanagoria (the second capital), Cepoi, Germonassa, Portus Sindicus, Gorgippia. These Greek colonies were mostly settled by Milesians, Panticapaeum in the 7th or early in the 6th century BC, but Phanagoria (c. 540 BC) was a colony of Teos, and Nymphaeum had some connection with Athens — at least it appears to have been a member of the Delian League. According to Diodorus Siculus (xii. 31) the locality was governed from 480 BC to 438 BC by a line called the Archaeanactidae, probably a ruling family, who gave place to a tyrant Spartocus (438 BC - 431 BC), apparently a Thracian. He founded a dynasty which seems to have endured until c. 110 BC. The Spartocids have left many inscriptions which indicate that the earlier members of the house ruled as archons of the Greek cities and kings of various native tribes, notably the Sindi of the island district and other branches of the Maeotae. Unfortunately, the texts, inscriptions and coins do not supply sufficient material for a complete list of these monarchs. Satyrus (431 BC - 387 BC), the successor of Spartocus, established his rule over the whole district, adding Nymphaeum to his dominions and laying siege to Theodosia, which was a serious commercial rival because of its ice-free port and proximity to the grain fields of eastern Crimea. It was reserved for his son Leucon (387 BC - 347 BC) to take this city. He was succeeded by his two sons conjointly, Spartocus II, and Paerisades; the former died in 342 and his brother reigned alone until 310. Then followed a civil war in which Eumelus (310 BC - 283 BC) was successful.

His successor was Spartocus III (303 BC - 283 BC) and after him Paerisades II. Succeeding princes repeated the family names, but we cannot assign them any certain order. We know only that the last of them, Paerisades V, unable to make headway against the power of the natives, in 108 BC called in the help of Diophantus, general of Mithridates the Great of Pontus, promising to hand over his kingdom to that prince. He was slain by a Scythian named Saumacus who led a rebellion against him. The house of Spartocus was well known as a line of enlightened and wise princes; although Greek opinion could not deny that they were, strictly speaking, tyrants, they are always described as dynasts. They maintained close relations with Athens, their best customers for the Bosporan grain export, of which Leucon I set the staple at Theodosia, where the Attic ships were allowed special privileges. The Attic orators make numerous references to this. In return the Athenians granted him Athenian citizenship and set up decrees in honour of him and his sons.

Mithridates entrusted the Bosporus Cimmerius to his son Machares, who, however, deserted to the Romans. But even when driven out of his own kingdom by Pompey, Mithridates was strong enough to regain the Cimmerian Bosporus, and Machares slew himself. Subsequently the Bosporans again rose in revolt under Pharnaces, another of the old king's sons. After the death of Mithridates (63 BC), this Pharnaces (63 BC - 47 BC) made his submission to Pompey, then tried to regain his dominion during the civil war, but was defeated by Caesar at Zela and later killed by a former governor of his. A pretender, Asander married his daughter Dynamis, and in spite of Roman nominees ruled as archon, and later as king, until 17 BC. After his death, Dynamis was compelled to marry a Roman usurper called Scribonius, but the Romans under Agrippa interfered and set Polemon I of Pontus (16 BC - 8 BC) in his place. Dynamis died in 14 BC and Polemon ruled until 8 BC. After Polemon's death, Tiberius Julius Aspurgus, son of Dynamis and Asander, succeeded Polemon.

BOSPORAN ARMY

PANTODAPOI : The common local peasant levy of the Crimean peninsula. They were raised amongst local sedentarized scythians, and thracian and greek colonists. Although not trained or even slightly, they were given cheap armament and equipment, a short spear and a wicker light thureos. This combination made them useful as a defensive militia, more based on their sheer number that any skills in battle. Against hostile scythian horse raiders, their spears were always a threat.

PANTODAPOI : Ces auxiliaires et levées locales légèrent étaient issues de la paysannerie, et mal équipée en général, quoique au Bosphore elle ait disposé des équipements des ateliers royaux biens pourvus. Avec un léger thureos de cuir et osier, et une courte pique, peu d'entraînement ou d'expérience du combat, ces recrues restaient exceptionelles et pouvaient grossir les rangs de l'infanterie, mais sans qu'on puisse en attendre des prodiges.

BOSPOROS DORYPHOROI : This kind of light infantry was raised as a basic infantry force. The bosporan spearmen are best known from the imperial era, but soon, an auxiliary light infantry could have been raised amongst local scythians which were enlisted for a prolongated military service. They received wages and were trained enough for basic tactics. Their own weapon was the spear, and they probably had the akinakes dagger as seconday melee weapon. They were skilled enough to fight any infantry or cavalry, but without a strong support, they could have been routed also. They were given no protection but perhaps a light leather jacker, and some probably still wore the traditonal scythian cap, in soft or thick linen.

BOSPOROS DORYPHOROI : Les piquiers du Bosphore seront bien plus connus durant l'époque impérile, où ils formaient des auxiliaires appréciés. Du temps des dynasties Thraces (en 300 av.jc.), cette infanterie légère se recrutait principalement chez les scythes sédentarisés du territoire du Bosphore. Ces derniers étaient désargentés et s'engageaient pour une solde. Ils ne disposaient que d'une lance et d'un akinakes comme arme de poing, d'une armure légère de cuir portée sur leur tunique, et d'un bon entraînement. Disciplinés et fiables, ils pouvaient arrêter une charge de cavalerie et d'infanterie mais leur puissance offensive restait limitée, aussi servaient-ils surtout à renforcer les ailes.

PANTODAPOI HOPLITAI : Standard low-class citizen greek hoplite. They would have perhaps not any armor. A common affordable helmet, a short sword like the xyphos, the xyston, and a wooden aspis were their equipment. Their training was their best ally, and discipline to compensate their lack of skills.

PANTODAPOI HOPLITAI : recrutés parmi kes citoyens grecs modestes des grandes villes du Bosphore, ces hoplites disposaient du strict minimum pour combattre en phalange : Un casque, un aspis et éventuellement un xyphos pour les plus chanceux. Leur arme principale était bien sûr le xyston. Entraîneux, volontaires et courageux, ils tenaient très bien la ligne et opposaient une défense efficace.

HOPLITAI : They form the bulk of the citizen army, throughout the crimean peninsula. As their cities were wealthy, they had the best equipments, with perhaps some extra decorations in the scythian taste. Scythian hoplites were, in fact, an unknown concept at that point, even those who lived like citizens. They would have linen and leather armors and probably more scale armors than western greeks.

HOPLITAI : Rellement le fer de lance de toute armée citoyenne, les Hoplites du Bosphore Cimmerien étaient peut-être un peu mieux pourvus que leurs homologues des cités grecques du fait de l'opulence de leurs cités. De plus, sans doute par l'inspiration des amures Scythes fabriquées par les mêmes artisans, celles-ci devaient être abondemment pourvues d'écailles. Les armures de lin ou de cuir ou composites garnies d'écailles n'étaient pas une spécialité propre aux Hellenes de Crimée : Dès que les premiers linothorax sont apparus au Ve siècle, ce type de protection était déjà très courant chez les Hoplites des cités Grecques de métropole. Le linothorax du Bosphore était seulement sans doute un peu plus garni, et plus systematiquement, que celles de la Grêce même. La production d'armures devait être particulièrement développée du fait de la demande croissante des Scythes, sédentaires et de l'extérieur, et ce depuis le VIe siècle av. jc.

EPILEKTOI HOPLITAI : Like in most greek cities, the wealthiest citizens and notables fought with a better equipment, had the best training, probably their own craftsmen, and servants. If they could not fight for the kingdom, however they can do it for their own interests, as the goal of many invaders were rich spoils around, that no eastern prince could have ever dreamed of. Cities of Crimea crumbled litteraly under the gold from all asiatic countries pillaged by the scythians, from the slave trade, and all other goods which travelled the black sea from west to east and reverse. The best greek craftsmen of the whole greek world lived there, and the most delighted jewelry could be find also, which made the finest hours of the scythian "new richs", which found more lucrative to dwell around...

