Bien que peu de descriptions nous sont restées de ce peuple, on conjecture moins sur leur origine, celtique et très ancienne (âge du bronze). Ils semblent avoir vécu dans le sud de la germanie (actuelle Baviere, qui fut nommée d'après eux - et connus par leurs voisins germaniques comme les "Baiowarioz", que des universitaires interpêtent comme "Ceux qui habitent où les Boiens habitaient". Ce nom est bien postérieur à leur migration vers les Alpes vers 400 avant jc. Des Boiens revinrent après l'écrasement de leur royaume Cisalpin vers 191 avant jc. dans leurs anciens domaines d'où ils furent chassés par les Marcomans à présent solidement établis vers 8 avant jc.
Ce peuple guerrier vint s'installer dans la plaîne du pô, subjuguant les Etrusques, et descendant très au sud, écrasant la résistance des Ombriens, s'installant en Emilie-Romagne actuelle et fondant bononia, leur capitale résultant de la prise de Felsina. Ils passèrent des alliances avec les gaulois Transalpins voisins, puis il semble qu'une fois installé dans ces riches terres du nord Italien, ils firent la paix avec les Etrusques. Sans doute après deux siècles de vie en commun et d'intermariages, l'alliance avec les etrusques devint-elle naturelle; Toujours est-il qu'ils furent de constants et résolus ennemis des Romains. En 283 avant jc; probablement à la demande des Etrusques, ils fondirent sur leLatium mais furent repoussés au lac Vadimon. Plus tard, Hannibal put compter sur leur concours dès son passage des pyrrhénées, un prince Boien, Magalos, leur offrant son concours et lui ouvrant la oie jusqu'aux Alpes. Les Boiens Cisalpins furent pour les Carthaginois de fidèles alliés et constituèrent une part importante de ses effectifs de mercenaires. Ils tuèrent lors d'une bataille le général Romain Postumius et leur action en avant-garde fut décisive. Cependant la campagne d'Hannibal prit fin sans résultats tangibles et les Boiens repliés au nord tentèrent une nouvelle invasion vers le Latium en 224 avant jc. Ils furent défaits à Télamon, puis à Mutina, et dans une série d'opérations de conquête qui permit aux Romains de pacifier la région. Les Boiens qui ne furent pas réduits en esclavage fuyèrent, certains repassant les Alpes et rejoignant leurs anciens territoires, d'autres en Pannonie ou ils renforcèrent les communautés installées depuis déjà des siècles. Ces derniers repoussèrent par la suite une invasion de Cimbres et de Teutons.
On entend parler une nouvelle fois des Boiens lors de la guerre des Gaules. S'alliant avec les Helvètes, ils lançèrent une invasion de l'est de la Gaule qui fut repoussée par le concours des légions de César (32 000 guerriers Boiens, chiffre sans doute exagéré). Ce dernier les identifie surtout comme des épéistes, bien équipés et protégés. Certains Boiens reçurent des Eduens des terres, notamment l'oppidum de Gorgobina en Bourgogne, entre la Loire et l'Allier. Bien que combattus par Vercingetorix en tant qu'alliés des Eduens, ils le rallièrent lors de la phase finale de la guerre, combattant notamment à Alesia. Par la suite lors de l'invasion Teutonne, un Boien prêta son concours et des troupes, et ces derniers s'établirent en Aquitaine, prenant le nom de Boïates (notamment dans le territoire de Buch). D'autres Boïens de l'est réfugiés sur les bords du Danuble furent combattus et même en partie exterminés par le Roi Dace Burebista. Cette région (Boiohaemum, moderne Bohème) vit la fondation d'une capitale, Bratislava, qui fut conquise et assimilée dans "l'empire Dace", dernière menace sérieuse des Romains en Europe, combattue par Trajan. D'autres Boiens après vers 300 avant jc. partirent plus à l'est, et avec d'autres peuples Cisalpins joignirent la Thrace, subuguant le pays et prenant Thylis comme capitale; Ils en furent chassés finalement par la Macédoine et à l'invitation du Roi de Bythinie, passèrent l'Hellespont, s'installant en asie mineure et devenant le fameux Royaume Tolisboge des Galates...
Que dire de l'armée Boienne ? D'origine remontant à l'âge du bronze, certains parlant même d'une parenté avec les Achaiens archaïques, ils connaissaient l'usage du fer, et des épées longues, connues pour leur style bien spécifique, leur lame large et leurs longs manche. Leur gabarit donne un indice sur leur apparence physique, qui était impressionante. On a pas retrouvé dans les tombes de Torques ni de bijoux typiques des Celtes, et leurs traditions funèbres différaient aussi par l'usage de l'enterrement plutôt que la crémation. On a aussi retrouvé en bohème des pièces qui attestent de l'usage par les élites du Latin et d'une civilisation certainement avancée. L'armée Boienne en elle-même avait sans doute des liens originels forts avec la culture de halstatt, mâtinées d'influences diverses, et de guerres incessantes avec leurs voisins qui développèrent leurs tactiques et équipements. On retrouvait la même division sociétale des Celtes, avec une classe de paysans et d'esclaves, une classe de guerriers et une classe de prêtres. Leur tactique primait largement l'infanterie car on à retrouver aucune trace ni écrite ni funéraire de leur utilisation de la cavalerie. Bien qu'ils n'aient pas eu les moyens financiers d'engager des mercenaires, ils pouvaient compter sur des troupes de peuples alliés qui influèrent sur son équipement et tactiques. Les Raethiens, Venetiens et Pannoniens, Helvètes, Gaulois et Marcomans, de même et surtout les Etrusques, et ils est possible que nombre de guerriers étaient équipés de manière très similaire, portant cuirasses et cnémides, tout en conservant leur scutum, sans parler de l'usage des prises de guerres faites à l'ennemi.
BOII
A note about La Tene equipments :
The Boians used ancient-style swords, with a narrow sharp point and wide, usable for thrusting and slashing. This kind of sword was ultimately replaced by lenghtened and more straight versions, to eventually end with the final La Tene model of the Gallic wars. Suspension of these swords were also a problem. The lenght and weight of this weapon severely hampered the leg, and a complex system was ultimately found using metal pieces, chains, and leather. The suspension chains were mostly made of leather, but with the sword weight increased significantly, they were turned to full-metal (iron) chains. In the IVe century, age of transition, these iron swords were 60-65 cm long, for 1/10 ratio wide, according to the scabbards founds. Short swords were 45-50 cm long, and decrease with time. The medium swords scabbards (55-65 cm) shown usually a pair of stylised Griffin or zoomorphic lyra as regular ornamentations. These suspension metallic chains increased with those of the sword, to eventually rose as much as 1.5 kgs. At the same time, the central iron Umbo began a simplification in order to be lighter and more easy to produce. The protective fringe, which formerly encircled the whole periphery of the shield, was now reduced to the upper part, on 20-30 cm only, in order to lightens the whole shield, always one meter high. Comparatively, in the final La Tene, leather suspension, longer swords, not terminated by a semi-hemispherical edge, became really heavy and long (75 to 85, even 95 cm for some cavalry swords), but the cavalry was now predominant in late celtic armies and the infantry no needs anymore to be fast again. Paradoxally, the versatile thrusting and slashing swords made a significant come back as light infantry shortswords which were often confounded with heavy daggers. These two sorts of infantry made a significant separation between attackers, backed by now semi-specialized spearmen using very impressive iron spearheads, from 50 to 70 cm, and very shap, the "baïonet style". The scabbards, made of iron and leather, tendered to be less ornamented, but at the same time, some bronze scabbard, probably more for prestige than use, appareared at the same time. The shields gone simpler, as the bronze fringe disappeared completely. The umbo itself used to change, for a parrallelepipedic and relatively broad metal band, to a "butterfly" semi-hemispherical design, to end with a completely hemispherical design, with the disparition of the central wood spina. The helmet classification was also more accentuate between heavy ornemental models like the montefortino and celtic-italic family of former Berru style, made for panache, decorated with generous plumes and crests, sometimes broadly sculpted and ornamented like those from Agris (Charentes, France) or Canosa (Puglia, Italy), were parade derivative of the current "fonctional" helmet, generally lower, with a thick but short neck-guard, and trilobic cheek-guards replaced by more protective ones. These were iron-made helmets, but the most common model was the "coolus" helmet, a derivative from the simple Böckweiler (Saar, germany), to intermediate celtic-italic models like the Port/Agen helmet. These were generally made of iron, but some bronze helmets were crafted also in mass, without cheek-guards. Eventually, it is not easy to say while studying the last researches, seeing the final Waiesenau and imperial gallic models, whether the Romans or the Celts influenced each other in the shape of their helmets...
(Sources : Various, mostly André Rapin thesis, Gladius XIX, 1999).)
This was 2310 years ago...
Although their real origin remains uncertain, but probably from central Europe, immediately south to the germanic tribes, the Boians (Boii) were mentioned several times by most of ancient authors, including Julius Caesar when he had to fought them alongside the Helevetii. The Boians were a vigorous, crowded and poor people, with a warlike temper, "boii" seeming possibly "terrible", "warriors" or "cattle owners". They invaded around 400 bc the pô valley, expelling the Etruscans and even some Umbrians in the move. They subjugating them and take by Force Felsina, they renamed Bononia (actual Bologna). They settled here, and apparently now with a peaceful existence and intermarriages with local celts and Etruscans. They allied eventually with the Cisalpine Gauls and the Etruscans against Rome, but were defeated in 283 at the Vadimonian Lake. During Hannibal compaign, they allied with his forces, the prince Magalos offering him to show the way toward italy, and take a significant part in several of his battles. The Roman General Postumius was killed by them. But after retirement of Hannibal, they remained hostile and a constant threat to the north, beeing defeated in 224 bc at Telamon, and once again at Mutina in 193 bc. The Romans chased or enslaved them after taking their capital in 191 bc.
Some of them returned north-east, to their traditional settlement alongside the Danube, or in Pannonia, were another group has settled there since centuries and was powerful enough to repel an attempt of invasion by the Cimbri and Teutones. Their presence in modern Bohemia (which was giving their name - Boioahemum) was centered around their capital, modern Bratislava, until beeing expelled, if not extreminated by the Dacian king Burebista by 50 bc. They were equally settled in Bavaria, giving its name too, and known by neighbouring Germanic tribes, including the Markomanni, which chased them in 8 bc from Bohemia, as "Baiowarioz", probably meaning "those who dwell where the Boii formerly Dwelt". They differed by other celts as wearing no torcs (none were found in boii tombs), and practiced inhumation instead of the traditional cremation of other gallic celts. Few written sources survived but some coins, showing Boii kings and with latin inscriptions.
Western Boians were known to have fought alongside the Helvetii against Caesar (The 32 000 warriors announced were probably exagerated), when trying to settle in western gaul. Some of them granted lands by the Aedui, and founded the oppida of Gorgobina (modern Burgundy). Although having fought against Vecingetorix they eventually allied with him and fought alongside other gallic tribes at Alesia. Some Boians settled after the teutone invasion in aquitanni territory, known as the Boïates. Another group migrated in Thrace and were a part of the Galatians which settled in Asia minor. They were known as the Tolisboii.
