Les Arvernes. Derrière ce nom se cache l'une des plus puissantes nations celtes et gauloises de son époque. Lorsque les Celtes attinrent leur âge d'or, lorsque la civilisation Gaulois gut à son zénith, au début du IIIe siècle av. jc., les Arvernes étaient sans aucun doute les plus renommés, les plus peuplés, industrieux, riches, influents, et puissants. Leur hégémonie, au sens grec du terme, s'étendait à tout le sud de la France, y compris même le long de la vallée du rhône. Les Aquitains, farouchement indépendants, étaient alliés de fait, et Massilia, l'augure cité celto-hellenique, respectait et craignait cette nation, l'une des seules à pouvoir, en plus de ses propres troupes très bien équipées, lever des milliers de mercenaires.
La richesse proverbiale des Arvernes, qui changèrent de capitale au cours de leur histoire, Bibracte n'étant que l'un des dernières, était basée sur les exportation de produits artisanaux (poteries), de pièces métalliques de ferronnerie, et bien sûr d'armes et armures. Il venait aussi du réseau commercial intense entre les arvernes, contrôlant indirectement tout le sud de la France, entre la Gaule du Nord et l'Italie ainsi que l'Espagne. Le pauissance financière et son hégémonie (au sens grec du terme), de même que l'excellente réputation de la cour à l'étranger, son raffinement, en faisait un point de passage obligé pour les voyageurs en Gaule. Mais cela permettait aussi aux Arvernes de posséder l'une des plus vases armées des Gaules, grâce à leur réseau d'états clients et alliés.
L'armée Arverne était surtout très bien équipée, car la richesse du Roi avait un impact direct sur celle de ses sujets, en particulier la classe des nobles et des guerriers. Les côtes de mailles, casques et épées finement ouvragés devaient êtres bien plus fréquents. Les arvernes vivant dans un pays montagneux on ne peut que supposer que leur cavalerie n'était pas aussi impressionante que leur infanterie. Il semble que seule la cavalerie lourde, de lanciers, ait eu droit de cité. On laissait aux peuples voisins de soin de fournir une cavalerie légère, notamment de javeliniers montés. les Aquitains notamment étaient réputés pour cela.
ARVERNI
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Early History :
The Arverni had once been the most powerful tribal hegemony in Gaul during the 3rd and 2nd centuries BC under their king, Luernios, but when his son (or grandson) Bituitus was defeated by the Romans in 123 BC, their ascendancy passed to the Aedui and Sequani. Unlike the Allobroges, who were brought under direct Roman rule as a result of the Celtic wars of the 120s, the Arverni negotiated a treaty that preserved their independence, though their territory was diminished. No further Arvernian kings are mentioned in the historical record, and they may have adopted a constitutional oligarchy at this time. However, there were at least two later attempts to re-establish rulership. The defeat of the Arverni led directly to the establishment of Gallia Narbonensis as a Roman province, referred to simply as the Provincia so often that a part of the ancient region is today known as Provence.
Gallic Wars :
The Arverni later played an important role in the Gallic Wars of Julius Caesar from 58 BC to 51 BC. At first the Arvenian nobles tried to avoid confronting Caesar during his early incursions. They executed the leader Celtillus, evidently for trying to gain sovereignty over all the Gauls.[1] In 52 BC, Celtillus' son Vercingetorix rallied his supporters to fight the Romans, but was expelled from Gergovia by the nobles, including his uncle Gobanitio. He then raised a great army in the country, and returned to the city where he ejected his opponents and was declared king.[1] This accomplished, Vercingetorix forged an alliance with many other Gallic tribes, and led them in the last significant Gallic revolt against the Romans. Vercingetorix was defeated by Caesar at the Battle of Alesia, after which he surrendered.[2] The Arveni territories were subsequently incorporated into the Roman imperium. (From wikipedia)
ATECTOI : Peasant levies. Among celtic classes, the peasants were not slaves, they had civil rights, but also a harsh life to the service of the warrior class. They were not intended to fight, but follow the army if the tribe territory was threatened, and if druids give them favourable omens. When these men came to war, at exceptional occasions, the receive average weapons, as light spears, good for thrusting and defending themselves, intimidating an enemy by their sheer numbers, and crude shields or more current wicker ones. They hadno training and left mainly to defend the baggage train and rearguard, acting as a defensive buffer rather than an effective force.