EPILEKTOI HOPLITAI : Les citoyens grecs les plus aisés combattaient également pour partie en phalange, le reste, plus proche de l'entourage du Roi , devait se voir admettre au sein de la cavalerie, nécéssairement aristocratique. Ces hoplites se distinguaient de leurs homologues de la Grèce métropolitaine par l'usage de linothorax composites très complexes et garbis d'écailles, offrant une protection plus souple et moderne que les armures de bronze. Cnémides et boucliers affichaient un luxe et une ostentation peut-être supérieure, du fait de l'influence sur les artisans locaux de la "bourgeoisie" d'affaire Scytho-hellenique, très portée sur l'ostentation artistique.

AKONTISTAI : These peasant javelineers were not well equipped but useful in battle, most of them beeing thracian settlers, fightning with their own tactic and tradition. Local javelinmen were mostly farmers, and were badly equipped and with few training. They goes with quick-made shields and crude wood javelins, although they could have received tipped javelins from the Royal arsenal in case of general levy. The Thracians are naturally efficient in this case. Northern Akontistai were probably also wearing trousers, boots, and soft caps.

ACONTISTES : Ces jeunes recrues sont recrutées sur la base des "psiloi" habituels de toute armée Grecque. Il sont issus de la paysannerie de Crimée, venant des grands domaines à blé, et sont pour beaucoup des thraces immigrés et Scythes sédentarisés. Les un comme les autres sont d'excellents javeliniers et suffisamment courageux pour se risquer en première ligne. Leur seule arme de poing est l'Akinakes.

TOXOTAI : Greek and greco-scythian (scythian inhabitants of crimea) were skilled as archers, raised in the local peasantry. They were not however at the level of nomadic scythians archers, quite more efficient.

TOXOTES : Recrutés également dans la paysannerie locale, ces grecs et thraces forment d'efficaces archers, surtout en étant équipés le cas échéant des arcs composites locaux.

BOSPOROS THUEROPHERONTES : A true elite within greco-scythian archers, these late units were a mix between the thureophoroi and scythian archers. They were given a thrusting spear, a short hoplite sword, and the composite bow, and a first class equipment. They were professional warriors, trained to fight with the same skills as archers, hoplites (handling their xyston over head) and closer with their sword. They could protect themselves against all threat and needs almost no support; but these infantrymen were not cheap to recruit, and probably available in limited numbers in time.

BOSPOROS THUEROPHERONTES : Les archers délite Greco-Scythes du Bosphore étaient globalement des thureophores rééquipés d'arcs à la place de leurs javelots. Pour assurer leur défense rapprochée, ils pouvaient combattre au xyston, comme les thureophores standard, et à l'épée au contact. Très entraînés, constitués de la fine fleur des combattants d'élite Greco-Scythes, ces guerriers pouvaient tenir la ligne contre tout adversaire pratiquement sans protection ni soutien, ce qui était un avantage considérable. Ils n'étaient pas une invention partie de rien, mais furent sans doute inspirés par certaines unités d'élite de l'infanterie orientale (notamment comme les immortels perses, piquiers et archers). Le Royaume du Pont ne tarda pas à adopter cette unité à son tour.

PELTASTAI (#1 early and #2 late alternative models): These greek-born heavy peltasts used the thureos, greaves, and armor, probably also composite linen and scale armors in the greek-scythian style. Thracian settlers which were given citizenship were probably the biggest part of these. Attic and Chalcidian helmets were the majority.

PELTASTAI : Les Peltastes étaient une infanterie d'origine Thrace, mais rapidement connue comme type de mercenaire emblématique, porteur d'un thureos. l'apparence des premiers peltastes devait être minimaliste : Une tunique, un thureos, des javelots et une dague, un casque léger ou de type chalcido-attique. Les cnémides étaient le plus souvent, quand elles étaient portées, en cuir. Mais vers 300 av.jc., la "professionalisation" de ces mercenaires et leur intégration en tant qu'unité de ligne régulière vu leur équopement s'améliorer nettement. Des armures de cuir, linothorax, et cnémides en bronze, ainsi que l'épée au côté amélioraient leur survivabiilité en bataille. Ils calquèrent rapidement leur équipment sur celui des thureophores, et leur entraînement et tactiques devaient les faire alterner selon le besoin. Le Royaume du Borphore n'échappait pas à cette règle, et si l'immense majorité de ses peltastes fut d'origine thrace, mercenaires, puis locaux, et de grecs émigrés, elle devint une unité mixte plus tardive capable de se battre en mêlée.

THUEROPHOROI : This kind of versatile infantry was scaled to replace in time the aged hoplites. They wood have been introduced during the third century bc. They were slighlty heavyer peltasts with a xyston. These late units counted probably a lot of Bosporan and Thracian scythians. These would have also probably mixed weapons, like traditional sagaris and akinakes as a complement. The heavy thracian helmet, sometimes with a plume, was also common in 220 bc and after, and boots, nearly an obligation.

THUREOPHOROI : Ls "porteurs de threos", sans doute adopté par l'intermédiaire des thraces et illyriens du monde celtique vers 450 av.jc. le thureos équipé massivement une grande variété de fantassins après la guerre du pélopponèse. Il était plus léger, plus facile à produire et plus souple d'utilisation que l'aspis et s'immposa donc pour nombre de dérivés. Il était en effet difficile de distinguer des hoplites iphikrates, peltastes lourds et thureophores proprement dit vers 250 av.jc. Le teme, vague était plus une désignation accomodante qu'une description d'unité qui était fondamentalement multirôles. Le thyreophore était en effet un porteur de javelots, d'une épée, et d'un xyston, et on imagine mal le voir disposer de toutes ces armes à la fois. Il n'empêche que les thureophores hellenistiques constituèrent une part croissante de l'infanterie aux côté de la phalange, et son agilité compensait nettement les défauts de celle-ci. C'était aussi un réponse aux légions Romaines et une compensation pour le manque de souplesse et d'inventivité tactique des derniers diadoques.

THORAKITAI : A late derivative of the first kind of unit, this infantry was more common after iphikratean reforms, following the influence of the roman infantry. As cavalry was the biggest threat in the north, bosphoran thorakitai would have probaby used the long xyston infantry spear as main weapon. Armor was probably still scale-covered, but iron scales would have guaranteed a better protection to a greater expense.

THORAKITAI : Dérivés tardifs des thyreophores, les thorakites portaient ue armure souple, d'écailles ou une côte de maille en imitation des légionnaires romains. malgré leur catactère polyvalent, ils agissaient comme une infanterie lourde complémentaire de la phalange, en général garantissant la sécurité des flancs et les unités d'infanterie légère (psiloi). Les unités gréco-scythes de thorakitai devaient certainement porter une armure d' écailles traditionelle plutôt que la côte de mailles.

XYSTOPHOROI : The backbone of the Bosporan medium cavalry, this hellenic unit was equipped wih the xyston long spear, to crush the enemy line and fight closer with their machaira. Linothorax (also probably covered by scales) and heavy thracian helmet were common.

XYSTOPHOROI : Cette cavalerie plus hellenique que grecque utilise le xyston comme arme principale, assisté de la machaira pour le combat rapproché. Ils disposaient de l'équipement des hoplites, aspis mis à part, et leur linothorax devait probablement être recouvert d'écailles de bronze à l'instar des armures scythes fabriquées aux mêmes endroits. Le casque lourd thrace à la mode dès 300 av.jc. fournissait une excellente protection.

BOSPOROS HIPPOTOXOTAI : A unit specific to the greek-scythian cavalry, it was a hellenic mixed unit of scythian, thracian and some greek-born horsemen, replacing the standard hippakontistai to deal with the threat of nomadic invaders, like rebellious scythian warchiefs and sarmatians.