The Boian warriors were not easy to define : According to their germanic origin and poverty they were not well equipped, rarely shown armours, helmets and metal weapons as swords. Their ancient military tradition was probably similar to the Markomanni, and see a classification between armed slaves, peasants levies and class warriors, young and older, more or less well-equipped. The whole army was probably equipped with wood spears, both for launching and thrusting, which were the most cheaper weapons, but also maces, spiked hammers, axes, and daggers. Swords were probably reserved to the wealthy and proven warriors, but were quite common, far more than in germanic tribes, with a long tradition since the bronze age. Due to the size of these swords and handles, they were powerfully built-men, some scholars speaking about a possible connexion with an Achaean homeric descent. Cavalry was probably rare in early period. Later, those who settled in the rich lands of Nothern italy accessed to a far better equipment, both by imitation and war prizes against the Etruscans. Iron and bronze helmets, armours and swords, bronze spearheads became more usual. They adopted probably also the chainmail around 200 bc, and probably used widely leather armors, like most of the celtic warriors not wealthy enough to afford a chainmail. Bronze armors were probably more usual in early period, IV-III century bc, according to those were found in Cisalpine Gauls and Helvetii tombs, by imitation of the Etruscan and other local peoples, and war prizes. Another fact bout their appearance, outside that they not shown any torcs, was their use of stretched trousers with pelts and fabric bands. They probably recruited mercenaries in erly period due to their poor financial conditions, but allied with a lot of nearby tribes, like the Raetians, Ligurians, Venetians, Panonnians, Etruscans, Cisalpine Gauls, Helvetii, and possibly some Germanic tribes like the Bastarnae in late period. And later had the economical strenght to do so, like the famous Gaesate. According to Pliny, they were about 140 tribes composing the whole Boian people...
BOII, aka "The Terribles" : FULL PREVIEW
BOII BAGAUDOI (levées Boiennes) : La classe des guerriers était naturellement la seule à intervenir en temps de guerre. Pourtant lors de période d'urgence extrême, des "guerriers improvisés" pouvaient être recrutés par le chef de village, soit pour servir de milice de défense locale lorsque les guerriers partaient contre toute menace pour leurs foyers, ou parfois pour livrer bataille avec ces mêmes guerriers. Dans une ligne de bataille, on les reléguait en arrière, leur accordant peu de crédit, en renfort ou pour protéger les chariots ou le camp. Ces paysans n'avaient bien entendu aucune expérience du combat ni entraînement, et leur équipement se limitait au minimum : Un simple pieux taillé ou un gaesos ferré, et un scutum. Ce gaesos très courant était long d'environ 1,60 à 1,80m et utilisable aussi bien pour être lancé et pour le combat rapproché. Cette arme avait l'avantage de tenir un ennemi armé d'une épée ou d'une dague à distance, ce qui était un avantage pour un combattant inexperimenté. Ces derniers recevaient sur le moment un entraînement sommaire consistant à tenir la ligne ou à accompagner un assault en hurlant, le simple nombre et le tumulte étant utilisé comme arme psychologique...
BOII BAGAUDOI (Boian levies, EB Lugoae) : In usual time, only warriors regularly fight. But in the worst periods, and Boians were known to have dangerous and agressive neighbours, or when their convoys were attacked, every able man was virtually a warrior, taking what he found in the moment. These levies could also be recruited to reinforcing the lines, like in any celtic battleline. They were recruited long enough anuy campaign and, contrary to th average atecti (peasant levies), received a proper training by professional warriors. But for the most, they were not protected, and scarcely armed, with a cheap gaiso spear which can be use as a missile if needed. These spears were not long enough to be really a threat for a cavalry, and were used for throwing and thrusting in close-combat as well. They were posted at the rear of the main professional battleline, and acted as a massive reinforcement and buffer against side and rear attacks.
BOII GAISOIUNCOS (Jeunes javeliniers/piquiers) : De nombreuses troupes avaient pratiquement pour seule arme le gaesos. Le modèle le plus courant avait la hauteur d'un homme, et était fait aussi bien pour être lancé que pour le combat rapproché. Les plus jeunes guerriers étant par conséquent aussi les plus désargentés, ne pouvaient principalement compter que sur cette arme pour le combat, et éventuellement la dague en complément. Mais conformément aux tactiques de combat des Celtes, qui privilégiaient les javeliniers, conformes aux tactiques de raids et d'embuscades, ces jeunes combattants se voyaient équipés d'une grand nombre de javelots légers en bois taillé, non ferrés, économiques et légers. C'étaient avant tout des tirailleurs de première ligne apprenant leur métier de guerrier mais pouvant soutenir une contre-attaque grâce à leur gaesos, bien plus efficace par exemple que les gaballaroas n'ayant qu'une dague à leur opposer...
BOII GAISOIUNCOS (Young javelinmen/spearmen) : These men were equipped almost exclusively on second-rate rudimentary wood javelins and a unique iron-tipped gaesos, some having the privilege to have a dagger as a supplemntary close-weapon. They acted mainly as skirmishers, but with more skills in close-combat. They generally carry more of these cheap rudimatary javelins which were no more than wood sticks hardened and shaped by fire, amthough these were quite less effective than iron tipped gaesos.
RUNOCINGETOI (Littéralement "guerriers furtifs") : Ces Combattants furtifs ont possédé bien des noms... Les raids nocturnes ont toujours étés utilisés par les "barbares", de manière générale, c'était une technique de guerre parmi d'autre dans la lutte du pot de terre contre le pot de fer. Tactique d'armées inférieures en armement et qualité, peu encline à la bataille rangée, elle allait avec la pratique des embuscades, et idéalement avait lieu en forêt et dans des régions sauvages. Les Romains en firent les frais face aux Celtes aussi bien, et plus encore face aux Germains. Le principe de ces combattants étaient de mener une opération coup de poing avec des objectifs bien précis, comme éliminer des sentinelles pour ouvrir la voie à une attaque d'un campement ou d'un fort. C'était aussi une méthode de harcèlement, psychologique tout autant que physique. En empêchant les soldats de dormir à cause de la tension qu'engendrait ces raids surprise, on affaiblissait graduellement son moral comme ses réserves. Le bleu de guède fut souvent utilisé, l'indigo naturel tiré d'un chou, dont les soldats, nus, s'enduisaient totalement. Cette peinture naturelle sombre avait la faculté de ne pas refléter la lumière de la lune et pouvait être combinée avec des brindilles et mousses avant séchage. Les armes elles mêmes et toutes les parties métalliques (bossage du bouclier, fourreau) étaient frottées au noir de charbon. Ainsi rendu furtifs, ces hommes agissaient promptement et de manière décisive. Ils étaient en général recrutés parmi les plus disciplinés, hardis et les plus fiables...
RUNOCINGETOI (Litteraly "secret warrior") : These men were specialized in night attacks, beeing accostumed to fast raids. They were relatively experienced, skilled, and accostumed to "commando-like" raids, by night, especially efficient against a an army in campaign which released his soldiers without protection but some sentinels by night, or to attack forts. They were given various equipments depending on their own skills and needs, daggers for throating, axes and swords for close combat, bows against fort guards, and entirely painted in a blue woad derived from a plant, spread throughout the celtic civilization and even the germanic tribes. It was of course used for body tattooing and especialy used by britons, and by imitations, by some belgians, but it was also, melted with cender, a perfect night camouflage.
BOII ACUBAGAUDOI (piquiers-javeliniers Boii) : Cette infanterie très classique parmi les guerriers de ligne Celtes était armée de gaesos (un lourd comme lance, d'autres plus légers comme javelots) d'ou leur nom, et d'une épé courte. Polyvalents, bien entraînés, disciplinés, aguerris quoique jeunes en moyenne, ils constituaient la majeure partie des effectifs vraiment efficaces de toute armée Celte. N'ayant ni armure (sauf peut-être une armure de cuir dont on a jamais retrouvé d'exemplaire ni de description, ni casque, ils disposaient de leur grand scutum renforcé avec un bossage central. Ayant la encore volonté de prouver leur bravoure, ils ne manquaient pas d'impétuosité, mais leur rôle était toutefois moins offensif que les épéistes, souvent des individus plus robustes. Les Boiens disposaient également de troupes de ce type qui étaient réellement très répandues. Dans la ligne de bataille, ils étaient placés en seconde ligne, avec les javeliniers les plus légers, ou bien formaient la "phalange" de seconde ligne, derrière les nobles et guerriers d'élite.
BOII ACUBAGAUDOI (Boii fast spearmen): A common infantry, this was the most affordable to be recruited amongst the warrior class : They were given a spear and several javelins, edge shaped by fire for the most. They were given no armor but perhaps a leather one, and a leather cap, their wood scutum of medium quality was their primary protection. Disciplined but young and somewhat inexperienced, they were heavily trained, like every warrior class youth. Living for war, they were valiant and always wanted to prove themselves their valor to the eyes of senior fighters, not counting that war prizes were their main source of equipment... They were an affordable and versatile infantry, beeing equipped to defeat an infatry or cavalry charge with their spear, skirmishing, and closefight with their dagger.
BOII ORDOROI (guerriers armés de massues, ou "ordo") : Ces jeunes combattants faisaient partie des plus pauvres parmi les guerriers, mais en général aussi solides que courageux. Pour être mortelle la masse de bois demandait en effet une force peu commune. C'était en outre une arme très économique, mais qui pouvait être travaillée de manière à devenir véritablement léthale. Ils étaient plus fréquents dans le nord et les régions Alpines, mais restèrent sans doute une infanterie encore très commune peu avant l'époque Augustéenne...
BOII ORDOROI (boii macemen): These warriors were amongst the poorest, but powerfully buit and courageous. They were given a wood mace or a club with a heavy metal or bone head, serving as a front-line assaulters. An old-style infantry, common in the north, they disappeared with time, especially in the rich southern tribes, but remains a basic and common form of infantry throughout the Boian existence (they almost disappeared during the Augustean period).
BOII TECEITOI : Les hacheurs étaient très répandus parmi les Celtes, tout comme dans les nombreuses tribus des Alpes. C'était une arme jugée arriérée faite pour des combattants peu habiles comptant d'abord sur la force brute, mais avec de l'entraînement, elle pouvait devenir très efficace, sa frappe de taile étant très supérieur à force égale à celle d'une épée... Les "briseurs de lignes", envoyés fracasser les boucliers de l'ennemi pour ouvrir un passage, étaient de ceux-là. Combattants aguerris, ils disposaient outre de cette arme, des gaesos, un casque le cas échéant, parfois même une armure de cuir ou un disque de bronze. Les Boiens n'étaient pas les seuls à avoir de nombreux hacheurs dans leurs rangs. Il en était de même chez leurs voisins Rhaetiens, Pannoniens, Venetes, Illyriens et Liguriens...
BOII TECEITOI : The axe was a common weapon, beeing affordable, more easily produced than the sword, and requiring less training and skills to be lethal. The Celts always used them and the Boians were no exception. They used lot of axemen, more perhaps than gallic peoples, due to their link with the germans, and alpine tribes that used it as their main weapon. The axe was also the primary weapon of the Raethians, and was widely used by several other peoples in the Northern Italy and fringes, like the venetians, Panonnians, Illyrians, and Ligurians.