ATECTOI : Les paysans. Levées en masse lors des campagnes rapides (contre des voisins), ces troupes de fortune venaient au combat avec un équipement léger : boucliers d'osiers et scutum de bois de seconde main pour les plus riches, pique facile à produire et éventuellement instrument agricoles de natures diverses. Ils couvraient en général l'arrière-garde et le train de bagage, jouanr le rôle de défense en profondeur et de réserve. Seule leur masse et leur allant servaient à maintenir la pression sur l'ennemi, mais ni par leur entraînement, ni leur vocation, ils n'étaient fait pour le combat, tout au plus étaient-ils valables comme milice.
BATOROI : As a generic term, the "punchers" or "strikers", were chosen peasants by warriors, among the most trusted, brave and strenght, and were given the task to attack enemy lines, breaking enemy shields to allow a breakthrough by more experienced troops. This was nearly a suicidal task, as they run without protection but perhaps a light shield, under fire of the first enemy lines. They were given perhaps javelins also, but their main task was to force their way with heavy weapons, axes, maces and clubs. Beeing a batoroi was a good way to be granted the more enjoyable warrior status, and became a full-time member of this class, as social promotion was usually fuelled by skills and bravery in the celtic world.
BATOROI : Les "frappeurs" étaient des troupes choisies parmi les paysans, parmi les plus solides et les plus agressifs, ou expérimentés. Ils étaient armés de faux, de masses, de haches, et lancés sur la ligne de bataille ennemie en vue de bouculer leurs boucliers et d'aider une percée. Ils ajoutaient également de leur punch la première charge, souvent décisive, de la troupe Gauloise.
BAGAUDOI : Described by caesar, and after during Gallic last uprizings, the Bagaudoi were peasants trained to follow warriors and fight in the army, filling an essentail duty. They were numerically, by far, the biggest part of the entire Host, were given good shields, and a gaiso, and perhaps daggers also for close combat. They were rather young but skilled and eager to prove themselves by bravery. They were not however intended to lead attacks but were seen rather like reinforcement and "push" troops. The assault was alaways lead by nobles, clients and professional warriors. Baagaudois were posted at the rearguard. But they formed howerer the bulk of any celtic warband, even raiding parties with some Cingetoi, one noble and his clients.
BAGAUDOI : Formant l'essentiel de la masse des troupes en campagne, ces paysans étaient, comme le décrivit César, entraînés pour la guerre, et parrtaient avec la troupe pour une longue durée. Ils pouvaient espérer vivre de leurs rapines et de leur prise du butin. En revanche, par leur équipement encore sommaire, ils restaient des serfs selon le système féodal Gaulois, d'autant plus vif chez les Arvernes. Si leurs prouesses guerrieres étaient reconnues, ils pouvaient recevoir le statut d'hommes libres, et éventuellement même de guerriers.
ACUBAGAUDOI : These free men were also from peasant class, but alsmot veterans among them, having served a while with the army. Well-trained for long by warriors, skilled and well-equipped as well, they formed the most active pat of the Bagaudois. They were generally posted at the wings, and were given a combination of javelins and a gaiso, but also a dagger or a short sword for close-combat. Others were given two gaisos, one for throwing at short distance and the other for melee combat (Tacitus). Acubagaudoi were "fast" warbands, and they were given the task to outflank the enemy.
ACUBAGAUDOI : Ces hommes étaient également d'origine modeste, mais étaient traités comme hommes libres à défaut d'être reconnus comme guerriers de classe. Il s'agissait de troupes plus aguerries au combat et utilisées de manière plus tactique et plus active. Ils étaient postés généralement aux ailes et disposaient soit de javelots, soit de deux gaisos (Tacite), l'un servant généralement d'arme de près tandis que l'autre était lancé sur l'ennemi à courte distance. Ils étaient utilisés surtout pour repousser une tentative de débordement adverse.