BOSPOROS HIPPOTOXOTAI : Sans doute majoritaires au sein de la cavalerie du Bosphore, ces archers montés remplaçaient avantageusement les hippakontistes qui constituaient la cavalerie légère des royaumes helleniques. Leur recrutement était mixte, avec des grecs formés à l'art du tir à l'arc en plein galop, et une majorité de scythes et de thraces du nord (Gètes), notamment des mercenaires. Ils n'étaient pas protégés, et à l'instar des archers montés légers, comptaient d'abord sur leur vitesse et leur agilité. On voyait rarement ces cavaliers faire feu avec leur cheval en arrêt, c'était une question de survie. Les cibles en mouvement étant difficile à atteindre, ces combats de cavalerie pouvaient durer fort longtemps. L'irruption de cavaliers lourdement protégés pouvaient changer la donne.

BOSPOROS HETAIROI (early Bodyguard) : A classic hellenic, thessalian style aristocratic cavalry, modelled on the macedonian heavy cavalry. They were normally 300 horsemen, but this number was probably far greater in the bosporan army. Some loyal scythian nobles could have been probably promoted to this unit as a special honor by the king.

BOSPOROS HETAIROI (gardes du corps 1) : Ces lanciers aristocratiques forment le corps de cavalerie royal (agèma), et sont équipés de manière traditionelle, avec casque béotien et equipement mixte, dont sans doute l'armure d'écailles, plus légère et souple que l'armure de bronze thessalienne. Ils est très probable que ce corps se soit ouvert à des nobles scythes fortement hellenisés et proches de l'entourage du Roi.

THRAIKOI KATOIKOI PELTASTAI : These thracian origin peltasts were the basic infantry that serves as auxiliaries (heavy pantodapoi troops), but more heavily equipped. They used their own equipment, and some of them would have been worn a bronze helmet. Their main armament would have been javelins and a sica.

THRAIKOI KATOIKOI PELTASTAI : Ces résidents thraces forment une excellent infanterie auxiliaire de javeliniers équipés d'une sica pour le combat rapproché. Bien protégés par un grand thureos, et habitués à leur tactique reine d'attaques rapides, suivi d'un repli en bon ordre, ils complétaient avantageusement l'infanterie lourde Grecque et les piquiers et archers scythes.

THRAIKOI ROMPHAIORIOI : This heavy infantry was used as an assault troop, launching their javelins, and then crashing into enemy lines with their deadly romphaia, opening trenches of blood. They could have been an elite within the thracian settlers, and the wealthiest of them.

THRAIKOI ROMPHAIORIOI : Ces porteurs de la romphaia étaient des guerriers d'élite envoyés en première ligne pour briser les rangs de l'adversaire. Alors que ceux combattant en thrace devaient avoir une simple tunique, de manière à ne pas gêner leurs mouvements, ces romphaiophores devaient avoir été équipés de légers baudriers en cuir recouvert d'écailles, assez souples pour ne pas gêner leurs mouvements, et les protégeant efficacement des flêches.

SKYTHOI KATOIKOI SAGARISPHOROI : These scythian pantodapoi were one of the lightest foot infantry within the scythians, equipped with their traditional sagaris and akinakes and a bunch of javelins. They are a reliable infantry, made of young but though recruits, able to add punch to any attack and support light cavalry. The sagaris was a battleaxe with a particular shape, it was conveived first as armor-piercing. The typical leather belt was one piece generally reinforced by iron or bronze scales for weatlhier warriors, and the shield, also typical, made of leather and iron scales on a wooden armature. The traditionnal soft cap was always in favor for poorer scythians, for herodotos, it was similar to the persian soft hat made of a thick ensemble of several linen layers glued together. These infantrymen wore no armor but a simple leather jacket, sometimes reinforced by bronze pieces. The scythian steppe warriors were heavily tattoed, as testimonies the famous siberian mummy of Paziryk, but this custom was perhaps no more in use for "hellenized" sedentarised scythians.

SKYTHOI KATOIKOI SAGARISPHOROI : Ces Scythes sédentarisés formaient des auxiliaires légers armés de façon locale, avec javelins et sagaris (hache de combat scythe), éventuellement également l'akinakes, dague traditionelle des scytho-iraniens. Ils devaient être considérés comme des "auxiliaires" (pantodapoi), relativement jeunes mais expérimentés et physiquement solides. Leur apparent manque de protection était trompeur : Le bonnet était, comme le décrivait Hérodote, fait de plusieurs couches de lins collées ensemble, donnant un ensemble moins souple mais un feutre très résistant, y copris capable d'arrêter certaines flêches. Ce "casque du pauvre" n'était cependat peut-être pas majoritaire. Le bouclier était également typique, en cuir recouvert d'écailles, d'os, bronze ou fer selon les cas, sur une armature de bois léger. Il était de taile modeste mais léger et impénétrable. L'usage de javelots chez les scythe est avéré, de nombreux furent retrouvé dans les kurgans. Il faisait partie de la panoplie habituelle de tout guerrier, quel que soit son statut. La ceinture en cuir, fait d'une pièce nouée devant, était souvent renforcée de pièces de métal pour les guerriers plus fortunés, et complémentaire de l'armure. A défaut d'en avoir une, le gilet de cuir porté sur la tunique, parfois renforcé de disques de métal, était courant. La sagaris n'avait pas de pouvoir de choc, mais était d'abord conçue pour percer les armures.

SKYTHOI KATOIKOI TOXOTAI : Nomadic "free" scythians, semi-sedentarized or living their traditional way of life were given a bow litteraly in the cradle. When hunting a prey to feed yourself and the people behind, skills were a matter of life, no more, no less. And if they were efficient as nobody on horseback, when dismounted, their accuracy, range and speed were unmatched by far. The scythian archers were the most appreciated mercenaries throughout the black sea, in asia, and even in eastern europe.

SKYTHOI KATOIKOI TOXOTAI : En matière d'archerie, rien n'équivaut les Scythes. A pied, ils formaient des mercenaires reconnus et très employés par les Grecs, qui en firent usage contre les Perses, eux aussi bien dotés en archers. En campagne, rien ne vaut leur puissance, cadence et précision mortelle. Leur Gorytos est un véritable aterlier ambulant contenant des pièces et un arc de rechange, et bien plus de flêches qu'un carqois classique. Les flêches Scythes avaient pour certaines des ergots pointant vers la queue, qui causaient des blessures effroyables lorsqu'elles étaient retirées de la chair. Comme fantassins, ces archers sont efficaces, possédant sagaris et akinakes pour le combat de près. Bien que ne possédant par d'armure, leur bonnet de feutre épais agit comme un casque souple.

SKYTHOI KATOIKOI EPILEKTOI TOXOTAI : These dismounted heavy foot archers were equipped like mounted elite cavalrymen, with a good protection, usually the bronze, bones, and/or iron scale armor, tipped on a leather and linen composite jacket. It was relatively affordable and flexible as light, but only the weatlhiest warriors were equipped as such. This unit was particular to the crimean bosporus, as this kind of archer was almost never dismounted within the scythians. They do their job very well in a battleline, probably behind the heavy infantry, and join to fight when short of ammunition, that they do with skills, the traditional straight scythian longsword, and their light shield, usually strapped on the back when firing, in order to be free of movements. Their helmets were usually cut to the rear in order to attch some extra flexible scale armor, to enhance the neck protection. These archers were chosen, weatly ones, and they were fond of their appearance on the battlefield. It was not rare to see them showing gold jewelry on their weapons, scabbard, belt, and armor. According to the color researches made on the famous scythian archer classic art greek golden age statue (490 bc) as reconstructed by Vinzenz Brinkmann.