BOII EXCINGETOI (EB botroas) : Les porteurs d'épée Celtes étaient les combattants en général les plus aguerris, aussi bien par l'âge et l'expérience, et par les qualités physiques requises. Posséder une épée était réservé aux guerriers véritables, ceux qui formaient l'épine dorsale de toute armée Celte en mêlée. Très nombreux et courageux voir téméraires ils n'avaient pour toute tactique que le tumulte, suivi de la charge (après les échanges de javelots en première ligne), et le choc de cette charge était censé rompre les lignes ennemies. Les épées Boiennes étaient connues pour être plus larges à la base et décroissantes vers le sommet, très pointu, idéales pour un combat rapproché car utilisables en taille comme en estoc avec la même efficacité, ce qui contrastait avec les épéistes celtiques de l'ouest, notamment Gaulois, dont l'épée très longue et étroite s'utilisait de taille presque exclusivement. Les Excingetes étaient généralement postés sur le flancs. Ils attaquaient les flancs de l'ennemi et tentaient de le prendre à revers, ou de contrer tout débordement de troupes adverses. Peu protégés, ils restaient à la merci des javeliniers lourds ennemis.
BOII EXCINGETOI : The Boians were renown for their swords. They were especially large and broad, with a narrow summit allowing these to be used for thrusting and slashing as well. The long handle allowed these perhaps to be double handed. The sword owners were the bread and butter of any Boian battle line, acting as its main assault infantry alongside the axemen. They were young however, but proven, agile and skilled, to compensate their lack of armor. These warriors were generally posted at the closer wings (inner wings) ready to counter any attempt by enemy infantry to roll the sides of the melee, or attacked themselves. With few protection, they could be butchered by a distance by heavy skirmishers, so they were rarely far away from the center of the melee, or from friendly spearmen like bagaudoi, to hold the cavalry at bay.
BOII CAVAROI (Champions Boiens) : Comme la plupart des Celtes, et les Boiens furent les plus anciens, les meilleurs guerriers étaient toujoprs hautement considéré. En ces temps troublés ou la vie humaine ne valait presque rien, ceux qui étaient respectés pour leurs prouesses au combat pouvaient aspirer naturellement à tous les honneurs, dont celui de devenir chefs, ou d'être choisis pour constituer la garde rapprochée d'un noble, comme les Soldures, ou simplment être des compagnons en armes de ce dernier. D'autres pouvaient avoir moins d'habileté sociale et êtres relégués au rang de simples soldats, bien que craints et admirés, et les meilleurs d'entre eux avaient une réputation telle que leur arrivée sur le champ de bataille remontait le moral de toute l'armée. Dans la droite ligne des Héros Homériques, les Celtes anciens misaient parfois le sort des armes dans un unique combat singulier entre champions. Ces hommes exceptionnels étaient ainsi envoyés pour cette tâche hautement honorifique. Il va sans dire que disposer de plusieurs champions dans son armée était un gage de réussite, ne serait-ce par leur poids psychologique... Plus pragamatiquement, ces héros ou champions Boiens étaient des individus hors-normes disposant d'une épée faite pour eux. Ils n'étaient pas forcément couvert d'une lourde protection, préférant souvent combattre torse nu pour avoir le maximum de liberté dans leurs larges mouvements. Plus tardivement, ces héros ont semble-t'il combattu dans le style des Nobles, à l'avant de la formation de bataille, après les javeliniers, entourés d'une véritable garde rapprochée, leurs ambactes (serviteurs).
BOII CAVAROI (Boian Champions/heroes) : These exceptionally well-built men, well rewarded and well-equipped men were not nobles but noticed for their skills and awesome bravery in battle. The "Cavaros" was also the gallic word for "hero" as well. Beeing immensely popular, in the ancient homeric style, while gaining fame in singular and regular combat as in the hearth of the battle, they had a tremendous carisma and boost the morale of troops around. They were given the largest and highest quality sword available, of the specific broad and two-handed long handling of the Boians, but were given also a shield and a tall and recoignisable montefortino helmet. The champions were a few, each Boii tribe displaying one or several on the first line. These warriors were (unlike in this pic) heavily protected and used a lancia as a main weapon. They fought on the centre of the melee, at the front, not far way from the king or the local chieftain, and were wealthy enough to have their own retinue bodyguards or "ambactoi".
BOII CINGETOI (La Tene -600-300 av.jc) : Cingetos (plus. cingetoi ou Kingetoi) signifie plus ou moins "ceux qui marchent" (ensemble). l'appelation typique des guerriers professionels. Emblématiques de la période de La Tène, ces guerriers Boiens n'avaient guère changé d'apparence entre 600 et 300 av.jc. Ils portaient rarement des armures, sinon un disque de bronze. Les côtes de mailles furent adoptées par les Nobles d'abord avant de devenir l'armure typique des Cingetos peu avant la campagne Romaine en Gaule. Leur casque évolua également, des modèles hauts et pointus vers ceux plus ronds et simples dérivés du Coolus, avec un long garde-nuque et d'imposants garde-joues. L'épée qu'ils portaient était vraisemblablement le modèle si particulier des Boiens, avec une lame presque triangulaire, très large à la base et allant en s'effilant. Ce type d'arme polyvalent dérivait vraisemblablement en ligne direct des épées de l'âge du bronze. Elle restait relativement facile à produire et donnait un plus à celui qui la portit en mêlée, plus de variation dans ses passes d'armes, tandis que les épées longues droites classiques imposaient des mouvements larges, fatiguants, et des coups de taille dégradant très vite le fil de la lame. Ces Cingetos portaient comme presque tous les guerriers Celtes deux gaesos longs et lourds destinés à être lancés ou éventuellement combattre de près. Les Cingetos, vétérans de plusieurs campagnes, très aguerris et disciplinés, formaient l'épine dorsale de toute armée Boienne.
BOII CINGETOI : (La Tene -600-300 bc) : Cingetos means "the marching ones" (together) . It was the common name for professional skilled warriors. Typical of La Tene period, these celtic warriors were the best within regular troops; They were veterans, highly skilled, given the best equipment. This last evolved with time; The very first of these, in 600-300 bc would have been wearing no armor, but perhap a bronze disc, and a high pointed helmet. They were given also heavy spears and a long sword. Boians swords were especially broad at their base, and with a distinctive sharp point. It has many common points wih bronze age swords and was perhaps the direct descendant of theses ancestors of all celtic swords, generally narrow, flat and very long. They were the most reliable infantry in all, capable of sustain a long fight and leading a difficult assault with bravery and dedication. Cingetoi from 300 bc were posted at the second or third line, just behind the nobles, king, champion, companions and bodyguards. They were given a three meters lancia to assist the first line in its struggle. When Caesar arrived in Gaul in 55 bc., this organized battleline was no more, and Cingetoi were now first line infantrymen, using a longsword as main weapon.
BOII CINGETOI (Montefortino -300-150 av.jc) : Seconde évolution des Cingetos, elle vit l'adoption d'un modèle de casque moins décoratif et plus couvrant, le fameux Montefortino, qui dérivait en droite ligne des hauts casques ogivaux de la période précédente. Le Montefortino, dont le premier exemplaire fut exhumé en Italie, était utilisé aussi bien par les légionnaires Républicains qui succédèrent aux Princeps, que par les Celtes qui en furent les inventeurs. Ce fut le casque emblématique de cette époque agitée qui vit Rome devenir un empire. Le Montefortino avec son panache et ses grands gardes joues, connaissait de nombreuse variantes et fut utilisé aussi par les Carthaginois. La côte de maille était alors rare parmi ces guerriers, encore réservée aux Nobles. Leur armement et leur tactique ne changeait guère. Des armures de cuir et des diques de bronze étaient sans doute une protection courante, mais les jeunes Cingetos préféraient sans doute moins de restrictions dans leurs mouvements et donc peu ou pas de protections. Malgré sa popularité, le Monterfortino était relativement coûteux à produire : La plupart des Guerriers Celtes commençaient à opter pour un modèle plus économique et léger venu du Nord de la gaule, le Coolus.
BOII CINGETOI : (Montefortino -300-150 bc) : The famous Montefortino helmet was found in Central Italy. It was derived from the old La Tene Ogival model, but with a more pronounced neck-guards, more covering cheek-guards, and slighlty larger and lower. It was always given a bulb to tip a leather crest or more frequently a horse crest or plume. This very popular model was introduce in the roman army (mostly the princeps), by the Cisalpine Celts and Boians and used also by the Carthaginians... In time, Celtic warriors began to use lighter and more economical models from the northern Gauls, the famous Coolus which was the prototype for more evolved models like the Agen/Port. The Montefortino was probably the most popular model of helmet in the west during more than a century, Only the Phrygian could be compared to it in the hellenistic world. The Republican marians legionaries were first equipped with a simplified version of the Montefortino, but it was soon replaced by derivative of the Coolus.
BOII CINGETOI (tardifs : 150-50 av.jc.) : Dernière évolution des fameux Cingetos, née dans une période agitée en Gaule, entre rivalités exacerbées entre les grandes confédérations et menaces d'invasions du nord-est... Plus professionnel, plus lourdement protégé, le Cingetos tardif est un superbe combattant n'ayant rien à envier au légionnaire, si ce n'est sa légendaire discipline... La côte de Maille s'est démocratisée et beaucoup sinon la plupart des ces combattants d'élite en disposent; L'épée reste inchangée, de même que la dague polyvalente, mais leur signe distinctif reste leur casque, évolution du léger Coolus, économique mais trop fin, que le modèle Port/Agen améliorait. Plus lourds, épais, ils étaient en outre dotés d'un couvre nuque plus important et de garde-joues encore plus enveloppants. Mais leur particularité principale était l'ajout d'un renfort épais qui en faisaient tout le tour. Les Légionnaires Romains ne tardèrent pas à l'adopter, simplifiant la construction en ne gardant le renfort que vers l'avant du casque, lequel protégeait bien la tête des coups de taille verticaux. Ce casque fut le précurseur direct du modéle pré-impérial et impérial des guerres Trajaniques, seule la nuque évoluant encore, devenant plus enveloppante. Les légionnaires l'utilisaient encore plus de trois cent années plus tard...
BOII CINGETOI : (Late -150-50 bc) : These late evolution of the Cingetos was more eavily armoured and professional: The chainmail was now more usual, and their helmet was an evolution of previous models like the light Coolus, which war reinforced and heavyer, giving the Port and Agen variants. These were the precursors of the famous "Gallic" and "Imperial Gallic" Roman helmets. Their distinctive shape was always round, but with a larger neck guard and impressive cheek guards that almost totally covered the face. A bulb on the top still allowed to clip a crest or a plume. These helmets were the best designed by the Celts and became the trademark of all Roman legionaries during three centuries, with evolutions in design, concerning mostly the plough neck guard. Another distinctive traits of these helmets was the thick iron rim which protected the head against slashes and heavy blows of axes or even falxes later.