GAISATOI : Although seen by many authors as mercenaries from the Rhône Valley, the real Gaisatoi were fast front-line speamen, equipped only with light Gaiso. They fought nude or half-nude in order to be more agile, as heavy skirmishers. They were courageous and rather young warriors, and played an essential part of any celtic host.
GAISATOI : Qu'ils soient nus ou torse nus, ces hommes combattaient avec uniquement des gaisos, pour le combat de près. Ils étaient postés en avant-garde, provoquaient l'adversaire, et attendaient que ce dernier vienne à eux pour lancer leurs projectiles. Ils se repliaient puis revenaient à la charge. Jeunes guerriers en général, ils étzient assez expérimentés et dotés souvent d'épées courtes en appoint.
SAITOROI : Archers were light troops of peasant origin, generally forestmen, highly skilled with their bow. Although their value as close-combat warriors was poor, they were intended to support ambushes and skirmishes, and to pepper the enemy at a distance in a pitched battle.
SAITOROI : Les archers arvernes étaient une composante essentielle de cette armée, ayant une portée supérieure aux troupes armées de javelots. Ils pouvaient sans risque comencer à harceler l'ennemi lontemps avant le début de la charge, lorsque les armées se faisaient face. Souvent leur action était complétée par des frondeurs (Talmores)
ACUADRETTOI : These young warriors were trained as skirmishers. They were lightly equipped, having wicker shields or smal bucklers, and several long-range javelins, probably similar to the roman Velites Verutum. The real celtic name of these weapons remain unknowned. They had short swords or daggers, and were not intended to play a decisive combat in melee. They were used mainly to provoke and depelting the first rank of the enemy.
ACUADRETTOI : Communs à la plupart des armées gauloise, ces jeunes javeliniers courageux étaient postés en première ligne et arrosaient l'adversaire à longue distance grâce à leurs javelots légers souvent pourvus de l'armentum, la lanière de cuir qui permettait d'augmenter la puissance de lancement. Un bon javelinier pouvait atteindre une cible à plus de 60 mètre de distance... Appartenant le plus souvent à la classe des hommes libres ou de jeunes guerriers, ils étaient agiles et légèrement équipés, torse nus comme la plupart des troupes légères.
BOGIOKINGETOI : These heavy axemen were a professional variant of the "Batoroi". They were warriors, highly skilled with their sword, and were given to gaisos and a heavy axe for close-combat. Their main task was to make the breakthrough if the peasants failed or were broken. Well-protected against front-line skirmishers, they were able to punch a hole in enemy line, allowing other troops to exploit the gap decisively...
BOGIOKINGETOI : Ces guerriers armés de haches, d'une épée et de gaiso, avaient un rôle d'infanterie lourde complémentaire des Batoroi souvent trop peu protégés. Excellente infanterie de mêlée, ils étaient utilisée come troupe d'assaut ou pour entrer de vive force dans une ligne de bataille adverse en rang serré. Il s'agissait de guerriers expérimentés et bien équipés.
GABALLOKINGETOI : These warriors were equipped with very heavy javelins, knwoned as "gaballo", litteraly "fourchs". They were short-range skirmishers, used to break light troops like bagaudoi. They were experienced and skilled swordsmen as well. Other swordsmen were generally given one or two gaisos which were slightly lighter.
GABALLOKINGETOI : Ces troupes étaient des javeliniers lourds, armés du Gaballocos, littéralement, la "fourche" un javelot très lourd et lancé à courte distance, dont la puissance de choc était terrible. Ils combattaient ensuite de près avec leur épée longue, symbole de leur statut. Il s'agissait de guerriers qui pouvaient êtres classés parmi les "kingetoi", et leurs aptitudes au combat étaient redoutable.