SKYTHOI KATOIKOI EPILEKTOI TOXOTAI : Bien plus redoutables que les archers courants, ces combattants étaient en fait des cavaliers d'élite ayant mis pied à terre pour mettre à profit leur science de l'archerie avec la facilité apprortée par leur position statique. Leurs tirs étaient donc d'autant plus redoutables, puissants et précis. Ils pouvaient ainsi surclasser pratiquement tous les archers qui leurs étaient opposés tout en s'intégrant dans une ligne de bataille, et étaient complémentaires des thureopherontes plus lourds. Agiles, diposant d'une épée et d'un akinakes, protégés par une excellente armure composite couverte d'écailles, leur bouclier porté au dos pour dégager leurs mouvements, et un casque de style grec, cette unité tardive est typique des scythes sédentarisés de l'armée du Bosphore. Ils n'hésitaient pas à décorer somptueusement leur équipement et porter des vêtements toujours bariolé, comme le démontra Vinzenz Brinkmann en analysant aux rayonnements des restes de pigments sur la sculpture classique d'un archer scythe accroupi en 490 av.jc. ...

SKYTHOI KATOIKOI HOPLITAI (Scytho-Hellenic hoplite) : Although the type is not decribed with precision, this kind of infantry would have been a possible evolution of settled scythians in crimea. They were scythian origin citizens form major cities (Tyras, Olbia, borysthenes beyond the Borysthene river (modern Dniepr), founded as greek cities but heavily "scythized" (the majority of their populations were scythians and thracians immigtants, driven by the legendary weatlh of the kingdom. The most famous of all these cities under crimean rule, but a certain autonomy was Tanais. Connected to the river of the same name, in advanced eastern steppe, it was a formidable outpost on the path to eastern invasions form independant hostile Scythians and of course Sarmatians. So if its local greek govenor retained the greek citizen organisation (and a defence based on hoplitic troops), most of these would have been settled scythians fightning in the hoplitic fashion, but with scythian wargear, including their impressive scale armor, nearly impenetrable.

SKYTHOI KATOIKOI HOPLITAI : Hoplites scytho-helleniques. Quoique profondément opposés aux tactiques habituelles des scythes, ces hoplites ont vu le jour dans les cités périphériques appartenant au Royaume du Bosphore, dont la défense était assurée par des gouverneurs grecs. Il s'agit de citoyens scythes aisés vivant en ville, et mis à contribution pour sa défense. A la fois par imitation de l'infanterie d'origine grecque et par facilité de stratégie et de comandement, ces citoyens fortement hellenisés sont équipés de manière mixte, avec des éléments des deux culture et combattent de manière traditionelle. Leur armure de cuir et de lin est renforcée d'écailles, leur donnant une excellente protection. Ils portent également une épée relativement plus longue que les hoplites traditionels, et leur mise, leur armement sont traités de manière flamboyante; On dit d'eux que comme les cavaliers, ils partent au combat en affichant leur richesse proverbiale...

SKYTHOI KATOIKOI THUREOPHOROI : This kind of heavy scythian infantry was a late auxiliary developed to complete greek and mixed-origin thureophoroi, in addition to the hoplites. It is dubious that the scythian ever fought on foot with hoplite tactics and equipments. They would have possess sagaris axes and akinakes daggers as a complement to their xyston. They were reliable and disciplined, formed and trained by greek officers. This kind of auxiliary was of the most heavy and skilled foor infantry available to the Bosporan kings.

SKYTHOI KATOIKOI THUREOPHOROI : Type d'infanterie propre au Bosphore, ces scythes sédentarisés adoptaient la panoplie de thureophores lourds, combattant avec xyston, javelots et épée longue. Ils étaient plus mobiles et complémentaires des hoplites. Un type de casque populaire parmi les scythes était le casque béoto-phrygien, mélange des styles béotien et phrygien, et porté par la cavalerie comme l'infanterie. Disciplinés, ils formaient l'infanterie tardive des cités scytho-helleniques du Bosphore.

SKYTHOI KATOIKOI HIPPAKONTISTAI : These scythian light horsemen fought with javelins, a common weapon amongst scythians which were really versatile warriors. They were the poorest of the scythian horsemen, or the less skilled as bowmen, or more simply, fought occasionally like this, but their skills and nervous little horses were a deadly combination, so they would probably been superior to some gifted cavalrymen as the medians, which were still equipped like that and renowned throughout asia with the Hyrcanians.

SKYTHOI KATOIKOI HIPPAKONTISTAI : Les cavaliers Scythes ne combattaient pas tous à l'arc. Comme en témoignent les nombreuses tombes découvertes en Ukraine, les restes de javelines (et de lances longues rompues en deux), abondent; On a déduit la présence de javelots de l'étude des douilles et formes de ces pointes de fer. Il apparaît que ces javelots ont étés très fréquemment utilisés par les combattants de tout rangs sociaux. Ceux qui n'avaient pas les qualités requises comme tireurs au galop, délicat apprentissage, ou encore jeunes, pouvaient toujours offrir leur soutien comme javeliniers lors d'un combat rapproché sans pour autant en venir au contact. Avec aucune protection et une simple akinakes, ils n'auraient guère eu d'espoir de vaincre. Cette tradition était également bien présente chez les Scythes, remontant aux Hyrcaniens et Mèdes, réputés dans ce rôle.

SKYTHOI KATOIKOI HIPPOTOXOTAI : It was really the backbone of the Bosporan cavalry. These mounted archers were with no doubt the best in the western world, renowned since centuries as mercenaries. Once settled in the rich lands of the bosporan crimea and surrounding aeras, they were proud of their ancestry and traditions, probably like the mongols nowadays. A scythian learn to ride a horse and to shoot at great distances the most difficult targets like small rodents, and then birds, which needs superior skills. Once again, accounts about traditional nomadic way of life and traditions of american indians and mongols are similar and tends to gave clues about what life looked for scythian youth. Scythian horsemen were versatile warriors, using the powerfful and fast-reloading composite bow, adapted to dry climate like in modern ukraine and northern crimea, but also javelins, short spears, and of course the sagaris light axe and akinakes dagger. They made in age a more warlike training, with fast moving tactics, as their speed was their best protection.

SKYTHOI KATOIKOI HIPPOTOXOTAI : C'est véritablement le noyau dur de la cavalerie Scythe du Bosphore. Ces archers montés sont de loin les meilleurs d'Europe de l'est, et en asie ils ne craignent que les Sarmates et Parthes. Un cheval rapide, un arc composite puissant, un grrytos comprenant des pointes de flêches pour tous usages, une hache de type sagaris et un dague comme l'Akinakes, font de ces cavaliers le fer de lance des forces de cavalerie du Bosphore. Ils se recrutent sutout parmi les nomades semi-sédentaires qui vivent près des grandes cités du Bosphore, et sont en théorie soumis à l'autorité du Roi du Bosphore. Dans RTW ils sont représentés comme des cavaliers armés du kontos, lequel devait probablement être plus petit chez les scythes (environ quatre mètres) que les sarmates, embarqué en deux morceaux. Des Scalps décorraient leur baudrier, pointes de lance, selle... et en disait long sur leur expérience et leur bravoure au combat.

THRAIKOI KATOIKOI PRODROMOI : These Thracian settlers were the most common mounted cavalrymen using javelins, and profundly change some aspects of the hellenistic warfare, adding a new level between the fast and very light hippakontistai and the heavy cavalry armed with xystons. Some successors prodromoi, rearmed with xystons, became the famous "sarissophoroi", adding a new level between the proper prodromoi, still used as scouting cavalery and flanking unit, to counter other light cavalry types. The Thracian prodromoi were mostly Odrysians, allied with the Bosporan kingdom. They were light, given a cloak, a phrygian helmet, a simple tunic, a greek sword or an akinakes, a wicker or light-wooden thureos, and several javelins. They were too light to fight properly other cavalry types, and most were hused for harrassment and flanking protection.