BOII SOLDUROI : Ces combattants d'élite furent connus surtout par César dans De Bello Gallico : Ils étaient décrits chapitre XXII, comme 600 hommes dévoués à leur maître (noble de grand lignage), bénéficiaient d'un régime de faveur, des meilleurs équipements et d'une haute considération mais ne devaient pas lui survivre dans la bataille s'il périssait et se suicider. César parle bien de "dévotion". Il s'agit en effet de "devotio", mais pas tout à fait dans le style Romain ou ibérique où il s'agissait de rechercher volontairement la mort au combat pour se concilier la victoire grâce à cette offrande aux dieux. Les Soldures étaient surtout répandus en Gaule, et furent probablement imité par les Boiens lors de leur arrivée en Italie. Ils étaient d'une considération et conditions sociales bien plus élevées que les Ambactes, lesquels étaient issus des plus pauvres et au service de leur maître, dans la paix comme la guerre, mais pas forcément bien équipés, cela dépendait des largesses de ce dernier. Leurs équivalents Tauriques étaient les "Auii".
BOII SOLDUROI : These men were cingetos appointed by their lord as bodyguards, chosen for their skills and experience. They were both close bodyguards and companions, with probably a better consideration than ambactos (servants). The Soldurii were rewarded highly for their noble master, beeing equipped with the best armors or chainmails, swords and helmets. They fight like all elite warriors, with a heavy spear and a long sword, using a dagger also if needs in close combat. They could be compared also as dismounted knights, although not of noble descent. Like Caesar stated, the Soldurii were known to be absolutely devouted warriors, as their honor commands not to survive to their master's death, by suicide if needs.
BOII ARJOI (Cients nobles du chef de guerre) : Des Nobles Boïens (chefs de clans, membres de la famille Royale...), combattaient à pied, moins pour le coût d'équipement d'un cheval que surtout pour des raisons pratiques : Les Boiens avant 300 av.jc. vivaient dans des zones montagnardes. Beaucoup de Nobles combattaient donc à pied, et pour se faire reconnaître, arboraient des casques en général très ornementés... Ils disposaient des meilleurs armures disponibles, de côtes de mailles, ou plus rarement d'armures de bronze, très communes dans les Alpes, puisqu'utilisées par les Nobles Helvètes, Rhaetiens, et naturellement Etrusques, mais devenues progressivement obsolètes. Certaines pouvaient d'ailleurs être des prises de guerre étrusques... D'autres équipements locaux comme des cnémides en bronze pouvaient également en faire partie, ou même le casque. Ces élites étaient lettrés, et parlaient le Latin et le Grec. On utilisait de la monnaie, que l'on frappait à l'effigie du Roi. Au combat, leur équipement et leur casque haut et étincelant les faisaient immanquablement remarquer. Ils jouaient le rôle de porte-étendards vivants dans la bataille, pour rassembler leurs troupes.
BOII ARJOI (chieftain nobles clients) : These dismounted nobles were probably most current in boians armies than in others. The foot nobles were naturally the best equipped and skilled warriors. Their entire life was devouted to training and war exercises, and they had the better equipments available, including their own retinue and ambactos. Their position and lineage gave them the authority over their own warriors when leading them in battle, usually bearing a recoignisable crested and heavily decorated helmet. Their armor was the best available, but the cisalpine Boii probably used also specific etruscan wargear, greaves and bronze amors, from war prizes that usually proved their valiance or imitation armors specially built by their own craftsmen and armourers. Later, they choosed naturally leather armors, and chainmails.
BOII RIGEPOREDOI : (Cavalerie Boienne de Lanciers) : Cette cavalerie moyenne est assez tardive, apparue vraisemblablement au moment de la seconde guerre Punique. Les guerriers assez fortunés pour équiper un cheval étaient attachés au service de leur maître comme cavaliers. IIs disposaient rarement d'armure mais au moins de casques, de gaesos longs et courts pour être lancés et pour la charge, d'épées ou de haches pour le combat de près. Ils furent partie prenante des combats menés avec Hannibal lors de la conquête de l'Italie, et plus encore lors de la bataille de Télamon, la plus impressionante livrée par des Celtes, ou pas moins de 20 000 cavaliers Boiens et Insubres affrontèrent les légions de Rome...
BOII RIGEPOREDOI : (Boian lancer cavalry) : This light cavalry was lately adopted or constituted in 250 bc, thanks to the rich and fertile lands of the pô valley, well suited for horse breeding. Boian Celts which were wealthy enough could have served as horsemen instead of beeing foot soldiers. Like the common celtic cavalry, they were versatile, using gaesos for launching, thursting, and a long sword (up to 90 cm !) for close-combat. They made their part at Telamon, beeing probably the half of the 20 000 Celtic cavalry assembled, and fought with Hannibal before.
BOII UERIGEPOREDOI : La cavalerie aristocratique Celte était formée d'un noyau dur de nobles de haut lignage, accompagnant leur chef de guerre dans ses campagnes. Ce corps de cavalerie fournissait souvent la seule force de cavalerie disponible avec les mercenaires, dans une armée presque entièrement composée de fantassins. Les Boiens n'avaient pas de forte tradition équestre, non seulement à cause de leur lieu de vie montagneux, mais aussi faute de sources fiables sur le sujet au Ve et Vi siècles. Néanmoins, par imitation des Gaulois et autres peuples établis dans la vallée du Pô se prêtant bien à l'élevage des chevaux, une cavalerie put être formée, et les Nobles Boiens qui se battirent aux côté d'Hannibal étaient presque tous des cavaliers. Ils pouvaient en effet s'inspirer des peuples voisins, Rhaetiens, Pannoniens, Illyrians, et même Helvètes qui tous disposaient d'une cavalerie lourde Noble. Bien équipés, ces cavaliers disposaient d'équipements disparates, armures prises à l'ennemi, vêtements décorés portés tels quels, armures de cuir, etc... Les cavaliers dépeints ici sont inspirés d'une planche d'Angus McBride, située vers le IVe sicèle av.jc. et montrant deux seigneurs de guerre des Alpes. Le casque est d'inspiration Illyro-Rhaetien, cornes, crêtes, plumes, panaches, étant utilisés pour décorer les cimiers tandis que le casque lui-même, ogival ou du type "pot" était richement travaillé par les artisans locaux ou Etrusques. Ils portaient une ceinture de bronze ornementée, et des vêtements sur lesquels venaient se greffer des pièces d'or et de métal décorative. C'était une cavalerie impressionnante, belle à voir comme redoutable.
BOII UERIGEPOREDOI : Boian early noble cavalry was probably constituted first by mounted nobles, with all their wargear including their big scutum, but fast, with imitation of local cavalry units, they quickly abandoned it in favor of the reduced and lighter round cavalry shield. They fight with a long cavalry spear, essentially a lenghtened gaesum, and the calssic longsword. Some of them could have used also additionnal javelins, but they were to heavy for effective hit-and-run tactics. Their appearance is based on a work of Angus mc bride depicting two celtic chieftains in the Alps, the one from the right beeing probably Rhaetian or Illryian. Pot-helmets and derivatives of the montefortino, crests, plumes, bronze horn, were used as a clear sign of statute. The early spears used were probably lenghtened gaesos, still short enough to be thrown, but in time, the became true lancers, fightning in melee with their longsword or an axe.
BOII VERRIX UERIGEPOREDOI (Cavalerie Noble Boienne tardive) : La cavalerie aristocratique Celte était formée d'un noyau dur de nobles de haut lignage, accompagnant leur chef de guerre dans ses campagnes. Ce corps de cavalerie fournissait souvent la seule force de cavalerie disponible avec les mercenaires, dans une armée presque entièrement composée de fantassins. Les Boiens n'avaient pas de tradition équestre, non seulement à cause de leur lieu de vie montagneux, mais faute de sources fiables sur le sujet. Néammoins, par imitation des Gaulois et autres peuples établis dans la vallée du Pô se prêtant bien à l'élevage des chevaux, une cavalerie put être formée, et ils est plus que probable que les Nobles Boiens qui se battirent aux côté d'Hannibal étaient presque tous des cavaliers. (ex: Title-Live, L35, chap 22 : "...Un petit nombre de cavaliers Boiens avec leurs officiers se rendirent aux Romains, ils furent suivis par tous les hommes âgés, et au moins chaque homme de rang et de fortune, au nombre de 500, désertèrent en se rendat au consul.") A Télamon, il n'y avait pas moins de 20 000 cavaliers dans l'armée Celte composée d'Insubres et de Boiens. Il est clair qu'après s'être établis dans ces contrées, même les guerriers un peu fortunés pouvaient espérer combattre à cheval.
BOII VERRIX UERIGEPOREDOI (Late cavalry bodyguards) : The Boian aristocratic cavalry was possibly born after 475, when they overcome the Etruscans and settled in the Pô valley, which was perfect for horse breeding. The Boians cavalry was probably constituted by imitation of the Etruscans, Rhaetians, Ligurians, and of course Celtic Gauls like the Cenomani and Insubres. Livy, B35.22: "A few of the Boian cavalry with their officers went over to the Romans, they
were followed by all the older men, and at last every man of rank or wealth, up
to the number of 500, deserted to the consul." At Telamon, the Boian cavalry was huge, beeing part of a global 20 000 horsemen raised by the Boii and Insubres. It is nearly sure that most of them were non nobles but wealthy warriors. Late Noble horsemen were probably equipped with chainmails, but some of the Boians probably still used bronze armors, and greaves. Etruscan style helmets were probably also shown as a proof of bravery.
ALPINE AOR :
ALPINI KINGETOI : La "phalange alpine" n'était en réalité qu'une tactique celte traditionelle poussée dans ses retranchements par l'imitation des Etrusques. Ces guerriers étaient disciplinés et vraisemblablement bien équipés, casque montefortino, épée longue, dague, hache, armure en cuir greco-celte égalment inspirée des equipements etrusques... Serrer les boucliers et avancer lentement vers l'ennemi en rangs serrés, voilà quelle était leur tactique, bien décrite par César lors de sa campagne contre les Helvètes. Outre les Mori Gaesum, qui étaient une élite de guerriers, le gros de troupes Celtiques pratiquant cette tactique était composé de guerriers professionels, de "Cingetos".
ALPINI KINGETOI : The "Alpine Phalanx" was in real, Celtic warriors of the Alps using the shield wall, mereley a Celtic defence tactic, combined with the discipline and march in close order of the Etruscans. Centuries of warfare and intermarriages between celts and Etruscans ended with this kind of mixed infantry. Although beeing professional warriors, these Cingetos were given a rhaetian axe, a large scutum, a dagger, a bronze helmet (montefortino or local model, like the ancient etruscans, tusci, villanovian, pot or negau style) a leather armor, inspired by Etruscan practice, a long and heavy gaesos, marching together slowly and in silence, contrasting with the "tumult" practice of the gallic celts before the battle, and fight always while pushing toward, counting on their firm discipline and close order. This tactic was well described by Caesar during his campaign against the heleveti -see also mori gaesum).