KINGETOI (300 bc) : The Kingetois, litterally "walkers", or in the sense of "those who marched together", were the true professional warriors of the arverni army. They were highly skilled, both with their long "lancia" spear (three meters long) and a longsword. Beeing long and hardly trained, highly disciplined, they mastered the celtic shieldwall tactic at the higher degree. They were a few, well protected, and the most trusted ones, beeing posted at the second line, directly supporting nobles and clients warriors. Kingetoi in 300 bc were given medium-sized longsword designed to slesh and thrust as well. These became to change after, when the celtic tactic began to change toward overall mobility. They were given the old style, high "Beru" or Waldagesheim Helmets and perhaps also leather cuirasses.
KINGETOI (300 bc) : Les "cingetes", signifiant "marcheurs" (ceux qui participent à une campagne) et guerriers tout à la fois, étaient le fer de lance de l'armée Arverne. Postés en seconde et troisième ligne, ils étaient armés d'une longue lance et étaient suffisamment disciplinés pour former la phalange serrée et avancer au pas sur l'ennemi. En mêlée, leur épée longue complétait la charge de près menée à la lance. Sur le plan de la protection, la plupart n'avaient qu'un casque et leur bouclier épais, mais souvent ces derniers portaient des plastrons ou même des armures complètes en cuir.
KINGETOI (Late - La Tene III) : An evolution of the first ones, they were given smaller montefortino helmets, and most of the time, very long swords, and styll lancias. They were almost the only warriors which performed well the celtic phalanx, diminishing the usual 1,70 m gap between warriors to less than a meter, to the point that their narrow shields were interlocked. This was a slow-paced formation, designed to make a slow approach under fire for charging aftewards, or to make a global breakthrough in enemy lines, like a giant hedgehog. Their three meters lancias, manned over shoulder, crestd, feathered or plumed helmets, often decorated, gold torcs and bracelets, made them impressive to stand for. Between 150 to 50 bc, this kinf of warrior began to fade as part of the client armies, in an almost feodal organization. With more mobility, they lost their ancient tactics and became heavy swordsmen, probably protected by heavy leather armors.
KINGETOI (Late - La Tene III) : Les Cingetes commençèrent à évoluer, avec la richesse de la gaule et en particulier des Arvernes, vers un type d'infanterie beaucoup plus lourde et professionnelle, au point de former une élite disciplinée, la seule se battant encore en pratiquant la phalange celtique. Une telle "phalange" était en fait encore plus compacte que celle du monde grec, du fait de l'étroitesse des boucliers gaulois (généralement 50 à 60 cm de large), et l'écart entre les combattant se resserait terriblement. On le sait notamment d'après les récits de bataille de Jules César contre les Helvètes, lorsque ses troupes lancèrent leurs pilums sur l'ennemi, les boucliers devenus solidaires les un avec les autres devaient êtres abandonnés par ces guerriers qui durent se battre sans. Une telle occurence ne pouvait marcher qu'en resserrant de manière drastique les boucliers. Une solide phalange hérissée de lances de trois mètres était un bon argument pour percer les lignes adverses. cela requérait de la discipline et n'était pratiqué que par des troupes d'élites, marchant en première et seconde ligne. Ce type de tactique commença à disparaître au profit d'une mobilité extrême et du clientélisme.
AMBAKTOI : These warriors were not cingetoi, not clients, but were chosen by their master and have an ambiguous position in Gallic society. They were not free men, at the difference of many clients and devoti or Solduroi, but their sheer presence and equipment was a tremendous symbol of power and influence. Ambactoi "those who marched around" could have been sometimes misunterstood or assimilated to bodyguards, companions in arms. But they were truly servant-warriors, enjoying a quite better way of life than simple slaves. These war servants closely followed their master in any battle, protect him and give him their own weapon if hos own was broken or damaged, and in the cavalry, provide him a new horse. Their level of equipment was good, reflecting the wealth of their master, although not as good as Soldurii and other Devoti.