THRAIKOI KATOIKOI PRODROMOI : Archétype des Mercenaires montés Thraces, les prodromoi venant des Thraces Odryses, alliés du Bosphore, étaient légers, trop peut-être pour être utilisés contre ue cavalerie adverse, sinon légère. En général les cavaliers étaient mieux équipés que les fantassins thraces, et ils portaient un casque, généralement phrygien et parfois avec masque, ou thrace, qui était cependant plus cher a réaliser. Ils disposaient de la panoplie standard des prodromoi, avec thureos, javelins, akinakes ou épée grecque, plus efficace en mêlée. Ils pouvaient troquer leurs javelots pour un xyston le temps d'une charge. Sans être d'une discipline de fer, ces cavaliers étaient surtout réputés pour leur excellentes qualités manoeuvrières, leur agilité sur tous les terrains et leur polyvalence. Des atouts précieux pour tout général...

SKYTHIOI PRODROMOI : A classic scythian cavalry, these were western cavalrymen, were the javelins was more used than the composite bow, due to the west black sea meteorologic conditions. They were really near to the getic prodromoi, in fact a medium cavalry equipped with heavy javelins, wide scutum and an axe. These Bosporan cavalrymen were given several javelins for close range and a sagaris to finish the job. They were unarmoured but fast and reliable, capable of long-range scouting duties if needs.

HELLENIKOI PRODROMOI : This kind of cavarly was not exactly yhe usual "thracian" prodromoi, but a kind of medium cavalry designed to hunt light cavalry and scouting devices. The hellenistic prodromoi was a late developement of successors cavalry, designed to fulfil with local horsemen the same duties as the original thracian mercenary cavalry. It was basically an heavy peltast, mounted, able to skirmishing and fightning in melee or dismounted if needs. Their horsemen skills were generally good, because they were mostly recruited in asia, which furnished one the best cavalrymen around the world. The Bosporan prodromoi were no exception. They were equipped like heavy horse-archers and well-able to crush all anemy light cavalry. It was aso the eyes of the whole army when moving. Scythian settlers, when recruited, formed first-class prodromoi due to their ancestral habilities to fire javelins while galloping at full curse.

HELLENIKOI PRODROMOI : Archétype des Mercenaires montés Thraces, les prodromoi tardifs n'avaint plus grand chose à voir avec ceux recrutés du temps de Philippe et d'Alexandre. Les Prodromoi tardifs dits "hellenistiques" étaient en fait recrutés localement, et armés comme des peltastes lourds. Ils étaient toujours assignés à des missions d'éclairage, mais devait lutter contre la cavalerie et l'infanterie légère adverse. Ils étaient très bien équipés pour survivre à un combat en mêlée et pouvaient le cas échéant mettre le pied à terre. Relativement encombrant sur un cheval, le thureos était léger et très bien adapté au combat de cavalerie. Il est d'ailleurs possible que ces prodromoi combattent avec le xyston le cas échéant. Les prodromoi du bosphore étaient formés de recrues Scythes et Thraces sédentarisés, excellents cavaliers. Les prodromoi du Bosphore devaient sans doute faire usage assez fréquemment d'armures d'écailles, légères et très protectrices. Les Scythes, du fait de leurs origines Iraniennes, étaient de plus, d'excellents javeliniers, faisant mouche en plein galop.

SKYTHOI KATOIKOI EPILEKTOI HIPPOTOXOTAI : These armoured scythian auxiliary horsemen were given a common leather or linen and scale armor, well decribed on several vases and sculpture, or jewels like the magnificient Sokhola comb. They seems to have been worn commonly, associated with usual soft caps, some beeing covered with bronze scales. Alongside their bow, they had various weapons, tanged to versatile, medium sized spears, both for launching and thrusting, daggers like the akinakes or scythe, sagaris axe, often decorated, and a long sword. Greek swords were rare, but probably adopted by weatlhy bosporan scythian warriors, appreciated like other greek artefacts. But few were found around, and the straight traditional scythian sword was by far most common. It was used like the late roman spatha, well-fitted for mounted fighting. The most wealthy of them could have been using greek helmets like the chalcidian and attic, or derivative of the popular phrygian helmets, generally in bronze, but other would prefer the scythian traditional partial helmet, which was cut at the base in order to fix some leather straps, scale covered, as a neck-guard.

SKYTHOI KATOIKOI EPILEKTOI HIPPOTOXOTAI : Ces puissants cavaliers sont des auxiliaires Scythes lourds, de jeunes guerriers nobles ou assez riches pour avoir une armure en cuir et écailles. Bien protégés, leur cheval l'est également, protégé pr un grand baudrier couvert d'écailles. Il était toutefois encore svelte et agile, contrairement aux véritables cataphractes. Ces guerriers étaient dotés d'un kontos, de javelots, en plus de leur arc, d'une sagaris et d'une épée, ainsi que de l'akinakes utilitaire. Un équipement qui en faisaient l'archétype de la cavalerie lourde du Bosphore, disciplinée et capable de manoeuvres tactiques inspirées des techniques d'armes combinées propres aux hellènes, avec les extraordinaires dons de cavaliers de ces nomades. La décoration de leurs équipements était tout sauf sobre, avec de l'or à profusion. Le kontos court était une arme destinée à lutter plus facilement contre la cavalerie adverse que contre une infanterie.

SKYTHOI KATOIKOI ARISTOI HIPPEIS : These aristocratic horsemen, settled with their fellow citizen on crimean fertile plains, seems to have lived like hellenized sub-kings. The scythians taste for brightly decorated, but often red clothes, and gold decorations, the refined jewelry found in local tombs, still offered an interesting aspect of these "new rich" scythians, which were good customers of greek craftsmen production, wand also wine and fine asiatic clothers from persia and beyond, travelling by the black sea. As warriors, they fought with their retainers, guards, and shows their wealth in their armors and weapons. They were several heavily decorated artefacts, always carried on horse, like the comb and the stather (formely made with a carved crane of an enemy, cutted on top, and covered with gold. All their hand weapons and scabbard were heavily decorated with specific and exquisite animal-inspired style and even their tunics with small gold plates. Their armor was greek, but entirely covered with scaled, probably of different colors, like independant scythian nobles since 600 bc. These scales would have been white (bones), in gold, bronze, and iron, used to make refined patterns or to imitate the king attribute, a gold, massive, hemispherical chest plate delicatedly, minutiously carved. They used various helmets, but most of them of greek style, even some adaptations of the ancient Corinthian, which was still used by some of these nobles. What an impressive sight was to see these proud cavalrymen, the chest of their horses also heavily decorated, the head sometimes showing gold plates, multicolor horns making them resembling mythical animals, and all the human scalps around the baldric to prove their valor in battles. These were the skilled heavy cavalrymen which were the strong arm of the bosporan entire army.

SKYTHOI KATOIKOI ARISTOI HIPPEIS : Ces cavaliers aristocrates sont ds nobles reconnus, notables et vétérans âgés, avec une fomidable expérience et une bravoure qui n'est plus à démontrer. Leur train de vie, dans cette "petite scythie" de la péninsule et des côtes de la mer noire, de Tyras à Tanais, est fastueux, du fait notamment de leur activité commerciale florissante. Leur richesse est proverbiale et ce sont eux qui commandent aux artisans et joaillers grecs de prodiges artistiques en or pur et massif. Rien n'est trop beau, trop voyant pour ces aristocrates qui partent à la batailles harnachés comme à la parade. Leurs pommeaux d'épées, manches de sagaris, ceinture, fourreaux, gorytos, sont couverts de délicates sculpture d'or fin, parfois sur des fonds polychromes laissait une large place au pourpre. Ces nobles vont également à la guerre avec leurs gens, des cavaliers qui sont leurs clients à la mode celtique, et les cavaliers de leur tribu. Bien qu'officiellement "auxiliaires"; ces cavaliers lourds forment véritablement le coeur offensif de la cavalerie du Bosphore.