GUERRIERS TRIBAUX ALPINS : Les Alpes sont vastes, s'étendant sur près de huit cent kilomètres. C'est le territoire de grands peuples durant l'antiquité, quoique la plupart préfèrent les vallées, surtout au sud dans la très fertile vallée du Pô. Les zones les plus difficiles d'accés sont occupées par des quantités de tribus indépendantes, arriérées et farouches. Outre les grands peuples Celtes, Insubres, Cenomans, Boiens, Lingons, Senons, Taurins, vivaient plus en hauteur les Salassi, Graioceles, Seguses, Vertamocori, Orobi, et Ceutrons, et Caturiges. La plupart furent conquises par Auguste durant son principat, pour sécuriser les nouvelles colonies Romaines en gaule Cisalpine des raids de montagnards. Avant cela, ces montagnards ne furent jamais conquis et furent toujours hostiles à tous et tournés vers le banditisme et la rapine. Ainsi Hannibal durant sa traversée, fut attaqué et perdit de nombreux hommes. César plus tard, fut attaqué de même par des tribus hostiles : « On rapporte à César que les Helvètes se proposent de gagner, par les territoires des Séquanes et des Héduens, celui des Santons, qui n’est pas loin de la cité des Tolosates, laquelle fait partie de la province romaine. Il se rend compte que si les choses se passent ainsi, ce sera un grand danger pour la province que d’avoir, sur la frontière d’un pays sans défenses naturelles et très riche en blé, un peuple belliqueux, hostile aux Romains. Aussi, confiant à son légat Titus Labiénus le commandement de la ligne fortifiée qu’il avait établie, il gagne l’Italie par grandes étapes ; il y lève deux légions, en met en campagne trois autres qui prenaient leurs quartiers d’hiver autour d’Aquilée, et avec ses cinq légions il se dirige vers la Gaule ultérieure, en prenant au plus court, à travers les Alpes. Là, les Centrons, les Graiocèles, les Caturiges, qui avaient occupé les positions dominantes, essayent d’interdire le passage à son armée. Parti d’Océlum, qui est la dernière ville de la Gaule citérieure, il parvient en sept jours, après plusieurs combats victorieux, chez les Voconces, en Gaule ultérieure ; de là il conduit ses troupes chez les Allobroges, et des Allobroges chez les Ségusiaves. C’est le premier peuple qu’on rencontre hors de la province au-delà du Rhône. » — Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaule, Livre I, 10.
ALPINE TRIBESMEN : The Alps are stretched around 800 kilometers west to east. Numerous tribes dwelled in the inner, coldest and highest regions, alnongside more famous celtic and gallic peoples like the Insubres, Cenomani, Boians, Taurini, Lingones, and Senones. These numerous tribes were for exemple, for Pliny the elder : Vediantini, Salluvini, les Deciates, les Oxubini, Venenes, Vagienni, Caturiges, Statyelles, Vibelli,Magelli, Euburiates, Casmonates, Veliates. The Caturiges (celtic traduction "catu-rix", "kings of battles"), were best known because of their fight against Caesar when attempting to pass the Alps. They lived in poor conditions, like most mountaineers, beeing almost men of the stone-age for their uncivilized appearance, behaviour and equipment. They were known for their raids, banditry, and attacked whoever tried to pass in their territories, like Hannibal experienced the first... As mercenaries, they could have been valuable recruit, because very cheap, but not well-equipped (flint stone lances and axes, wood javelins, no protection but natural and crude leather), but fierce and accostumed to run in the most rugged terrains, mastering the art of ambush. They are not required in a battleline, as beeing undisciplined, but these rude warriors could have been fine scouts and ideal infantry to counter other ambushers, amongst other skills.
TECEITOS RHAETIEN : Ces mercenaires armés de gaesos et d'une hache sont typique des Rhaetiens, dont la culture à l'origine Etrusque c'est "celticisée". Ces hacheurs sont dotés du bouclier rhaetien à la découpe typique, vifs et agiles, ils forment l'infanterie d'assaut idéale, du fait de leur capacité à ouvrir des brêches à travers les murs de boucliers de l'ennemi. Son équipement inclut une armure de cuir, assez répandue semble-t'il d'après les travaux des érchéologues et cgercheurs les plus récent, et ressemblant assez aux armures grecques, avec un protège-nuque et même des pteryges.
RAETHI TECEITOI : These mercenary axemen were perfect as an assault infantry, and one of the most current infantry within the Rhaetian, which were "etrusco-celts". They used several light gaesos to open their charge and use a specific etruscan-inspired leather armor and the typical Rhaetian shield. They were one of the most renown unit of axemen in the celtic world, professional and skilled enough to crush any infantry line.
GAESETES RHAETIENS : Les Rhaetiens sont un peuple assez ancien, indo-Européen, et s'il faut en croire les auteurs qui en ont parlé, parmi les tous premiers peuples indo-Européens à s'installer en Europe occidentale durant l'âge du cuivre et le néolithique supérieur. Les Tusques, un peuple vivant à l'ouest des alpes, seraient les ancêtre directs des Etrusques. Ces derniers, selon Pline l'ancien, se seraient séparés pour des raisons obscures des Etrusques du sud, et vivraient toujours dans les régions Alpines. Les Rhaetes avaient beacoup en commun avec les Etrusques, la langue et la culture entre autres. Mais au contact avec les Celtes, ils se seraient "barbarisés", perdant leur caractère pseudo-Grec, jusqu'à se voir traités de la sorte par les Etrusques eux-mêmes. Ils étaient cependant encore assez civilisés, et produisaient notamment le vin le plus réputé avant celui de la campanie. Ce peuple selon Strabon comptait deux tribus majeurs, les lepontii et Camunii. Leur territoire s'étendant vers le nord jusqu'aux Rhin. Ils dominaient deux peuples voisins plus à l'est, les Vindoliciens et Noriques, lesquels vivent avec des peuplades mi-celtes, mi-illyriennes, les Breunes et Genaunes. Parmi les Rhaetiens, deux tribus étaient particulièrement hostiles, les Rucantiens et les Cotuantiens. Alors que les peuples voisins miséreux vivaient du brigandage, ces derniers avaient une véritable civilisation, et par leur nombre pouvaient mobiliser de redoutables armées. Naturelement pauvres, ils furent utilisés comme mercenaires par les Etrusques, leur frères de race, puis par les Celtes et en particulier les Boiens. La gaesetes étaient des guerriers armés du gaesum de combat, et pour le reste assez bien équipés, avec javelots et casque. leur équipement restait cependant sommaire mais les rendaient assez efficaces. Leur signe caractéristique était un bouclier d'une forme assez unique.
RAETHI GASEATI : These warriors were Raethians, a famous people of ancient descent, some scholar said, the most ancient indo-european ever. The Nazis amongst others, made intense pseudo-researches to prove these people were their ancestors and were directly connected with the indo-aryans. The Raethi were apparently connected to the Etruscans, by language and customs. They would have been northern etruscans, whih for some reasons emigrated in the alps and settled there, or southern etruscans ancestors. These moutaineers however, were naturally more "barbarous" than the southern etruscans, by temper, customs, and more related to the celts than to a greek-style civilization. They were spread not only in the alps and bordering eastern lands, but also in pannonia and north illyria, and are related to other peoples like the Taurisci and Lepontii. Pliny stated that they were a former gallic tribe, named the Tuscans, which emigrates in the pô valey under their chief's leading, Raethus. Their name could have been derived also from "rait" which seemed "mountain land". It is clear however, that the romans considered them as a celtic tribe, not an etruscan one. They were probably "celticized" after centuries of intermarriages and connectons with travelling peoples (like the boians) and nearby helvetii, amongst others. These Raethians used the gaesos as main weapon, both for thrusting and launching. They were given the typical old "pot-helmet" common to nearly all tribes of north-east italy and alpine regions.
INFANTERIE TAURISQUE (hacheurs) : La hache était une arme très répandue aussi bien parmi les Celtes, les Illyriens, que les anciens peuples Italiques et Alpins. Elle dérivait en droite ligne des haches de silex et leur efficacité bien qu'inférieure à l'épée pour la polyvalence, restait redoutable pour des guerriers solides, par le bouvoir destructeur des coups de taille, contre les armures, casques, boucliers, et autres protections. Les Taurisques étaient un ancien peuple mixte issu d'intermarriage entre les autochtones Nord-Alpins et les envahisseurs Celtes. Ils étaient établis en haute-Autriche, sur le versant nord-est des Alpes et vivaient à l'origine sur les pentes du Taurus (actuel Tauern). Caton les tenait pour des Grecs, anciens compagnons d'Hercules laissés là dans les Alpes; Pour Pline, ils ont cependant étés les fondateurs du Royaume du Norique, grande confédération de Celtes du nord des Alpes. Ils ont étés partie prenante de la coalition contre Rome en 225, et se battirent à Fissole. Plus tard vers 113 av.jc., ils repoussèrent les Cimbres.
TAURISCI SECURIGERI : These axemen were also a common feature in the alps, because of the cheapest nature of the axe, which was deadly enough while manned by not-so strong warriors. These men were perfect as an assault infantry, to break enemy lines. They used several light gaesos to open their charge and use a specific etruscan-inspired leather armor and specific shield. The Taurisci were the dominant tribe of a federative kingdom of north-eastern Alpine Celts, with the Alaunes, Ambidraves, Ambilices, Ambisontes and Catales, all beeing part of the powerful "kingdom of the Noricii". They fought alongside the huge coalition of celts levied by Hannibal against the Romans, but were eventually defeated at Fissole. They were proud and efficient warriors, which found their origin for Caton the elder, amongst the former companions of Hercules, which led them in this region. It was a celtic people of ancient and somewhat obscure origin, living on the foothills of the mount Taurus (Tauern), in actual upper Austria. They fought furiously the Cimbri and Teutone and called the Romans to help. They were later crushed by Burebista and slaughtered or integrated in his dacian empire.
EPEISTES SCORDISQUES : Epeistes Scordisques : Ces fiers combattants redoutés aussi bien par les Celtes, les Thraces, les Illyriens, que les Macédoniens, possédaient l'art de la guerre dans le sang, et étaient des habitués des raids massifs, vivant du brigandage chez leur voisins. Les Macédoniens apprirent à les combattre, en essuyant au départ de nombreuses pertes. De culture ancienne, les Scordisques en 300 av.jc. étaient en fait une confédération Illyro-Panonnienne d'origine, jointe aux Celtes qui s'installèrent. Les Scordisques étaient le peuple dominant la Pannonie, entre Illyrie et Thrace dans une région reculée et montagneuse. Ils s'allièrent ou furent également intégrés aux populations Boiennes plus au nord; Au sud, ils restaient farouches et agressifs. Ils participèrent au sac de Delphes avant d'être vaincus et repoussés par le Roi de Macédoine. Certains furent repoussés en Thrace, fondant Tylis, d'autres émigrèrent en Asie mineure, devenant un des peuples de Galatie. Leur pouvoir alla grandissant en Pannonie, puisqu'alliés aux Boiens, et avec leur concours, ils mirent la main sur d'importants territoires, dont la Péonie (partie nord), la Dardanie et la Moesie, ainsi que nombre de peuples Thraces qu'ils défirent, et non des moindres. Ils furent ensuite les plus résolus adversaires des Romains, rendant la Thrace occidentale et la Pannonie, infréquentable. Il fut d'usage d'y envoyer des vétérans former des colonies... Pour finir, ils repoussèrent avec les Boiens une massive invasion de Cimbres et de Teutons, avant de succomber aux armées de Burebista, étant anninhillés ou intégrés de force dans son empire Dace vers 50-55 av.jc. Les Spatharis (épéistes) disposaient d'épées très spéciffiques, propres à leur culture, qui étaient longues, larges et surtout recourbées comme des sabres. Leurs tailles étaient impressionantes, et les meilleurs guerriers étaient sélectionnés et appelés "Cordinau Orca" (sangliers de bataille), aussi endurcis et experts que les Soldures Gaulois. Parmi leurs coutumes, on parle de leur habitude de boire dans des crânes humains...