AMBAKTOI : Les Ambactes sont de fameux clients-guerriers attachés à un noble, dans une association à double sens et unique aux Gaulois, quoique distingués des véritables "clients" qui avaient souvent un statut social bien supérieur. Pour la plupart des auteurs, et confirmé plus récemment par l'analyse d'Alain Daubigney, les Ambactes n'étaient pas des esclaves mais des pauvres recrutés pour devenir des valets d'armes, dans un lien de dépendance différent de celui des soldures. Ce rang faisait d'eux non des compagnons d'armes, mais bien des valets, dans une position servile et en permanence auprès de leur maître. Cela n'empêchait auxunement ces derniers d'être mal équipés, car ce dernier reflétait l'importance de leur maître... Les Ambactes combattaient avec leur maître, un noble (argoi) en première ligne, et durant la Tene I et II, en formant avec la phalange...
ARGOI (Nobles) : Les nobles Gaulois étaient au sommet de la hiérarchie. Ils disposaient souvent d'un village, et cela allait jusqu'à l'oppidum ayant autorité sur les villages alentours. Ils se distinguaient surtout par leur suite imposante, reflétant les statuts sociaux particuliers de la société gauloise. Tout en haut se trouvait le Roi, qui avait pour clients et "amis" d'autres nobles. Ces derniers avaient eux-même des clients, noblliaux et guerriers d'éducation, qui le suivaient comme compagnons d'armes, analogues aux "Comites" Germains. Parmi ces derniers on distinguait les plus dévoués, appelés Soldures, qui semble avoir étés propres aux Celtes d'Aquitaine. Mais il s'agissait aussi des ambactes, valets d'armes plus ou moins bien équipés et aguerris, et enfin de la masse des gens d'armes, guerriers de classes de la tribu que furent les Cingetes et les nombreuse levées guerrières, notamment les bagaudes. Les nobles pouvaient aussi combattre à pied, ce qu'il faisaient avec de grandes qualités. Excellemment equipés, ils affichaient leur fortune dans leur cuirasse, leur casque finement décoré et nanti de décorations aussi hautes que visibles, leurs bijoux en or et la qualité de leurs armes. Les nobles combattaient en phalange, formant l'avant-garde de l'armée, et c'était leur devoir et leur honneur de combattre en première ligne. L'immense masse des troupes qui les suivaient, n'étaient qu'un soutien militaire, mais aussi avaient sans doute une position de "spectateurs" du fait de la position avancée de leur maître qui devait conforter aux yeux de tous la dignité de son statut à la bataille.
ARJOI (Or "Argoi") : Early nobles. They were the best equipped of all, with elaborated armors, in scales, or in iron chainmail, as the ancient halstatt-era massive bronze armors became obsolete. Gallic warfare always tended forward maximum flexibility and agility, speed of evolution of the battlefield. Even in 300 bc, the slow pace advance and then, charge tactic was becoming a full-speed charge on great distances. Suspension became more complicated to support heavyer swords while running, and avoiding the continuous clash of the scabbard on the thigh. In 300 bc, and at least still in 150 bc, the most popular helmet was still the montefortino. Noble ones were often lavishly engraved with skillfull art. At that time, the vegetal style was preferred, but later, the so-called waldagescheim style prevailed. Noble helmets were also crested, plumed, feathered, and highly recoignisable of the battlefield, when fightning on foot. Arverni nobles were probably the better equipped warriors in gaul, beeing equipped with the better equippements. Reinforced chainmail was probably arvernian. Early nobles were posted at the first line, advancing with their champions and best warriors (not yet many client-warriors), and leading their host in a compact and impressive mass of spears. When closer, they formed the "phalanx", reducing their front line to a very compact mass of interlocked scutums, were from huge spearheads emerged. The carnyx then all chanted, and the charge was suddenly ordered.