BASILIKE SKYTHOHELLENIKOI SOMATOPHYLAKES (Late bodyguards) : As time passed, the sarmatians pressed the last independant scythian tribes on the crimean peninsula. Some were defeated both by the bosporans, seen as invaders, and the sarmatians, when refused to submit themselves to these master horsemen which seem "barbarious" to the bosporan scythians. Other scythians were more peacefully integrated, so that the "scythianization" of the kingdom reached a peak. The majority of the royal cavalry was probably made of scythian cavalrymen in 200 bc, using the best equipments. They were united to fight the sarmatians, but soon the Pontic king, Mithridate, came to their rescue, at the expense of a new forced "hellespontine" alliance. As a result, after the romans crushed mithridates army and submitted with the Parthians and Armenians, they soon take over this prosperous greek kingdom of the black sea. These cavalrymen were influenced by Sarmatian, Parthian, Pontic and Seleucids late evolutions, in that they were cataphract, slow and heavily armoured, but their equipment keeps a particular scythian-greek flavour.

BASILIKE SKYTHOHELLENIKOI SOMATOPHYLAKES : Cavalerie garde du corps Scythohellenique : Ces derniers sont les nobles de haut lignage pris dans la garde personnelle du Roi du Bosphore. Ce sont les meilleurs, et leur appointements et libéralités Royales ajoutent à leur train de vie fastueux, qui fait d'eux pratiquement des Rois d'asie. Ces cavaliers tardifs étaient d'ailleurs pour l'essentiel des Scythes, les grecs étantdevenus rares, notamment du fait de l'acroissement brutal et conastant de la population locale du fait des Scythes chassés de leur terre par les Sarmates. La plupart étaient originels des Royaumes scythes indépendants alliés ou fidèles au Bosphore. Ils disposaient de chevaux Niséens cataphractes, suivant l'usage de ce temps, à mille lieues des sveltes montures de leurs ancêtres, et dont la plupart étaient importés via le Royaume du Pont alors allié. Tout comme les Seleucides, Parthes et nobles Sarmates ou leurs frères de sang Saces d'extrême-orient, il s'agissait d'une cavalerie de choc inarrêtable, capable de défaire n'importe quelle infanterie par la puissance de sa charge, puis combattant au contact à l'aide de leur longue épée droite. Dotés de selles solides et du fait de leur propre poids, le recul du choc de leurs longs kontos était peu sensible à l'impact. Car en plus de leur armure d'écailles, ces cavaliers portaient des disques de protection sur les membres, se superposant de manière à éviter que le moindre pouce ne soit à découvrt, ce qui les autorisaient à se mouvoir lentement sous une pluie de flêche. Come tous les cataphractaires, ils ne chargaient qu'au dernier moment et à faible distance pour épargner la fatigue de leur monture.

BLACK SEA AOR

MISTOPHOROI ALBANOI : The kingdom of Albania was one of the ancient caucasian aera, a mountaneous country between several hostile kingdoms. At the beginning, split into 26 tribes, and closely related to the eastern Albanians, on the Caspian sea, also known as the "Caspians". They were conquered easily by the Medes, and then fall to the Achaemenid empire. Albanians fought during the famous battle of Gaugamela, alongside the Medes, Caduci and Sacae under Atropates command. They seems to have been independant for a long, until beeing vassalized by the Armenian Empire of Tigranes the great. They were thereafter taken by force after a difficult campaign of Pompey who succeeded Lucullus. The Albanians were scarcely decribed as half-savage tribesmen, not well-equipped. Thir army was known by Roman sources, Strabo and Plutarch. Most of the seems to have fought as javelineers. An Albanian nobleman, the King's brother Cosis, attacked and hit Pompey with his javelin on the fold of his breastplate before beeing himself killed after an epic but short duel which greatly decided the curse of the battle. These Albanian infantrymen in 300bc were mostly mountaineers, still equipped in a light, tribal fashion, and as stated herodotus, when described as "caspians" in the army of Xerxès, they were dressed with a goat pelt (probably as a wanabe-armour, on their usual clothes), having a straight cane longbow and "Scimitars"...The Albanian army was not reformed and uniformized until the Tigranes era. But when it was, these became the famous "hillmen", equipped with spears, javelins and axes.

MISTOPHOROI ALBANOI : Le royaume d'Albanie est un des plus anciens du Caucase, peut-être même un peuple à l'origine des vagues de peuplement archaïques de l'Europe. On pense bien sûr aux peuples fondateurs de l'ancien testament, débarqués de l'arche supposée sur le mont Ararat... Ce pays était rude et sec, glacial en hiver bien que relativement tempéré par la mer noire toute proche. Comme les Alpes, le Caucase intérieur était constellé de tribus peu évoluées et quelques unes dans les plaines s'organisèrent en civilisations évoluées. L'Albanie du Caucase était un ensemble d'environ 26 tribus, certaines étant de petits Royaume exerçant une hégémonie locale. Le peuplement de l'Albanie était parti semble-t'il de la rive de la mer Caspienne, d'ou leur nom de "caspiens", peuple semi-mythique. Comme tous les peuples divisés, ils furent une proie facile pour les Mèdes, puis les Achéménides. Les Albanais se battirent aux côtés de Mèdes, Caduces, Saces sous le commandement d'Atropates à la bataille de Gaugamèles. La plupart servaient de javeliniers et d'archers légers, armés d'un akinakes, ou s'il faut en croire Hérodote, de Cimeterre. Du temps de l'invasion de Xerxès, ils étaient assimilés aux "Caspiens" décrits par Hérodote lors de l'invasion de la Thrace par Xerxès comme habillés d'une saie de chêvre, avec un arc de canne et un "cimeterre", probablement une courte épée courbe. Après la chute de l'empire Achéménide, ils restèrent semble-t'il indépendants durant des siècles, isolés par leurs montagnes. Mais leur indépendance prit fin avec leur vassalisation dans le Royaume Arménien de tigranes le Grand. Lorsque ce dernier fut écrasé par Pompée, ce dernier poursuivit le démantèlement du Royaume en s'engageant en Albanie. Il eut à combattre l'armée du Royaume Albanais (alors soumis à un Roi unique, soumis cependant à tigranes), et tua son chef à l'occasion d'un duel épique avec le frère du Roi qui lança son javelin et l'atteignit au défaut de la cuirasse. Lui-même lui perça le cou de sa lance. Les Farouches Albanais finirent par faire leur soumission à Rome, mais pompée ne parvint jamais à pacourir le pays entier et rebroussa chemin selon Strabon.

MISTOPHOROI IBERIOI : These light mercenaries are Iberians, the eastern iberians, ancestors of caucasian people. They lived in the south-eastern coast of the bleack sea, between the sea and caucasian mountains, and stretched, at the peak of their fortune, to the western coast of the caspian sea. Iberia was surrounded by the Sarmatians and Scythians to the north and Massagetans in the northeast, and the northwestern ancient kingdom of Colchis. To the west, they were neighbours of the Albanians, to the south-west, the Pontic kingdom, and to the south, Armenia. Strongly related to the medieval Kartveli people (the Caucasians), they were originated from several tribes like the Moschi, and their descendants, the Sasper, the Mtshketa. Some sources speaks about a certain Azo, an Alexander officer, who murdered the ruling family of one of these tribes and take the power, until been defeated and killed by the prince Pharnavaz, which seizd the opportunity to unite the tribes into the first Iberian kingdom, becoming King and founder of the first royal Iberian dynasty, from 302 bc. Pharnavaz I expelled an invasion, subjugated neighbouring aeras, including a part of the Colchis kingdom, and then securized the aera while erecting strongholds on mountain passes, known as "caucasian gates", like the Daryal, the "Iberian gates". He died in 273 bc; while having reorganized his kingdom into several entities, the "Saeristavos", reformed the Caucasian language, the administration, founded a capital and several cities, and built a powerful but defensive army. It was sufficient against threatening neighbours, allied with geography, but after a long peosperity era, several invasions weakened the Iberian economy and these incessant warfare ceased when Armenia took large part of the southern Iberian kingdom. In the second century bc., the whole kingdom split into several independant kingdom, the Sceptuchoi, and the last independant king, Farnajdom, was detroned by his own subjects and the crown given to an armenian prince, Arshak, while the latter succeed to regain the whole ancient iberian kingdom, under the Arshakid dynasty. Although nominally independant in 93 bc, the Iberian kingdom was a satellite of the rising Armenian empire. This strong alliance of blood ended when the Romans managed to defeat the Armenians and their allies.