SCORDISCI SPATHARI : The Scordisci were the most important tribe of the pannonian lands. They settled north-east to the numerous illyrian tribes, a savage and isolated mounaneous region. When the Boii settled in the neihbouring western lands (probably in 400 bc), they fought each other but ultimately allied or mixed with the local populations. The Scordici were a celtic tribe, with celtic traditions wnad their assimiation to the Boii was prbably natural, although they still lived in a independant federation of tribes. While their true nature (celtic, thracian or illyrian) is still debated by researchers, their federation and "celticization" origin is connected with the Macedonian campaign against the invading celts, in 278 bc. Some emigrated in asia minor, becoming the famous galatians, others went north-east in pannonia, chasing, or mixing with local populations. This was a strong numerically and bellicose temper people, raiding macedonian and dardanian lands after the death of Alexander. With Boian support, they subjugated the Dardani, Moesians, and several other thracian tribes including north paeonians. They were involved in numerous fights with the Romans in Thrace, and in 134 bc, were beaten by Cosconius. They were still a constant threat however, but loose political influence and were finally exterminated with the Boians by Burebista in 50-55 bc. The Spathari (swordsmen) were common longsword warriors, well protected, agile, and tremendously agressive. They were fierce and fearless opponents, for peoples not regarded as especially tender themselves, including their thracian neighbours... They probably made valuable allies for the Boians, especially when they crushed the Teutones and Cimbri when attempting to invade Pannonia.
HELVETI ACAUNOROAS : Les frondeurs étaient une composante importante de certaines armées celtes, en général faute d'archers. Un terrain sur lequel on trouvait des munitions en abondance était préférable, et pour cette raison, les frondeurs étaient nombreux parmi les montagnards Alpins, constituant une bonne part des effectifs auxiliaires en bataille. Une pierre pour devenir mortelle ne pouvai guère être lancée à plus de 150 mètres, mais pouvait tuer sur le coup n'importe quel combattant. Efficaces, mais habitués à la vie alpestre, ces hommes ne possédaient aucun talent pour le combat rapproché.
HELVETI ACAUNOROAS : Celtic slingers was one of the most common light support infantry. Cheap to equip and recruit among shepherds and hunters, the poor but skilled peasants were never short of ammunitions. They were efficient against any warrior, up to 150 meters range, shorter than archers, but each short was quite more powerful. The slingshot was abke to kill instantly, the arrow was just inflicting injuries. Helvetic slingers were efficient, helmed by the rugged nature of their mounaineous lands.
HELVETI SOTAROAS : Comptant parmi les plus efficaces troupes des Alpes, les archers Helvètes étaient réputés fins chasseurs, ils étaient également capables d'assister une ligne de bataille en auxiliaires, généralement postés à l'avant, prêts au repli. Excellentes troupes d'embuscades, la vie dure et sauvage des forêts Alpines leur donnait une précision et une portée redoutables. Mieux valait qu'ils évitent le combat rapproché, n'ayant que trop rarement une arme valable, le plus souvent une simple dague de chasse utilitaire.
HELVETI SOTAROAS : These Alpine archers were one of the most appreciated and current in celtic armies during the 3th century bc, serving as auxiliaries. Rude life in Alpine forest and hunting gace thm sufficient skills to be lethal against any foe, and they make naturally born ambushers. Better it was not to left them alone, as they barely could sustain any close combat, beeing unskilled, unprotected and equipped with simple utilitarian daggers.
GAEROAS INSUBRES : Les Gaeroas, "possesseurs de gaesum", était l'une des formes d'infanterie gauloise les plus répandue parmi les jeunes guerriers. Il constistait en une combinaison peu onéreuse d'un gaseum lourd pour le combat rapproché et de plusieurs gaesos plus légers pour harceler l'ennemi. Il s'agissait d'une unité de tirailleurs de première ligne, mais bien plus capables que les Gaballaroas d'infliger des pertes sensibles du fait de leur gaesos plus lourd que les javelots, et surtout de leur gaesos lourd pour faire front en cas de contre-attaque, ou de servir de renfort après la charge. Polyvalents, ils possédaient en outre la dague longue des Celtes. Cette infanterie très efficace était déployée notamment par les Insubres à la bataille de Télamon.
INSUBRES GAEROAS (gallic medium javelinmen) : A current infantry among the celts, the Gaeroas, according to EB were "spear owners". They fought, in fact, with several gaesos of various sizes : Light ones for skirmishing, of course tipped with bronze or iron spearheads, and a heavyer and longer one, the standard Gaesos of 1,80-1,90 m long, used for close-combat. This was a cheap infantry to recruit, agile and fast, but not well-protected, relying only on their large scutum.
BATOROAS INSUBRES (Epeistes gaulois Transalpins). Inspirés des bataroas d'EB, ces denriers furent le fer de lance des armées Insubres, ainsi que des Gaulois Cisalpins en général. Il s'agissait du guerrier-type, ayant une longue expérience du combat, un excellent équipement incluant des gaesos de lancer avant la charge avec leur épée longue de bonne facture. Ils ne possédaient pas de protection hormis leur scute et leur casuqe léger, comme très économique Coolus, qui s'était rapidement répandus dans les armées Gauloises depuis le Nord. Ce casque existait avec ou sans garde-joues, caractérisé par un couvre-nuque très allongé. Il fut l'ancêtre direct du casque Romain dit "gaulois" et plus tard "imperial gaulois" qui remplaça le Montefortino au sein des légions réformées. Solides, ces guerriers sont capables d'envoyer leur gaesos à de grandes distances. Ils entraient en action après les tirs de barrage des javeliniers, et assuraient l'essentiel de la charge qui s'nesuivait et dont l'allant devait briser la ligne adverse, moralement comme physiquement. Cette première charge s'accompagnait de violents coups de taille, qui selon les dires de Polybe, sans doute exagérés au sujet de la bataille de Télamon ou ces Bataroas prirent part en masse, leur épée était de si médiocre qualité qu'elle devenait inutilisable après quelques coups seulement, donnant l'avantage aux Romains frappant d'estoc de derrière leur bouclier. En réalité ces épées étaient de bien meilleure qualitén du fait de l'excellence des forgerons Gaulois, mais leur longeur et leur poids, et l'usage qu'on en faisait, les âbimaient indéniablement, sans compter la fatigue de celui qui la maniait, contrairement aux légers gladius, bien plus efficaces pour un combat en mêlée prolongé. Les épées longues étaient surtout des armes de charge et de force brute.
INSUBRES BATOROAS (Gallic transalpine swordsmen) : According to EB researchers, These well-experienced warriors were the bulk of any transalpine celtic force. They were able to hurl their gaesos at great distances, then charge and fought bravely with their longsword. Their tactic was simple : A tremendous tumultus when the line was assembled, facing their enemies, then the forefront skirmishers open fire, and when short of ammunition, the main battleforce came, and throw a barrage of gaesos before the charge with a powerful warcry. If the first shock of their heavy swords slashing over helmets and shields was not sufficient to break the enemy lines, then most experienced warriors, and spearmen, came as a reinforcement. The Bataroas were experienced and though warriors, sufficiently weatlhy to afford a light helmet, generaly of the coolus type, easy to produce. Although according to Polybius the quality of their sword was hampered by several heavy slashing blows to the point they were useless, (see his depiction of the battle of Telamon, where Insubre Bataroas were all engaged), the overall quality of gallic swords were quite better than written, according to the excellence of celtic workmanship. It was true also that these warriors were not efficient in the long-term, beeing more easily tired, against short swordsmen.
INSUBRES GAESAIREPOS : Ces cavaliers sont issus des Insubres, de fidèles alliés des Boiens en gaule Cisalpine. C'était un peuple singulier, issu des intermarriages entre populations Italiques anciennes (Ligures et Celtiques installés depuis mille ans) et Gaulois venus s'installer par la suite. Ce peuple fonda Milan et s'établirent dans ce qui est la Lombardie actuelle. Ils s'allièrent avec les Lingons et les Taurins avant de trouver avec les Boiens leurs alliés les plus sûrs et puissants. Leur cavalerie était typique de la cavalerie gauloise légère, les guerriers n'étant pas nobles, ne portant pas de cuirasse mais des casques léger, des boucliers ronds et plusieurs gaesum de lancer, combattant de près avec hache ou épée. Ils étaient d'habiles cavaliers tout à fait en mesure d'affronter les Equites Romains, ce qu'ils firent à Télamon om ils formaient une part appréciable des 20 000 cavaliers alignés par les Celtes. Toutefois, même battus, les Insubres cotinuèrent combattre les forces Romaines alliés aux Cenomans jusqu'à ce que leur Capitale, Mediolanum, ne tombe. Ils furent forcés dès lors à une alliance avec Rome, se révoltèrent de nouveau en 218 avec Hannibal, lui fournissant des troupes, puis supportant encore Hamilcar en 200, avant d'être de nouveau battus après une série d'engagement, qui vit la région pacifiée et leur alliance garantie par l'indépendance de leur capitale. Ils furent par la suite Romanisé rapidement, devenant citoyens Romains en 49 av.jc. Avant ça, de nombreux cavaliers Insubres joignirent les rangs des Auxilia fondés par Marius.
INSUBRES GAESAIREPOS : These cavalrymen were the major pat of the 20 000 horsemen which fought the Romans at Telamon, alongside the Boian cavalry. The Insubres were a result of intermarriages between the ancient Celtic, Italic and Ligurians inhabitants of the the noth-west italy, and southern gallic tribes that invaded and settled in modern Lombardia. Their capital was Mediolanum, actual Milan. They allied with eastern Celts like the Lingones and Taurini, and found with the powerful Boians their most trustful allies. With them, they attempted to crush the Romans led by Papus at Telamon, but their cavalry was eventually repelled by the Equites. After that, a campaign which saw the Cenommani joined the Romans, crushed al remnants oppida including the powerful Mediolanum, and ended with a forced alliance with Rome. But the Insubres rhey revolted again in support to Hannibal in 218-217, and after that in 200 bc with Hamilcar, but were once more time crushed by the Romans after fierce engagements and then forced to a new alliance 194, retaining free their capital. After that, their "romanization" was relatively quick, while they obtained their latin and later roman citizenship in 89 and 49 bc.