CAUAROS : Les cavaros ou "champions" étaient une très ancienne "tradition" d'origine autant Homérique qu'indo-européenne, issue en droite ligne de l'époque de Halstatt. Il s'agsissait de guerriers sortis du rang, attachés à un noble, et sans doute l'exemple le plus frappant du client de statut supérieur. Les champions étaient très généreusement récompensé par leur maître et bénéficiaient d'un traitement digne d'un noble, avec leur propre suite d'ambactes et de clients. La gloire et la renommée des armes y était capitale et il est probable que ces champions devenaient par force des nobles. Ils commençèrent à disparaître des lignes de bataille gauloises au profit de clients de haut rang et gardes du corps plus professionnels comme les soldures.
CAUAROS : The "champions". From the homeric age of battle, this ancient tradition was to make the best warrior of a whole people fightning his opposite on a spectacular and decisive duel to death. It was used to spare many soldiers life in a chivalrous decision of the two kings or rival chieftains. This tradition was still vivid in 300 bc, and the king of Arverni has one unique champion, which was highly rewarded for his prowesses, and escorted by many servants on the battlefield. They could hardly beeing distinguished from the nobles, having also a brillant and artful equipment, showing their gold torques and other jewelries. The champions were the forerunners of the elite client warriors that amerged later. From the time of Cesarean conquest, they have completely disappeared as such.
SOLDUROI (Early) : Solduroi could have been aquitanian in origin. But some athors suggests that they would have been a kind of elite, supremely devouted client-warriors, like the ambaktoi, but with a superior status. They were freemen, but with an absolute devotion to their master, and were seen also as "foot companions" in the greek sense, probably all nobles. They could have been practical, more professional successors the the champions. Eary champions were lance bearers, fightning in the phalanx at the first rank.
KINGETOI (La Tene final). These were no more freemen but clients warriors, of mixed conditions. Client armies were huge, as private armies in the medieval sense. Cingetoi from the time of caesar were highly mobile warriors, using spears as welle as the gaiso and their longsword. Helmets were simplified, like the coolus, ancestor of "imperial gallic" model, with an improved neck protection. They had no armor but perhaps a light leather jacket. All was conceinved for a maximized mobility and speed on the battlefield. As usual, the main decisive shock was provided by a single, furious charge. This was used to break the enemy. If it not succeed, a melee combat will decide of the fate of the two armies.
KINGETOI (La Tene final). Les Cingetes de la Tene III-IV, du temps de la conquête des Gaules par César ou de la campagne de Marius contre les Cimbres et Teutons, était différente des clients de plus haut rang. Il s'agissait toujours de guerriers de classe, mais inscrits dans une relation de vassaux à leur maître. Disciplinés, très bien armés, polyvalents, ils étaient rapides et vifs au combat, mais toujours capables de former la phalange si besoin. Leur tactique principale était de charger à la lance pour combattre ensuite en mélée à l'épée.
SOLDURES (Tardifs) : Du temps de marius et César, les Soldures n'étaient sans doute pas circonscrits à l'Aquitaine. Il s'agissait de guerriers libres, de clients, assez aisés, et qui choisissaient de lier leur sort à un noble. Ils devenaient des compagnons d'armes et jouissaient de tous les avantages matériels de leur maître, incluant les meilleurs armes et armures disponibles. Il sest très possible aussi qu'ils aient profité des services des ambactes domestiques comme des valets d'armes de leur maître en bataille. Les soldures tardifs combattaient à l'épée, avec un gaiso à lancer plutôt que dans une phalange, reflétant le changement de tactique, fondé sur la mobilité, des gaulois avant la conquête Romaine.
SOLDUROI (Late) : From the time of caesar, the Solduroi were still described as devouted warriors, but they were rearmed with gaiso throwing spears and a longsword. The chainmail was widely used, beeing more affordable now, and often reinforced on the shoulders. Gallic chainmails were heavy, and more elaborated than roman ones. Gallic helmets of the time was simpler than former high-crested montefortino models. No more plumes or flamboyant decoration, as all was based on speed. The port helmet was generally heavyer than contemporary agen and coolus models, and in reinforced iron, with a rim and covering paragnathids.