MISTOPHOROI IBERIOI : Ces mercenaires Ibères Caucasiens (rien à voir avec ceux d'occident) étaient un peuple Caucasien très ancien, vu comme l'ancêtre direct des Kartveli (peuple Caucasien du Moyen-âge). Ils habitaient dans une zone étirée entre la mer noire et la mer caspienne, avec commes voisins immédiats, les Sarmato-Scythes et Massagètes au nord, Colchidiens au nord-ouest, le Pont et les Albanais, et enfin l'Arménie au sud. Ce fut d'ailleurs son principal rival. Parmi les tribus d'origine des Iberiens, on nomme les Mosches, Sasper et Mtshketa, ainsi selon certaines sources, d'Azo, un officer (local) D'Amexandre le grand qui défit le potentat du Royaume local et prit sa place sur le trône, réclamant l'autorité sur tout les Ibériens avant d'être combattu et assassiné par un ancien dignitaire Perso-Ibère, le prince Pharnabaz. Ce denrier fut à l'origine d'un nouveau Royaume et d'une dynastie qui dura de 302 av. jc. à 93 av.jc. Entre-temps, l'armée avait étée réorganisée et l'état centralisé, le pays constellé de forteresses aux endroites stratégiques, les "portes". L'armée Ibérienne est mal connue, mais s'appuyait sur les troupes légères levées dans les pays "Saeristavos", pour la défense principalement. Le pays subit de nombreuses invasions, repoussées, jusqu'à celles, massives, de l'Arménie, qui saisit et annexa tout le sud du Royaume. La division rêgna du fait des intrigues de cour dans lesquels les Arméniens jouèrent, et le Royaume se scinda en petites entitées indépendantes ou Sceptuchoi, et le dernier Roi indépendant d'Ibérie, Pharajdom, fut chassé par ses propres sujets pour être remplacé par Arshak, un prince Arménien, fondateur de la dynastie Arshakide. Bien qu'indépendant factuellement, le petit Royaume-croupion d'Ibérie était inféodé à l'empire de Tigranes II, et fut soumis ensuite à l'autorité de Rome. On ne sait pas grand chose de l'armée ibère, sinon qu'il s'agissait d'une infanterie relativement légère, de montagne, armée d'arcs, frondes, javelots et haches ou dagues, les fameux "hommes des collines" engagés comme mercenaires par les pays voisins.

THRAIKOI SICAPHOROI : The Sicaphoroi (Sica bearers) were not really a specific type of infantry, but all thracian style peltasts who fought with this kind of short falx, derived of the peasant Sica and very similar to the Getic Sica. They were one of the numerous type of thracian mercenaries hired by the Bosporan kingdom, and they could have been either thracian, specifically Odrysians, which were more disciplined, or Bythinians, which travelled fast along the western coast of the black sea. The Bosporan kingdom hired a lot of thracian mercenaries, they were the bulk of its light infantry.

THRAIKOI SICAPHOROI : Les mercenaires Thraces avaient une place très importante au sein de l'armée du Bosphore. Ils constituaient le gros de son infanterie légère. Ces "mercenaires" étaient pour certains occasionnels, mandés le temps d'une campagne, et beaucoup étaient résidants dans le riche Royaume, installés en Crimée parfois depuis des siècles : Le souverain lui-même, Spartocus, était d'origine Thrace et nombreux étaient ceux à la cour qui descendaient des Odryses ou des Gètes. Les mercenaires Thraces étaient bien entendus équipés de manière traditionelle, avec tunique bariolée, bottes légères en chevreuil retourné, chapeau en renard (ou bonnet de tissu comme celui des Gètes), une grande Zeira pour les protéger du froid, et leur léger bouclier typique en croissant. Ces hommes combattaient en auxiliaires, appuyant l'infanterie en première ligne avec force lancers de javelots pour l'affaiblir et le harceler. Ils combattaient si besoin en mêlée (un cavalier tombé par exemple était une cible toute désignée), avec un Akinakes ou une Sica, faux courte d'origine Paysanne, et arme de prédilection des Gètes avec l'arc. Courte, la Sica n'avait pas une force d'impact équivalente à la Romphaia, mais bien maniée, infligeait des blessures mortelles.

MISTOPHOROI AGRIANAI : The Agrianian mercenaries were the best known of the numerous thracians who fought on foot or mounted in the auxiliary forces of Alexander the great. They were lightly equipped at the beginning, but quickly appeared as the most fierceless warriors, the most loyal and efficient, with a tremendous hability as assaulters. So they soon became more heavily equipped, and at the end, the Agrianai were known like a true infantry type, equipped with decorated helmets, heavy weapons like axes and falxes, javelins, swords, and specialized in assaulting city walls. The late Bosporan armies, like the seleucids and the thracian kingdom of Lysimachus, used to recruit this kind of infantry as well. They were the most renowned thracian mercenaries of their time.

MISTOPHOROI AGRIANAI : Les mercenaires Agrianes étaient sans doute les plus fameux d'entre les Thraces. Ils eurent leur célébrité à l'issue des campagnes d'Alexandre le Grand où ils prouvèrent, malgré leur équipement léger, une loyauté, une férocité, une discipline, et une efficacité restées légendaires. Avec les successeurs, les Agrianes encore présents furent réarmés de manière à servir d'infanterie d'assault, et réputés en particulier lors des sièges. d'origine, Les Agrianes utilisaient des haches et de grands thureos, certains recouverts de bronze, lourds mais bien plus efficaces que les boucliers en osier. Ils devinrent un type d'infanterie à part, référés comme tels sans même qu'ils soient d'origine Agriane, au même titre que les "prodromoi", les "néo-crétois", et les "Tarentins". Outre leurs javelots, leur hache, certaines Agrianes utilisaient l'arc. Ils portaient des casques à crinière et des cnémides, mais pas semble-t'il de cuirasses, de manière à rester agiles.

MISTOPHOROI HELLENIKOI THUREOPHOROI : These kind of late Diadochi infntry was common in 140 bc, after the so-called "ascepiodotal reforms" in both Seleucid and Ptolemaic kingdoms. Before that, from 250 bc at least, the thureophoroi were the workhorses of any successors army, and particularly the mercenaries, which succeeded partly to the traditional peltasts. They were lightly equipped, but versatile, using javelins, short xiphos sword, but also a xyston which gave them punch against any infantry and allowed them to resist succesfully to any cavalry counterattack, which was a constant fear for peltasts. With time, their took more and more place in the greek battelines, covering the flanks of the phalanx alongside few elite units like pheraspidai and hypaspistai... Dur to their mercenary origin, they had only a tunic and a wide cloak, a thureos, usually described as white or depicted with a central medusa head, derived from those of Galatian warriors settled in Anatolia, and the late thracian-derived helmet, crested in a particular way, and they wore boots or high sandals with socks in order to be able of long marches, proper to the new scale of successors empires.