CHARIOTS DE GUERRE INSUBRES : Les chariots de guerres Celtes n'avaient pas grand chose à voir avec ceux des peuples de l'ère classique et de l'âge du bronze : Ils étaient designés pour la vitesse, et remarquablement construits pour filer dans toutes les directions d'un champ de bataille. Leur usage était multiple : Il pouvait être équipés de lames pour être lancé sur un adversaire peu discipliné, ce qui était rare. Il était lancé en ouverture de bataille de manière à effrayer les chevaux ennemis ainsi que les combattants impressionables par son vacarme. Enfin il pouvait intervenir durant la mêlée, le combattant embarqué lançant ses javelots pour descendant pour combattre à pied à l'épée, et se rembarquant dès que le danger ou la fatigue se faisaient pressants. En général, son équipage comprenait un pilote, peu protégé. Ce type d'engin était très prisé par les Belges, qui l'apportèrent en Britannie. Mais les Gaulois l'utilisaient également, notamment par les Nobles qui ne combattaient pas a cheval. Il fut ensuite importé en gaule cisalpine par les Gaulois qui envahirent le nord Italien. Les Insubres et probablement également les Boiens l'utilisèrent également, renouant d'ailleurs avec une vieille tradition perdue des Etrusques. Voici la description qu'en fit césar durant sa campagne en Britannie : "Voici leur manière de combattre avec ces chariots. D'abord ils les font courir sur tous les points en lançant des traits ; et, par la seule crainte qu'inspirent les chevaux et le bruit des roues, ils parviennent souvent à rompre les rangs. Quand ils ont pénétré dans les escadrons, ils sautent à bas de leurs chariots et combattent à pied. Les conducteurs se retirent peu à peu de la mêlée, et placent les chars de telle façon que si les combattants sont pressés par le nombre, ils puissent aisément se replier sur eux. C'est ainsi qu'ils réunissent dans les combats l'agilité du cavalier à la fermeté du fantassin ; et tel est l'effet de l'habitude et de leurs exercices journaliers, que, dans les pentes les plus rapides, ils savent arrêter leurs chevaux au galop, les modérer et les détourner aussitôt, courir sur le timon, se tenir ferme sur le joug, et delà s'élancer précipitamment dans leurs chars. (de Bello Gallico, 33, livre IV).
INSUBRES CARROS : War chariots were highly regarded among the celts. This kind of weapon was widely used by several italic nations as well, but became obsolete in time, when appropriate phalanx tactics succesfuly managed their charge. The Celts however, retained theirs, but heavily modified them, for a specific tactic : It has nothing to do with classic world and bronze age war chariot, and dates back as far as 500 bc, and probably used by the belgians first, then introduced in britain. It was a lightweight platform, with two horses, so small that the "pilot" has not enough place to conduct the horses and must be forward, on and between the horses. The only warrior on board was a often noble one, weatlthy enough to afford two horses and using such a device. But this could be also a regular warrior. The celtic light war chariot was not conceived as a line-disrupter, although it was scary for both men and horses and sometime used wheelblades, but used as fast transportation system in battle. The fighter on board fired javelins when mounted, and then clashed in melee with his sword, dismounted. When tired, he could call for his chariot servant to catch him and retire. Then, after a moment, the warrior returns, in any place on the battlefield he could be useful. This chariot was confortable on rough terrain, thanks to celtic inventions of the One-piece iron rims for the wheels and a suspended free hangling axle, with leather ropes.\n\nIt was well described by Caesar in "de bello gallico", as used by local tribes in britain : "XXXIII.--Their mode of fighting with their chariots is this: firstly, they drive about in all directions and throw their weapons and generally break the ranks of the enemy with the very dread of their horses and the noise of their wheels; and when they have worked themselves in between the troops of horse, leap from their chariots and engage on foot. The charioteers in the meantime withdraw some little distance from the battle, and so place themselves with the chariots that, if their masters are overpowered by the number of the enemy, they may have a ready retreat to their own troops. Thus they display in battle the speed of horse, [together with] the firmness of infantry; and by daily practice and exercise attain to such expertness that they are accustomed, even on a declining and steep place, to check their horses at full speed, and manage and turn them in an instant and run along the pole, and stand on the yoke, and thence betake themselves with the greatest celerity to their chariots again."
MERCENARIES
GAEDOTOS CUROAS (mercenaires armés du gaesum) : Les mercenaires Celtes étaient rarement des levées inexpérimentées. la plupart avaient vu plusieurs campagnes et survécu, et ils monnayaient cette expérience du combat. Les plus courant étaient armés du gaesum, la fameuse lance Gauloise de 1,70 à 1,90 m, relativement légère, assez pour être lancée comme un javelot. Mais c'était une arme de combat rapprochée très efficace, si bien maniée par un guerrier résolu et expérimenté. Ces mercenaires étaient assez bien payés pour s'offrir un casque, du léger et peu onéreux Coolus au massif et populaire Montefortino. Ils ne létaient pas assez cependant pour s'offrir une côte de maille, plus fréquente chez les porteurs d'épée. Ils portaient la "tenue" habituelle des guerriers Gaulois, à savoir les braies, la cape, et torse nu de manière à être à l'aise et agile, au dépend de leur protection qui restait en partie assurée par leur large scutum. Ils étaient donc aussi vulnérable à un tir de barrage de javelots que les fameux gaesates, mais se montraient redoutables en combat rapproché. malgré leur arme, c'étaient des attaquants, non des défenseurs, leur gaesos étant d'ailleurs trop court pour être efficaces en statique contre toute cavalerie. Relativement Indisciplinés er recherchant la gloire comme la rapine, leur loyauté allait au plus offrant, et une fois payés, ils n'hésitaient pas à quitter la ligne sans ordres si la situation semblait perdue...
GAEDOTOS CUROAS (mercenary spearmen) : Mercenaries were rarely unexperienced levies; One of the most current mercenary was given a gaesum, the versatile 1.70-1.90 m and affordable celtic spear, with a distinctive long and very sharp thrusting point. This spear was a lethal threat on its own right, when manned by resolute and experienced warriors. These Gaedotos (spear carriers) were though warriors, hardened by several campaings. Their job generates sufficently payback, to allow them to afford helmets. Chainmails were really to expensive, and these warriors considered these like an unneccessary charge rather than a protection, as theywanted to be swift and agile with their spear in melee... This spear was also light enough to be thrown as well, making these warriors a very efficient recruit. Like all mercenaries, their will to fight was tributary to the success of the whole army and the amount of their wages. If the situation was desperate, and if they were paid, they didn't expose their life anymore in vain...
MORI GAESUM (mercenaires d'élite helvètes- #1 early halstatt style) : Les Mori Gaesum "mer de lances" furent cités par César lors de sa description de combats contre les Helvètes. Cette "phalange" était très semblable à celles des Etrusques dans sa tactique, adoptée par des siècles de combats de voisinages et par imitation. La tactique du mur de bouclier, pratiquée par les Celtes depuis des générations, fut la base de cette imitation. Ces mercenaires Helvètes étaient redoutables à plus d'un titre : Il s'agissaient de combattants d'élite dotés des meilleurs équipements disponibles, armures, épées longues, casques, parfois pris à l'ennemi, se protégeant grâce à leur grand scutum et frappant avec la lance au-dessus de la tête, avançant en rang serrés. Alors même que plus d'un demi-siècle s'était écoulé après que les Romains eurent écrasé les phalanges Macédoniennes à Pydna, les Romains eurent encore à affronter des troupes pratiquant de stactiques inspirées du combat hoplitique, la particularité étant qu'on ne l'attendait pas venant de "barbares"; La discipline de fer des Mori Gaesum n'avait à ce titre pas d'équivalent connu, sino chez les Gètes. Ils avaient le cran et la solidité nécéssaire pour mettre en déroute les meilleurs combattants du moment, les légionnaires Romains...
MORI GAESUM (Helvetic elite mercenaries) : The Mori Gaesum "sea of spears", were the most famous Alpine mercenaries. In the straight line of other Helvetic mercenaries in the future (the famous landsnecht and swiss pikemen of the renaissance), the Mori Gaesum were an elite of soldiers, fightning in the phalanx style, adopted from the Etruscans, by centuries of warfare and imitation. The Mori Gaesum were, like most of the Celts, usually equipped with Etruscan wargear, taken to the enemy : They were usually given, a sign of their braveness, greaves, bronze armor, and bronze etruscan or Villanovian style helmets. Mixage of equipments were common in 300 bc in this part of the Alps and Celts probably gone in battle with a mixed influence equipment, including leather armors and crested helmets. These were described by Caesar during his campaign against he Helvetic-Boian invasion, which was repelled. These "helevetic phalanxes" impressed him so much that he mentioned them in "de bello gallico" : "The Helvetii having followed with all their wagons, collected their baggage into one place: they themselves, after having repulsed our cavalry and formed a phalanx, advanced up to our front line in very close order", "...His soldiers hurling their javelins from the higher ground, easily broke the enemy's phalanx. That being dispersed, they made a charge on them with drawn swords..."(chap 24-25, book1).
CALGOCUROAS : Les Combattants des premiers âges de la Tène, faisant suite à ceux de Halstatt (âge du fer > Halstatt > La Tène, de -600 à -100 av.jc.) possédaient pour la plupart des épées encore relativement courtes, issue des épées en bronze, allant de 50 à 70 cm. Elles étaient encore polyvalentes, utilisables de tailles et d'estoc. Par la suite, elles ont évolué en prenant du poids et en devenant plus propres à une utilisation de taille, en particulier vers la fin. Le système de suspension passa d'un système à chaînettes de plus en plus lourd à un retour à des lanières de cuir torsadées, notamment du fait du rôle tardif plus statique des fantassins. Ce système de suspension permettait en effet de réduire le battement de l'épée sur la jambre, ou de raidir son port vers l'arrière, de manière à la dégager. Fantassin mercenaire relativement tardif, le calgocuroas utilisait une épée longue et lourde, allant jusqu'à 80 cm, avec une extrémité pratiquement arrondie. Arme de taille par excellence avec la hache, ces épéistes étaient suffisamment riches pour s'équiper d'un casque, mais se gardaient d'utiliser une armure pour êtres plus libres de leurs mouvements. Ils lançaient leurs gaesos puis chargaient. Le choc de cette première charge devait ouvrir une brêche dans les lignes ennemies, exploitée par des épéistes moyens plus à même de combattre en mêlée...
CALGOCUROAS (Celtic mercenary longswordsmen) : Celtic La Tene warriors were generally not divided within specialities, spearmen and swordsmen, as the majority of these managed to carry one or two gaesos, medium sized spears of 1,80-1,90 m meters long, usable both for launching and thrusting. In close combat, thair relied upon their classic longsword. The Calgoroas ("sword bearers") used gaesos for launching and their sword as their main weapon. The Calgo- (sword) Curoas "paid men" the most current were experienced warriors, but fightning in a very agile way, using relatively longswords, not for prolongated melee combat but fierce attacks in order to break the enemy lines, where they complemented the axemen.
GAESATAE : Ce furent les plus célèbres combattants venus comme mercenaires pour les armées coalisées des Boiens et Insubres qui combattirent les Romains à Télamon en 225 av.jc. Il ne s'agissait pas d'un type de mercenaires combattant nu avec des gaesos mais bien d'un peuple vivant dans la région du Rhône, et en gaule Cisalpine. D'après Polybe, ils ne combattirent pas nus par bravade ou pour impressionner l'adversaire (quoique ces motifs ne furent certainement pas absents) mais bien pour éviter que leurs vêtements ne soient pas accrochés dans les taillis. Dans la vieille pseudo-tradition Celte, beaucoup combattaient nus, pour les motifs évoqués plus hauts, et étaient parfois généreusement tatoués. Quoiqu'il en soit, ces Gésates étaient des combattants aguerris et redoutables, portant des casques lourds, un scutum, un ou deux gaesum lourds lançés de loin et leur redoutable épée longue. Leur simple présence en première ligne devait certainement faire son effet. Il ne fut pas cependant décisif face aux jeunes Vélites qui les lardèrent de javelots et brisèrent leur résolution. Certains chargèrent en aveugle, et se firent occire, d'autres se replièrent en désordre sur leurs propres lignes. Un investissement bien onéreux pour des résultats bien maigres...