ARJOI (Late). As their own clients, late gallic nobles, and aerverni were certainly not an axception, used elaborated chainmails, simpler helmets, and fought with agility and speed, throwing one of two gaiso before the closefight with a very long and heavy sword, used exclusively for slashing, as the former swords were shorter and good also for stabbing. Again, all was sacrificed for mobility on the battlefield.
ARGOI (tardifs) : Délaissant l'usage de la phalange, lourde et lente, les nobles de l'époque de la guerre des Gaules étaient probablement tous porteurs d'une côte de maille renforcée de très bonne qualité, d'épées longues et lourdes faites pour le combat de taille, et de gaisos à lancer avant la charge. La ligne de bataille étaitn plus étirée, mais le statut obligeait les nobles, leurs clients et ambactes à prendre toujours place au centre et en avant des troupes. Les casques étaient plus sobres et plus simples, et la dextérité au combat de ces nobles à pied, hommes entièrement dédiés au métier des armes depuis leur enfance, des adversaires particulièrement redoutables et redoutés...
ARVERNI ACUCINGETOI : Ces guerriers "rapides" étaient en fait une variante tardive des cingetes, au moment de la guerre des gaules. Leur tactique se basait sur la rapidité, et ils disposaient de javelots ou de gaisos en plus de leur épée longue.
ARVERNI ACUCINGETOI : A variant of the ancient Cingetoi, these were late, fast-moving warriors, using gaiso or light javelins, and their longsword. They could perform counter-attacks against javelineers as well as flanking manoeuvers.
UERKINGETOI : These "superior warriors" were another kind of elite, probaly arvernian of origin. They were nobles, and elite warriors as well, but not submitted to any master, beeing at the head of their client system. They were just the best of arjos warriors, themselves maintained by their personnal accounts of prowesses. So they have been the cream of any professional warrior on the battlefield and it was probably a supreme honor to be called as such. The famous Arvernian leader, Vercingetorix, was named himself after these kind of supreme elite warriors.
UERKINGETOI : Les uercingetes étaient des clients nobles de gaut rang, et il est probable que les arvernes en aient été les "inventeurs". Ils prirent la place dans les faits des anciens cavares ou champions, bénéficiaient d'un excellent équipement, et s'ils étaient des clients, bénéficiaient du plus haut statut imaginable en termes de prestige. Leur propre suite était d'ailleurs impressionante et ils pouvaient se constituer leurs propres armées privées.
GAISEREDOI : These light cavalrymen were the mounted equivalent to the gaisatoi. They were equipped with javelins or two gaisos, one for launching and another for charging. Daggers were available for the poorer cavalrymen. Most of them were freemen that choosed to join a marching host, protecting their flanks. They were fast, and used perhaps also "germanic" tactics which involved light infantrymen and light cavalry attacking together. They were also a good scouting unit.
EPOREDOI : More skilled and better equipped were the Eporedoi, warriors of class, and often part of client cavalry hosts, were they formed the biggest part. Armament still included some gaiso but also a longsword for close fight. Bosy armors were rare, but helmets were current. Enemies severed heads were highly praized decoration for horses harnesses.
RIGEPOREDOI : They were a perfect example of client-cavalry in its purest form. Beeing nobles or rewarded, highly-ewperienced and wealthy warriors and gifted cavalrymen, they escorted their chieftains to battlefield and formed the bulk of the heavy noble cavalry. All their power resides in the strenght of their charge, with impressive lancias and no-less impressive heavy longswords. Late longswords, probably used only by cavalrymen, were 90 cm long...
UERIGEPOREDOI (early) : These elite cavalrymen were the king's personnal bodyguard. They were trusted noble companions, and in 300 bc, some probably retained old-fashioned bronze or iron armors, as speed and manoeuvers were not favorized. Lances and heavy longswords were common, and they were primarily a shock cavalry.
UERIGEPOREDOI (Late). Late elite noble cavalrymen were probably all chainmail equipped. Helmets were also simpler in shape, spearheads were thinner, and swords were bigger than ever.