MISTOPHOROI HELLENIKOI THUREOPHOROI (Mercenaires tyreophores helleniques) : Ce type d'infanterie tardive, datant de la dernière confrontation des Macédoniens avec les Romains (Pydna, 167 av.jc.), commença probablement à apparaître chez les diadoques d'asie, Antiochos III d'abord, après les réformes menées par son conseiller militaire, Ascepiodotos. Les réformes qu'il introduisirent ne changèrent pas la nature de l'armée d'un point de vue tactique qui comprenait toujours un noyau dut de phalanges, mais une très importante infanterie légère en appui, destinée à compenser son manque de flexibilité, de même qu'une réforme stratégique, avec une répartition des unités en "légions" sur le modèle Romain. On a beaucoup glosé sur la prétendue "romanisation" des derniers Diadoques après la victoire Romaine en Macédoine, mais outre les gravures et écrits, ou la description d'une parade faite par Antiochos pour honorer ses hôtes Romains, il est certain que l'armée Séleucide, suivie par l'armée Ptolémaïque sa rivale traditionnelle, compta une très forte proportion de troupes armées avec un xyston et le classique thureos, dont des unités appelées "thureophoroi" n'ayant acune armure, une simple tunique, et ceux n'ayant qu'une épée et éventuellement un javelot. Les thorakitai avaient donné une unité d'élite, les argyraspides, titre purement honorifique pour des soldats très largement inspiré des légionnaires Romains, dans l'équipement, l'entraînement et les tactiques. Sur le papier, cette nombreuse infanterie n'ayant que tunique et cape, bottes, et casque néo-thrace, était plus rapide à former et plus facile à équiper que les thureophores standards. Le Royaume du Pont fit également grand usage de ce type de troupes durant la campagne contre Rome (guerres Mithridatiques), levant une grande quantité de "conscrits thuréophores", qui étaient inspirés par l'armée Romaine. Leur peu d'équipement et entraînement les rendit à peu près inefficaces, sinon par le nombre. La Stèle du Sarcophage de Sidon est l'une des descriptions les lus probantes de ce genre de troupes réformées après 141 av.jc...

PONTIKOI THUREOPHOROI : Also specific to the black sea, this kind of medium infantry was common in some greek-influenced kingdom as Bythinia, Phrygia, and Pontus. These were basically thureos bearers fightning with a xyston with the spear over head, in tight ranks and good discipline. They were no protected however, having no armor, greaves, helmet, even sword, their secondary weapon beeing the traditional akinakes. Their thureos was not covered with bronze, but linen over leather and backed with wicker or light wood. Against a true hoplite infantry they would have been slaughtered, but against rebellious tribesmen, they were a sturdy and affordable defensive and slow offensive infantry.

PONTIKOI THUREOPHOROI : Propres à la mer noire, en particulier au Pont, cette infanterie de piquers était armée composée de sujets locaux rééquipés "à la grecque" plustôt que leur traditionnel bouclier en osier rectangulaire, la spara, et leur courte pique à pomme. Ils étaient entraînés à combattre en rang serrés, le xyston au dessus de l'épaule comme les hoplites, et l'assistaient. Infanterie peu onéreuse, ils n'étaient cependant qu'un pis aller, étant peu protégés et ne disposant que d'un akinakes pour combattre de près. Ils étaient toutefois utiles contre une attaque de cavalerie légère et pour défendre les archers, tout en étant un peu plus mobiles que la moyenne des piquiers. Le Pont fit grand usage de ce type de troupes avant d'en arriver à une infanterie encore plus mobile et "Romanisée". il est possible que nombre d'entre eux, levés en urgence, étaient d'anciens esclaves affranchis, complémentaires des troupes formées en phalange.

SKYTHOI MISTOPHOROI HIPPOTOXOTAI : These mercenary scythian hose-archers were renowned since long, they were mostly used by the Persians, and after them the Diadochi Thracians.

SKYTHOI MISTOPHOROI HIPPOTOXOTAI (Cavalerie Scythe Mercenaires) : Les cavaliers Scythes étaient enrôlés depuis des dizaines d'années par les bélligérants, comme les Perses, puis les Grecs eux-mêmes, mais la plupart le furent par le Pont, l'Arménie et autres pays au climat plus favorable aux arcs composites qu'ils utilisaient. Le Royaume du Bosphore fut bien entendu non seulement grand recruteur, mais aussi "exportait" ses mercenaires de l'autres côté de la mer noire.

THYSSAGETAE HIPPOTOXOTAI : These light cavalrymen were renown for their skills and agility, with some affinities to the Sarmatians and Parthians, perhaps more than the Scythians. They lived akin the Sarmatians, to the north of the Caspian sea. Although most of them would have been allied to the powerful sarmatians, Bosporan Scythian enemies, they are included in this AOR because of their nomadic way of life and possible extent of the Bosporan Scythians. But the Thyssagetea were aslo at the beginning, subjected to the Saka rauka, or "Royal Scyths" from the east, the true kings of the steppes. Some of them began to flee under Sarmatian threat, taking refuge among western scyths. They made efficient cavalrymen and mercenaries, especially to counter the Sarmatians with the same tactics and weapons. Their tactic was fairly simple : Submerging under arrows and then crush the enemy with their long kontos. This last was use to kill, or dismount the enemy before hismelf was able to fight closer. As Scythians generally used short spears and close weapons, it was efficient.

THYSSAGETAE HIPPOTOXOTAI (Archers montés Thyssagètes) : Décrits par Hérodote, ces tribus indépendantes vivaient auprès des sarmates, à l'est de la mer noire, au nord de la mer Caspienne. Ils avaient autant d'affinités avec les Scythes que les Sarmates, et vinrent s'installer sur les lieux après être venus de l'est, pour fuir la domination des Saces Royaux. Libres, ils ne se privaient pas d'effectuer des raids à l'ouest comme au sud, allant jusqu'en Arménie et en Parthie. Ils sont intégrés dans l'AOR du Bosphore du fait de leur relative proximité, et étaient connus comme de redoutables cavalier, utilisant les mêmes tactiques que leurs ennmis, les Sarmates, à savoir l'arc et le kontos.

SAKA HIPPOTOXOTAI : From the far kingdom of the mighty Saka Rauka, princes of the steppes, which lived to the east of the caspian sea, these famous horsemen were the old, the ancient scythians, and conidered themselves as the rightful masters of all scythian-descent tribes, including the Sarmatians, Dahae and other nomadic confederacies. But in 300 bc, tjeir power has faded. The Sarmatians, Parthians and other soute rn nomads grow stronger and pushed away the scythians, some fleeing farther in the west, other to the east, some even founded a Scytho-Indian Kingdom which lasted several centuries. Like other scythian horsmenen, the Saka made fabulous riders and mercenaries recoignisable to their high pointed cap.

SAKA HIPPOTOXOTAI (Archers montés Saces): De leur grand Royaume de l'est, les Saces Royaux se considéraient comme les souverains des steppes, d'après Hérodote, possédant la légitimité sur toutes les tribus nomades depuis les contreforts montagneux du Tien-Chan et de l'himalaya, jusqu'aux plaines de l'actuelle Ukraine. Bien connus des Perses, ces nomades d'origine incertaine, mais probablement Iranienne, se distinguaient par leur haut bonnet pointu et leurs pantalons collants à la mode Persane. Peuple redoutable, par le nombre et la puissance de leur cavalerie lourde, ils poussèrent les Sarmates plus à l'est, et les "Scythes de l'ouest" qui fuyaient leur domination. Les Saces disparurent lentement, écrasés par les tribus Turkic entre autres, au noyau dur résistant longtemps entre Inde et Bactriane, le Royaume Indo-Scythe. Des mercenaires Saces furent employés par les Seleucides, le Royaume de Bactriane, les Parthes, et il est possible que le Pont eit recruté certain d'entre eux, attirés par la richesse des lieux ou tribus fuyant leur domination.

MISTOPHOROI THRAIKOI PRODROMOI (Mercenary thracian prodromoi): Beeing virtually mounted heavy peltasts, the thracian prodromoi were reputed cavalrymen and made an excellent scout medium cavalry, able to outclass any light cavalry, and skilled for close combat, dimounted if need. Their large thureos and classic phygian style helmet, sometime masked, their machaira and javelins made them an highy efficient, multipurpose medium unit.

MISTOPHOROI THRAIKOI PRODROMOI : Les prodromoi Thraces étaient sans doute les cavaliers les plus réputés dans leur partie. Ils étaient virtuellement des peltastes montés, portant un grand thrueos pour assurer leur protection et des casques de style le plus souvent phrygiens.

 
 

 

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