GAESATAE : For sure they were the most famous mercenaries recruited by the Boians, and made history at the battle of Telamon in 225 bc, although their results were poor. As Livy, Polybius, and another authors all stated, the Boii and Insubres paid a large sum of money to these famous people living in the Rhône valley, and Transalpine gauls. They fought nude, this is also another confirmed fact, but keeping their helmets. This was less apparently in order to be frightening (some celts usually fought nude, heavily tattoed, their hairs growing wild, glued rigid and covered with white cender), that, according to Polybius, to be more "free of their movements", although it's clear that their appearance was frightening. The Gaesate seems to ne not so young, beeing experienced soldiers, well-equipped, with gaesos and high quality longswords and impressive crested montefortino helmets. They were placed with the insubres in the rear, commanded by Concolitanos, and the Velites of the legion commanded by Papus, decimated their ranks, as they were not protected with their medium-sized shield, their gaesos beeing too heavy for repelling this attack. In disarray, some Gaesate charged wildly without orders and been slaughtered, other fled in their own allied ranks, causing disorder. The whole Insubre line was broken after that by the legions, and the flanks and rear attacked by the victorious Roman Equites.
CUROAS LANCIAREPOS (mercenary Celtic cavalry) : Late Celtic armies (from approx. 250 bc) relied quite more heavily upon cavalry. These tasks were no more reserved to a noble elite, but all horsemen or all warriors that could afford a horse could became additional cavalrymen. How it happens ? Changes of tactics, and influences, during the great celtic hellenic invasion prior to 260 bc from Macedonia, and the impression left by their combined-arm tactics, native cavalry from cisalpine and italic peoples, influences of the getics and farther, of the scythians ? One thing is clear, the Celts quickly adopt the horse as a tactical tool on its own right. The need of faster responses of their horses led to the creation of a H-like curb bit which put downward pressure on the pony's lower jaw, ancestor of the modern snaffle bit. Some celts, like germanic peoples, used small horses used as essentialy a fast transportation system on the battlefield. Others, Celts of the Danube, fought like the getics and dacians, their horses were used to skirmish and use an effective hit-and-run tactic. Then, western gallic and celtiberians used mainly hevy cavalry, nobles and lesser nobles, as a charge cavalry. The highest rank nobles could afford the powerful eastern horses of the Nisean breed and the like, as common horsemen used small horses, to the size of modern ponys. Cisalpine gauls and celts used fast and light horses, for mostly skirmish and fight in melee with their longsword (very long in 250-150 bc, up to 90 cm),a tactic much more effective than using the same swords on foot... Mercenary cavalry was mostly made of this kind of versatile mounted warriors, using javelins, a gaesos for charging and thrusting in melee, and a longsword, or an axe. The ration of Celtic cavalry compared to the foot infantry was impressive, compared to the ancient traditions who saw enire armies on foot (V-VI centuries bc) At Telamon, no less than 20 000 horses, as it was written, fought effectively, if not successively.
BAIOWARIOZ (DACIAN-GERMANIC LATE AOR)
BAIOWARIOZ JUNGUNTIZ (jeunes javeliniers): Ces "jeunes" (juguntiz) étaient des combattants servant généralement de tirailleurs légers chez les suèves et d'autres tribus germaniques. Leur armement secondaire se limitait à une arme d'hast comme un pieu, ou une arme de frappe rudimentaire comme le gourdin, très utilisé. Le gourdin équipé d'une lame tranchante de silex ou d'os taillé, descendant des plus anciennes armes connues du néolithique, était bien plus facile à produire et obtenir qu'une hache. Les jeunes guerriers n'étaient pas censé combattre en premier lieu, et cette arme convenait à des troupes de renfort. Lorsque les Boiens revinrent s'installer le long du Haut-Danube dans l'actuelle Bavière, au sud immédiat des Marcomans, ils purent recruter des troupes "celticisées" vivant là depuis un millénaire aux côtés des tribus Germaniques.
BAIOWARIOZ JUNGUNTIZ (spiked club celto-germanic skirmishers): These "youth" were the most common celto-germanic warriors, they were cunning and agile, born-ambushers, but fight with a spiked club after skirmishing, with abunch of wooden light javelins. These last were not tipped with metal and their effect was relative, but with strenght and well-targeted, they can provoke deadly wounds. The spiked was a simple wood mace terminated with a piece of flintstone or edge shaped bone, and was more efficient than a mace as piercing armors, and quite more affordable than any axe.
BAIOWARIOZ DUGUNTIZ : Guerriers éprouvés. Ces combattants expérimentés constituaient une bonne part des effectifs des armées germaniques de cette époque, dotés de longs pieux sommaires, efficaces en défense et économiques, mais capables également de jouer leur rôle de tirailleurs come le gros des troupes germaniques, expertes en embuscade. La proximité des Marcomans faisait que nombre de ces troupes étaient soumises à des raids incessants de leurs voisins, de même que les Quades, et étaient donc rompues à l'art de la guerre, et connaissait l'art du mur de bouclier. Celticisées en partie, ces troupes auxiliaires locales purent êtres recrutées par les Boiens alors nommés "Baiowarioz". Bien que de culture mixte, lorsqu'ils soumirent tardivement ces terres. Ils furent exterminés par les Marcomans.
BAIOWARIOZ DUGUNTIZ (Celto-Germanic spearmen-"Proven warriors") : Proven but not especially well-equipped. They had several wood javelins and only a longer spear tipped with a iron head, or even a simple flintstone. These troops were fairly comon amongst the germanic tribes, using the typical wood and narrow shield and pelts as improvised armors. The pelt soft cap was a "would-be helmet" probably common among these troops, but as they were made with perishable materials and never recovered, decribed on a sculpture or even written by any author, this is still hypothetical.
BAIOWARIOZ SLAGANZ : Ces combattants equipés de masses en bois étaient également d'origine Germanique, recrutés à bas prix au sein des rares tribus germaniques alliées aux Boiens. Après avoir lancé une volé de javelots rudimentaires, ils se ruaient à l'assaut à l'aide d'une lourde masse en bois de chêne, durci au feu et parfois garni de pièces d'os. Bien que mal armés et protégés, ces fantassins robustes étaient particulièrement indiqués pour la guerre d'embuscade où ils excellaient.
BAIOWARIOZ SLAGANZ (Celto-germanic club warband) : These warriors were the backbone of the Chatti armies, experienced and strong-built men fighting with a bunch of javelins and an impressive club. They could have been recruited among local dwellers, of germanic-celtic culture. They were an affordable infantry, although not efficient as axemen or swordsmen, but frightening opponents for any army however.
BASTARNÔZ (mercenaires): Les Bastarnes, ou "Bastarnôz" en langue proto-germanique, étaient un peuple Celto-Germanique installé à l'âge du Bronze entre les Carpathes et la Scythie, au nord des Géto-Daces. Réputés commee mercenaires et ayant une réputation de sanguinaires presque pire que la plupart des tribus thraces, ils consistaient en plusieurs peuples mal connus, mais dont les Peucini sont les mieux décrits, ou en tout cas les plus souvent mentionnés par les auteurs Gréco-Romains. Ces derniers s'étaient installés plus à l'ouest du Danuble. Dans la sphère d'influence Thraco-Gète, les Bastarnes étaient décrits comme utilisant la sinistre Romphaia. Ils constituèrent de précieux mercenaires des Romains dans leur lutte contre Burebista plus tard. Ce peuple comptait, pour Strabon et Ptolemee, plusieurs tribus dont les Atmoni, Sidoni et Carpiani. L'arme dont se sevraient les mercenaires bastarnes avait semble-t'il été la Romphaia. Or, elle n'était pas pour autant l'arme unique des Bastarnes, mais uniquement celle des mercenaires. Comme la plupart des Celtes et Germains, les armées Bastarnes devaient compter d'abord de nombreux javeliniers, et avoir une diversité d'armement certainement équivalente à leurs voisins (épées droites, dagues, lances, masses d'armes et haches). L'usage de la romphaia était une influence probablement tardive des Daces, étant donné que les Gètes n'en faisaient pas usage. Ces mercenaires furent surtout employés ar les Romains durant l'ère Augustéenne et les guerres Trajaniques contre Burebista où ils devaient contrer les redoutables Drapanai Daces...
BASTARNÔZ (mercenaries): The famous Bastarnae or "Bastarnôz" were a famous and powerful celtic-germanic people stretched in 300 bc from the Carpathian mountain to the Dnieper. Historians and scholars still debates about their true nature : Did they were Celticized germanic tribesmen, or ancient inhabitants of the Danubian northern banks ? The name give a possible answer : They lived in the north-west border of thrace, living in wide and fertils plains, irrigated by the Istros (Danube). Perhaps, they are ancient migrants from the first wave of scandinavian settlers, during the bronze age. Neighbours of the Scirii, a germanic people which they were probably liked, they were decribed as "mixed-blood", hence their name, or an alliance of tribes ("bastjan"). For others authors, these people were called as such after the roman struggle against the dacians, for their intermarriage with the sarmatians. The Peucini were a people among these Bastarnae, westerners that lived in the Danube delta. They occupied Moesia, and were fought by the Romans in the first century bc. They were used as mercenaries by their neighbours, but it is not clear what style of warfare did they practiced. The Bastarnae seems to have used for long the frightening Romphaia. The Peucini were probably also axemen and skirmishers as well, as the "romphaia bearers" were more probably used as such by the Romans to counter the Dacians.
BAIOVARI CINGETOS : These Boians lived near the west-southern bank of the Danube and these elite swordsmens would have probably adopted some equipments typical of the dacian elite troops, like the scale armor.
BAIOWARIOZ RIDANZ (Cavalerie Germano-Celte) : Un produit typique de la culture Danubienne, lorsque les Boiens revinrent s'y installer, après avoir été chassés d'Italie et même des Alpes par les Romains, vers 90 av.jc. La cavalerie locale, forte du modèle des cavaleries légères Daces et Gètes, eux même sous influence Thrace et Scythe, combattaient avec de petits chevaux rapides et nerveux, très bien dressés, effectuant avec une grande célérité la tactique du "hit and run", apparentée au "tir parthe", et consistant à attaquer l'ennemi mais sans jamais aller au contact de près. Idéaux pour les raids, la reconnaissance, pursuivre des ennemis en déroute et attirer la cavalerie ennemie, cette cavalerie polyvalnte était légèrement équipée, les cavaliers emportant plusieurs javelots et combattants le cas échéant de près avec haches, dagues ou faucilles.
BAIOWARIOZ RIDANZ (Celto-Germanic cavalry) : A typical product of mutual influences along the Danubian region between germanic tribes, dacians, and celts, these cavalrymen "ridanz" were mounted skirmishers, fightning in a hit-and-run tactic which was proper to the getic people, probably by imitation of the nearby thracians. These cavalrymen were not armoured but lighlty equipped with an affordable shield, wore pelt caps or fabric soft caps, pelt coats, and used various weapons including slashing sword, but mostly axes or falxes. Fast and agile, reliable, they made an excellent scout cavalry and an efficient and versatile light cavalry for many duties on the battlefield, as driving off and divert some troops and cavalry of an enemy battleline, and chase light infantry.